Gisèle Halimi, Une embellie perdue. Gallimard
Il s’agit de la suite de l’autobiographie de Gisèle Halimi, Le lait de l’oranger que j’ai recensée ici même il y a quelques mois. Allusion à la détestation du lait par l’auteure qui versait subrepticement dans l’oranger, ce précieux liquide qu’elle n’aimait pas, à l’insu de ses parents. Mais le présent texte est nettement plus volumineux que le précédent. Il fourmille de détails sur le parcours d’une femme sortant de l’ordinaire, une femme qui a consacré sa vie à la cause d toutes les femmes et aux droits des minorités. Je crois ne pas me tromper en disant qu’elle fut une grande militante socialiste et aussi une militante du droit des femmes. Notamment la possibilité de disposer de leur corps comme elles l’entendent.