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Vu de la place Victor-Hugo - Page 683

  • Du nouveau en Syrie?

    Du nouveau en Syrie ?

    Bien que les membres du G8 ne parviennent pas à avancer en raison de l’entêtement inhumain de la Russie et de son président, les choses bougent en Syrie. Comment donc ? Vous avez dû remarquer que depuis un certain temps, les défections au sein de l’armée loyaliste avaient cessé, peut-être parce que les officier doutaient de l’issue de la confrontation avec le régime ou parce que la surveillance exercée par les Iraniens et le Hezbollah sur les troupes régulières s’était resserrée. Or, depuis deux ou trois jours, les défections au sommet se sont multipliées, près de dix généraux, plus du double pour les colonels sans compter les officiers subalternes ont fait défection et se sont réfugiés en Turquie… A quoi attribuer ce regain soudain de défections, alors que la rébellion semblait souffrir de langueur après des débuts vifs et prometteurs ? C’est incontestablement la décision du Pr Obama d’envoyer des armes et des munitions aux rebelles qui a fait renaître le mouvement anti-Assad, lui a insufflé une nouvelle vigueur. Dans le sillage des USA, la France et la Grande Bretagne ont décidé de pousser les feux et d’assurer le transport de ces armes jusqu’à leur destination. Certes, il demeure une incertitude et celle-ci est loin d’être mineure : éviter d’armer des islamistes qui se retourneront ensuite contre les Occidentaux. A ce sujet les  hésitations n’ont plus de sens car, visiblement, Russes et Chinois, misent sur un Assad qui reprendra la main grâce à son aviation de combat et à ses blindés. Bien sû, on n’en est pas encore à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, mais avec des missiles et de la DCA, Bachar ne pourra plus agir comme il le fait aujourd’hui.

    Mais pourquoi donc le président Obama n’a t il pas réagi plus vite ? Il aurait évité la mort de tant d’innocents.

  • Comment va évoluer la situation politique en France?

    Comment va évoluer la situation politique en France ?

    Nous vivons dans ce pays une véritable évolution politique, conditionnée par le chômage, l’inflation, l’insécurité et l’immigration illégale. Petit à petit, les extrêmes se rapprochent du centre de la vie politique. Faut il s’en lamenter ? Pas nécessairement. Car si le FN devient comme on a tendance à le dire, un parti comme les autres, grâce aux efforts de sa nouvelle présidente, il affine son programme et quitte l’extrémisme et les outrances qui caractérisaient son ancien leader Jean-Marie Le Pen. Mais d’un autre côté, cette normalisation pourrait aussi être inquiétante car certains thèmes réputés dangereux deviennent eux aussi normaux, tels l’immigration non européenne, la criminalité liée à ces populations allogènes et l’insécurité en général. Ce qui pose le problème de l’identité culturelle de l’Europe. On sent monter une intolérance de plus en plus forte à l’égard de certaines pratiques qui n’ont droit de cité sous nos latitudes. L’exclusivisme religieux, l’inégalité des hommes et des femmes, l’abus des facilités accordées par la France (sécurité sociale, minima sociaux, l’octroi d’appartements pour familles nombreuses, l’invasion des banlieues devenues presque incontrôlables), autant de thèmes qui pèsent à chaque élection. Et le parti socialiste l’a appris hier à ses dépens à l’occasion du remplacement de M. Jérôme Cahuzac… C’est le FN qui a éliminé son candidat et qui a réalisé un score encore inouï. Est ce un avertissement, est ce un signal de ces profondes mutations ? Je ne sais. Mais en tout état de cause, il faudra faire attention car une fois installées, ces nouvelles mentalités sont difficiles à expulser. Les Français, comme tous les autres pays européens veulent rester entre eux chez eux. C’est peu rassurant mais en cette période de fortes tensions, il vaut mieux en tenir compte, quitte à repartir d’un bon pied une fois l’orage passé.

  • Barack Obama: Armer sérieusement les rebelles syriens?

    Barack Obama : Armer sérieusement les rebelles syriens ?

    Il m’arrive parfois de repenser à une petite phrase assassine, émise jadis par l’ancien homme lige de VGE, Michel Poniatowski, du temps de M. Jimmy Carter : Les grands hommes d’Etat se trouvent de ce côté ci de l’Atlantique. On se défend mal de l’impression qu’avec l’actuel locataire de la Maison Blanche, la même question peut légitimement se poser.

    En effet, quand vous observez le temps interminable mis par M. Obama pour être fidèle à ses propres propos concernant la ligne rouge, i.e. l’utilisation d’armes chimiques par Bachar, vous vous demandez à qui on a affaire : à un avocat de province ou au chef de la plus puissante nation du monde ?

    Après moult tergiversations et des avancées aussitôt tempérées par des reculs, le Danube de la diplomation de tous les temps s’est enfin décidé à agir : il va armer les rebelles, mais pas de manière significative, avec des armes légères alors que Bachar, aidé de ses alliés (qui ne s’embarrassent pas des mêmes scrupules) étrillent les rebelles en usant allégrement de gaz Sarin, formellement interdit par les conventions internationales.

    Si cela continue, cela risque d’être trop tard : si l’aide américaine n’arrive pas au plus vite et dans des conditions significatives, de nature à changer le rapport de forces, plus de 100.000 Syriens seront morts pour rien et Bachar ne sera pas inquiété tandis que son régime continuera d’empêcher tout accord au proche Orient.

    Le désaveu cinglant infligé à M. Ahmaninedjad en Iran et l’élection dès le premier tour d’un réformateur M. Rohani, offre une bonne fenêtre de tir pour forcer l’Iran à se retirer du Proche Orient et à cesser tout appui au régime syrien actuel.

    Mais pour y arriver il faut un homme solide à la Maison Blanche. Espérons que M. Obama sera à la hauteur.