Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 682

  • Que se passe-t-il au Brésil?

    Que se passe-t-il au Brésil ?

    Depuis quelques jours rien ne va plus au Brésil pourtant gouverné depuis plus de dix ans par le parti des travailleurs. Ce pays émergent qui dispose de grandes richesses et de grandes réservés d’énergie fossile s’est lancé de manière inconsidéré dans une course désordonné vers le développement, oubliant au passage les revendications légitimes du peuple et misant tout sur une illusoire grandeur de leur pays sur la scène internationale. Les autorités du pays se vantaient d’avoir su attirer vers le Brésil de grandes compétitions internationales et voici que ces projets pharaoniques obèrent gravement les finances publiques. Parallèlement à cela, les classes moyennes constatent avec fureur que leur pouvoir d’achat baisse, que les dépenses sociales sont rabotées au profit de grands investissements de prestige. Les gens n’ont pas tort mais ils ne sont pas organisés et je ne parierai pas beaucoup sur leur longévité. A cela, les manifestants répondent qu’ile ne font plus confiance aux partis politiques qui privilégient le bien-être de leurs cadres par rapport au reste lé population, à savoir l’écrasante majorité des Brésiliens. Et il y aussi la corruption, des gares qui ne sont pas achevées, des équipements sociaux qui restent en plan, etc. Mais ce qui est à la fois étonnant et inquiétant, c’est cette génération spontanée des manifestations qui dépassent désormais le million et viennent d’enregistrer leur première victime. La petit augmentation du prix des transport, suspendue depuis, n’explique pas tout, elle n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le mal est fait, cela n’a fait que catalysé le mécontentement qui grondait depuis fort longtemps. La socio-culture des manifestants n’a rien à voir avec des casseurs ni avec des déclassés. Il s’agit d’étudiants, d’ouvriers et même de cadres, plutôt bien intégrés. La crise brésilienne fera école : elle montre que les classes politiques n’ont plus prise sur les masses et que le mécontentement peut éclater comme un orage dans un ciel bleu.

  • Le Cantique des Cantiques, du lyrisme amoureux au lyrisme religieux

    Lisez ce texte, il vaut mieux que toutes les nouvelles qu'une information indigente mais quotidienne nous sert jusqu'aà l'indigestion.
    Amitiés

    MRH


    LE CANTIQUE DES CANTIQUES

            Du lyrisme amoureux au lyrisme religieux

     

                 Conférence du 20 juin 2013

                       A  19 heures  30

                      Salle des mariages

         Mairie du XVIe arrondissement de Paris

     

    Probable reliquat d’une ancienne littérature sémitique cultivant un genre profane. Le seul qui nous soit parvenu.

    Question du plan, qui est plus compliqué que celui du livre de Job, qui, lui, est clair.

    L’ordre chronologique de l’action est entièrement inversé.

     

    Une citation de Renan : «Il vaut mieux que l’humanité ait espéré le Messie que, bien entendu, tel endroit d’Isaïe où elle a cru le voir  annoncé ; il vaut mieux qu’elle ait cru à la résurrection que bien lu et bien compris tel passage obscur de Job sur la  foi duquel elle a fondé sa délivrance. future .

    Ou en serions nous si le christ et les fondateurs du christianisme eussent été d’aussi bien meilleurs philologues que Gesenius (le grand lexicographe hébraïsant allemand qui nous a adonné le dictionnaire portant son nom) ?

     

    Chacun, d’ailleurs, impose sa foi aux textes, bien plus qu’il ne l’y puise.

     

    Pour moi, mon but n’a pas été de soustraire à la vénération  l’image devenue sainte, mais de la dépouiller un moment de ses voiles pour la montrer aux amateurs de l’art antique dans sa chaste nudité. .

     

    R. traduit ALAMOT par jeunes  filles.

    Ct 6 ; 12 : lo yad’ati/ je ne savais pas, j’ai agi par étourderie.

     

    Point capital : le bien-aimé n’est pas le roi Salomon qui lui, veut obtenir les faveurs de la jeune bergère qui en aime un autre.  Renan s’est beaucoup inspiré d’un célèbre devancier allemand, Heinrich EWALD, Das Hohelied Salomo’s, Göttingen, 1826.  Qui lui servira aussi de source pour sa propre Histoire d’Israël.

     

    Lire la suite

  • L'écrasante responsabilité de M. Poutine dans l'échec du G8

    L’échec du G 8, l’écrasante responsabilité de Vladimir Poutine

    Le premier ministre canadien a été très bien inspiré de dire que le G8 n’était autre que le G7 plus un… tant que le président russe est resté inflexible en ce qui concerne la question syrienne. Comment s’explique la position russe ? Tout simplement, comme on sait, les Etat étant des monstres froids, la Russie sait que si elle perd ses positions en Syrie, c’est tout le Proche Orient qui lui échappe, une région névralgique pour la politique mondiale, d’où les USA l’ont systématiquement exclue à force de manœuvres et de belles intrigues. Bachar est le seul régime qui ait encore des relations convenables avec la Russie laquelle dispose in situ de facilités portuaires par sa marine de guerre. C’est dire que seul un réarmement massif des insurgés par les Occidentaux est susceptible de faire évoluer la situation : chasser par la violence armée Bachar et le contraindre à abandonner le pouvoir.

    Lorsque l’affaire syrienne aura été réglée, il faudra s’intéresser au régime russe qui commence à poser un problème global. Certes, la Russie est l’ombre d’elle-même, ce n’est plus l’ancien glacis soviétique qui maintenait le monde dans un état de guerre larvée, imposait la souveraineté limitée à tant de peuples d’Europe de l’est et réprimait sévèrement chez lui toute contestation.

    Aujourd’hui, on a affaire à tout autre chose : c’est la liberté d’opinion et de manifestation qui est menacée en Russie. Les opposants sont emprisonnés, les adversaires du pouvoir bâillonnés et l’économie est de plus en plus contrôlés par des groupes liés au pouvoir.

    Que vont faire les Occidentaux ? Probablement passer outre, armer les rebelles sans tenir compte des menaces de M. Poutine et attendre la fin de l’histoire. En politique étrangère, c’est la situation sur le terrain qui compte : si les Occidentaux avaient eu plus de courage ils n’auraient pas attendu l’usage d’armes chimiques ni l’intervention du Hezbollah sur le champ de bataille. Et al-Qoussaire ne sera pas tombée. Les preuves, toujours les preuves, certains régimes ne s’embarrassent de telles précautions. Je ne dis pas qu’il faut les imiter mais tout de même.

    Le Psalmiste qui est probablement l’homme le plus religieux et le plus pur que la terre ait jamais porté le dit : avec l’homme pur, tu sera intègre mais avec l’homme pervers tu seras tortueux