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Vu de la place Victor-Hugo - Page 690

  • Les attentats de Boston: peut on litter contre les cellules dormantes?

    Les attentats de Boston : peut on lutter efficacment contre les cellules dormantes ?

    Ce qui vient de se passer à Boston et qui a troublé gravement le quotidien d’une grande ville connue pour son art de vivre et son université n’est pas nouveau. Des fanatiques, toujours les mêmes, s’installent dans un pays, les USA, y obtiennent la nationalité américaine, s’y font oublier et le moment venu déverse leur haine contre ceux qui les ont accueillis. Cela s’appelle, pour le pays-hôte, réchauffer en son sein l’œuf du serpent.

    Mais comment faire pour prévenir ce genre d’attentats ? On l’avait déjà vécu à Londres où de jeunes musulmans vivant et même nés en Grande Bretagne se sont laissés manipulés par des idéologues terroristes qui sont su leur faire un lavage de cerveau et les conduire à la mort.

    Comment faire pour remplacer cette culture de mort par une culture de vie et d’amour ? Je crois que cela prendra des décennies, voire plus. Mais dans cet intervalle, l’Occident doit se défendre.

    C’est triste mais c’est ainsi.

  • La loi des séries et les accidents aux USA

    La loi des séries et les accidents en Amérique…

    Il faut se méfier des amalgames et ne pas céder à la tentation qui incite à relier entre elles des calamités dont les chaines causales semblent communes. Je prendrai ce matin l’exemple des USA où les explosions qui ont ensanglanté le marathon de Boston, quatrième ville des Etats Unis, ont aussitôt été rapprochées de ce qui est arrivé hier dans l’après midi au Texas, non loin de la ville de Dallas : une usine d’engrais a pris feu et des explosions terrifiantes ont été entendues. Il s’agit probablement d’un accident. Mais quand on rapproche des choses qui se produisent en même temps sans avoir de lien entre elles, on peut alors parler d’un mauvais qui s’acharne sur pays ou su un individu. C’est une explication de type théologique.

    Je me souviens du tremblement de terre d’Agadir dont je suis un rescapé. Les gens qui y vivaient étaient en majorité des Berbères musulmans, accompagnés d’une forte minorité juive et de quelques expatriés français et catholiques. Pour la majorité musulmane qui avait vécu cette catastrophe –je rappelle qu’il y eut des dizaines de milliers de morts- cette calamité était envoyée par le ciel qui s’était indigné de l’impiété croissante des habitants de la ville. C’était presque un remake de l’incident biblique de Sodome et Gomorrhe…

    Je m’en souviens comme si c’était hier : en février 1961, je n’avais pas encore dix ans et devant la ville en ruines, les musulmans avaient entonné leur profession de foi coranique : la illaha illa allah : il n’y a pas d’autres dieux que Dieu…  L’enfant que j’étais alors fut pris ce mouvement qui semblait entraîner tout le reste de manière irrésistible… En fait, les couches de l’écorce terrestre furent prises de secousses qui provoquèrent la destruction de la ville. Or, les autorités françaises et aussi les Marocains après la fin du protectorat, savaient que la ville était située dans une zone sismique et que D- n’avait rien à voir là-dedans.

    Mais ceux qui échappèrent à la mort se sont tout de même demandés pourquoi d’autres avaient succombé alors qu’eux avaient eu la vie sauve… Une question que je me suis souvent posée. Et qui reste sans réponse.

    Comment déchiffrer les carnets sibyllins de la Providence ?

  • L'Etat d'Israël a soixante cinq ans; la question arabe…

    L’Etat d’Israël a soixante-cinq ans : tous les clignotants sont au vert, la seule question qui reste posée est celle des relations avec le monde arabo-musulman…

     

    Le monde entier –ou presque- fête ce soixantième anniversaire de l’Etat juif. Nous lui souhaitons paix, bonheur et prospérité. Et surtout de meilleures relations avec tous ses voisins.

    On va revenir ici sur le seul problème demeuré sans réponse définitive : la question arabe.

     

    Dans les lignes qui vont suivre on évoquera surtout la ligne des sionistes dits de gauche, sans prendre position ni pour ni contre…

    Martin Buber (1878-1965) avait une approche culturaliste d’un problème qui était essentiellement national et religieux. Si Israël et Ismaël sont deux fils du patriarche Abraham ils n’en ont pas moins des approches différentes, voire même opposées dans divers domaines. Et Buber en penseur idéaliste qu’il était, pensait que la raison saurait guider les peuples et les individus et les conduire à opter pour ce qu’il y avait de mieux, à savoir la paix et la coexistence pacifique. Bien des années après la proclamation de l’Etat d’Israël, le 15 septembre 1953, Martin Buber écrivait à son ami Louis Massignon la lettre suivante :

     

    Cette année, yom kippour (le jour des propitiations, du grand pardon), tombe le 19 septembre. Si vous le voulez bien, je jeûnerai  avec vous pour Israël et pour ses adversaires, les unissant dans mon jeûne et mes prières, implorant un grand pardon pour leurs fautes auprès de leur père commun pour leurs péchés, j’ai presque envie de dire : pour leurs péchés communs. Comme toujours, je commencerai par ma propre personne, dont je suis seul à connaître le mal dans toute son étendue. Ensuite, je prierai pour la rémission des péchés de mon peuple et de ses voisins qui communient dans le même devoir et la même faute… celle d’avoir ignoré et d’ignorer encore aujourd’hui le devoir d’ accomplir l’œuvre qui leur avait été confiée.

    Puisse le Miséricordieux exaucer votre prière ainsi que la mienne, comme s’il s’agissait d’une prière unique en faveur de cette malheureuse race d’Adam…[1]

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