Sur la plage de Tel AViv, en face du Hilton
On va finir par croire que les juifs ont des caractéristiques soécifiques. A les entendre parler, notamment en français sur les plus belles plages de ce pays où ils s'expriment ans peur ni crainte, ni même retenue.
Certes, je reconnais que moi, mes centres d'intérêts et mes préoccupations ni sont jamais d'ordre matériel ni financier. Certes, je passe ma vie, même en bord de mer, à lire et à réfléchir sur tout ce qui 'entoure. Je ne puis donc pas juger de manière objective. Mais tout de même, ces taux de convertibilité de l'Euro que l'on hurle, ces prix d'appartement que l'on compare, ces astuces pour cirocnvenir le fisc israélien ou français, tout cela finit par m'agacer.
Par contre, ce qui me tue de rire, ce sont les interminables histoires de ces femmes tunisiennes qui n'ont toujours pas quitté dans leur tête les petites cités d'où elles proviennent. Cet accent si oriental posé sur les syllabes non accentuées, ce mélange d'arabe et de français, parfois aussi d'hébreu, tout ceci me contraint parfois à abandonner Buber ou Kant pour lesécouter.
Oh, je n'ai pas un gros effort auditif à fournir, elles parlent si fort et ne se gênent jamais.
Une petite anecdote: le jeune plagiste chargé de leur faire payer le prix des transats, des parsols et des chaises ient me voi. Je lui demande de prier ces dames de parler moins fort. Il me répond dans un français truculent: tu perds ton temps , me dit-il, dans moins de deux heures, elles seront trente... Je te conseille de changer de place..
Je fais un petit somme et je suis réveillé par les hurlements de mes bonnes voisines tunisiennes. Le plagiste revient me voir, hilare: alors, tu vas de place ou tu restes, me dit-il?
Je change de place et au bout d'une heure, Da veut manger de la pastèque dans le bistrot juste derrière. Je l'accompagne et de ce point d'observation, je regarde le dos de ce groupe: une petite vingtaine d'hommes et de femmes qui racontent chacun son histoire..
C'est peut être cela la vraie vie, les gens qui ne font rien alors que d'autres se ravagent les méninges...