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Vu de la place Victor-Hugo - Page 732

  • Titre de la noteBachar el Assad et les armes chimiques

     

    Bachar el Assad et les armes chimiques

     

     

     

    Le régime syrien actuel n’en a plus pour très longtemps. Je l’avais déjà relevé lorsque l’on eut la preuve que les insurgés, encadrés et formés par les forces spéciales occidentales ont réussi à toucher et à détruire un avion de chasse et un hélicoptère de combat. Dès lors, la guerre en Syrie vivait un tournant, le régime ne pouvant plus se prévaloir de la maîtrise du ciel. Or, c’était la seule ressource qui lui restait s’il voulait ne pas dégarnir le front du Golan et ne pas engager des corps d’armée dont il n’est plus si sûr de la loyauté.

     

     

     

    Ne contrôlant plus de larges portions du territoire nationale, le régime a, semble-t-il, envisagé de rassembler des armes  chimiques dont il serait en train de mélanger les composantes afin de réduire ses ennemis. La CIA l’a su et le président US a adressé au régime une mise en garde d’une sévérité inouïe : si le régime  devait franchir cette ligne rouge, ce serait la fin pour lui… Et l’OTAN lui a emboîté le pas.

     

     

     

    La question qui se pose est désormais la suivante : Bachar aira t il jusqu’au  bout ? Où  pourrait il se réfugier (hormis l’Iran) s’il venait à tuer à l’arme chimique sa population ?

     

     

     

    Les combats se rapprochent de Damas dont l’aéroport vient tout juste d’être rouvert. Les insurgés sont de plus en plus nombreux. Bachar acceptera t il de mourir à Damas ou se réfugiera t il dans un réduit alaouite dans la région de Lattaquié où il y a des casernes, un aéroport et des ports, c’est à dire un min état alouite ?

     

     

     

    On ne connaît pas la psychologie de cet ophtalmologiste qui était destiné à un tout autre destin, n’était la mort accidentelle de son, frère Bassel. Il reste une autre possibilité, un putsch militaire pour sauver ce qui peut encore l’être.

     

     

     

    Je doute cependant que les sbires du régime, même ses affidés les plus inconditionnels acceptent de tuer à l’arme chimique leurs compatriotes.

     

  • Le gouvernement français a t il bien géré l’affaire de Florange avec L. MIttal ?

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    Le gouvernement français a t il bien géré l’affaire de Florange avec L. MIttal ?

     

     

     

    C’est la question que tout le monde se pose. Il est normal que le gouvernement fasse de son mieux pour préserver des emplois et ne laisse pas choir un site si dépourvu de moyens. Mais fallait il faire de la préservation de 629 emplois de sidérurgistes une cause d’intérêt et de portée nationales ? C’est sur ce dernier point que porte la contestation.

     

     

     

    Reprenons les choses dès le début. Dans sa campagne électorale, le président de la République avait fait une promesse formelle : il n’abandonner pas les salariés d’Arcelor Mittal à leur triste sort, pieds et poings liés devant un patron que l’on présente volontiers (y compris par les ministres du gouvernement) comme dépourvu du moindre scrupule et animé par une seule chose : le profit. Et je dois dire qu’aucune voix autorisée ne s’est encore fait entendre pour le défendre.

     

     

     

    Après son élection, François Hollande ne pouvait pas se renier. Il a fallu faire face car les sidérurgistes (qui sont si attachants et si émouvants) ont mobilisé la presse et l’opinion publique nationale. Face aux réalités économiques qui ne se laissent pas impressionner par les promesses électorales, le gouvernement s‘est retrouvé dans un douloureux tête à tête avec le patron du groupe. Le problème est que le gouvernement ne parlait pas d’une même voix.

     

     

     

    Le Premier Ministre qui a de l’expérience et sait très bien gérer ce type de problème a récupéré le dossier, ce qui n’a pas empêché un autre ministre de proposer des solutions un peu risquées et de faire dire qu’il avait au moins un repreneur sérieux dipsoé à investir et à faire vivre le site de Florange. La suite, tout le monde la connaît. Il n’en était rien.

     

     

     

    Le Premier Ministre a donc négocié une honorable sortie de crise avec l’entrepreneur Mittal, mais les termes de cet accord, apparemment secrets ne font pas l’unanimité, voire même suscitent un profond scepticisme chez les salariés.

     

     

     

    L’erreur qui a été faite et qui reste la source de tous les malentendus fut de proposer une nationalisation, c’est à dire une expropriation, même temporaire. La France aurait été mise en accusation devant les tribunaux, les investisseurs étrangers auraient rechigné devant une telle mesure et surtout, toutes les entreprises en cessation d’activité auraient réclamé la même mesure en leur faveur. Apparemment, le ministre en question n’a pas beaucoup réfléchi avant de parler. Ce qui pose la question de son maintien non pas au gouvernement, mais à ce poste. Il faudrait lui accorder un autre portefeuille mieux exposé et moins stratégique, aux yeux des médias.

     

     

     

    Car ce soir, en rencontrant le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, les syndicats vont tenter d’opposer sa solution à celle de leur ministre…

     

  • La Palestine et Israël

     

    La Palestine et Israël

     

     

     

    On a présenté l’admission de l’autorité palestinienne comme état observateur à l’ONU comme un changement radical de la situation au Proche Orient. Nous aurions souhaité qu’il en fût ainsi, c’est à dire que cela contribuât puissamment à la paix. A améliorer les relations entre les deux parties et à avancer sur la voie de la paix. Il semble bien que nous allons vivre une situation inverse.

     

     

     

    Comment sortir de cette ornière ? Les accords d’Oslo prévoyaient une autre procédure. Et les Israéliens auraient pu adopter une atout autre attitude, à savoir dénoncer ces mêmes accords et procéder à une remise en question générale. Par chance, ils ne l’ont pas fait. Mais ils sont mis en marche un train de constructions de maisons dans une portion de territoire qui sera, quoiqu’il arrivé, rattaché au territoire israélien.

     

     

     

    Mais cette reconnaissance, toute théorique à l’ONU, ne comporte pas des avantages mais implique bien d es devoirs et des obligations. Et la toute première est de savoir de quelle Palestine il s’agit : celle de Mahmoud Abbas ou celle du Hamas. Au nom de qui parle le chef de l’autorité palestinienne ?

     

     

     

    Et lorsqu’il y aura des obus des mortiers ou des missiles tirés vers le sud d’Israël, qui en revendiquera la paternité ? De même, les instances internationales devront mettre en accusation les Palestiniens lorsqu’Israël se plaindra. Et lorsque l’Etat juif ripostera, il sera alors à l’intérieur de son droit.

     

     

     

    On le voit, les difficultés ne font que commencer pour les Palestiniens auxquels même le Congrès des USA va couper les vivres/ A moins que, oui à moins que ce soit le départ d’une aube nouvelle où la partie palestinienne s’engagera sérieusement dans la voie  d’un règlement, reconnaître l’essence juive d’Israël dans des frontières sûres et reconnues.

     

     

     

    On en est encore un peu loin.