Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le rapport ATTALI

     

        Conseiller d'Etat, Conseiller spécial de François Mitterrand, Président de la BERD, et aujourd'hui écrivain à succès, Jacques Attali ne laisse pas de nous étonner. Et cette fois ci, c'est par les courageuses et fructueuses propositions qu'il fait dans un rapport de la commission installée par le Président Sarkozy. 

        Passons sur des mesures qui heurteront les conservatismes, comme la proposition de supprimer l'âge de la retraite, les départements, etc, et concentrons nous sur des percées concpetuelles dignes d'intérêt.

        Il faut, préconise le rapport, former une fois pour toute une société de la connaissance, former les jeunes à l'économie et à la finance et leur donner le goût du risque et d'entreprendre. Cela paraît facile, mais dans un pays où un gros tiers des jeunes souhaitent devenir … fonctionnaires, ce n'est pas gagné d'avance.

        Il préconise aussi de favoriser la mobilité: j'ai déjà eu l'occasion de dire ici même qu'en France il est mal vu de changer de profession: les professeurs, les médecins, les avocats, les ingénieurs etc… doivent rester ce qu'ils sont jusqu'à la retraite. Sinon, ce sont des  touche à tout, des eclectiques etc…

        Pour dynamiser tous les secteurs de la recherche, JA propose de conclure des contrats renouvelables de 4 ans avec les chercheurs qui seront évalués à ce terme. On voit d'ici le flot de protestations et la levée de boucliers…

        Bref, la philosophie et la tonalité générale du rapport sont à l'image de leur rédacteur et principal inspirateur: mobilité, activité, résultats.

        La France profonde, suivra-t-elle? 

  • Gaza, Nasrallah et Israël

     

        Se battre ou prendre soin de la population civile dont il a la charge? Tel est le résumé de la situation selon un porte-parole israélien. En effet, comment croire qu'un Etat voisin que l'on bombarde quotidennement vous fournira en fuel et nos nourriture, sans oublier les médicaments? Il y a là une offense grave non seulement au réalisme politique mais aussi au bon sens. Comment l'expliquer aux extrémistes du Hamas  qui se refusent à admettre l'évidence: Israël est là, et bien là, rien ne pourra le chasser de sa terre ancestrale.

        Mais quand on lit une interview parue dans le journal Le monde il y a un ou deux jours, on a du mal à comprendre: un jeune terroriste qui affiche sa volonté de lutter jusqu'à la mort, affirme que les Israéliens, fuyant la ville bombardée de Sederot, refluent vers le nord où, proclame-t-il, le Hezbollah libanais les attend… Ils sont donc, jubile-t-il, pris en tenaille et finiront par quitter la région!!

       C'est assez incroyable et pourtan,t c'est de ce genre de rhétorique guerrière que le Hamas gave les pauvres habitants de Gaza: à preuve, l'incursion que quelques miliers d'entre eux ont effectué en territoire égyptien pour fuir l'enfer du Hamas. Et pourtant, il n'est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir…

       Encore un mot du Hezbollah et de son chef qui s'est livré à un sinistre décompte des restes de soldats israéliens disparus ou morts lors de la guerre du Liban. J'ai peine à relire ce décompte sinistre et macabre de membres, de squelettes et autres détails inimaginables.

       Quand on vous dit que cette affaire là ne cessera jamais…
     

  • Où est passé l'esprit d'Anapolis?

     

        Quand on voit que chaque jour qui passe apporte son lot de morts et de bombes au Proche-Orient, on constate que nos prédictions n'étaient pas si pessimistes que cela… Mais que faire? Comment faire comprendre au Hamas qui a fait sécession et qui risque donc, de ce fait, de compromettre la survenue d'un Etat palestinien, qu'il est dans son intérêt bien compris de coopérer, de réintégrer le giron du président Abbas et de cesser ses surenchères aussi insensées que dangereuses.

        Comment pratiquer une telle politique quand on voit, sans être Chruchille ni de Gaulle, que seule est pratiquable la voie de la négociation avec Israël, que quelques roquettes de ci de là ne mènent à rien et que cela donne à Israël le prétexte de réagir encore plus fortement.

     Le problème est que le Hamas est pris au piège de sa propre surecnhère: chaque matin que Dieu fait, il lui faut justifier aux yeux des gazaouites le pourquoi de sa sécession. Et celle-ci se fonde exclusivement sur le refus de négocier avec l'(Etat juif. lequel est en position de foce et n'entend pas laisser une parcelle, même infime, de son territoire, sous le feu des agresseurs. 

     Le Hamas aurait dû se méfier lorsque le gouvernement de Jérusalem a déclaré la bande de Gaza entité hostile. Pris dans leur phraséologie guerrière, leurs dirigeants n'ont pas réalisé à quel danger ils s'exposaient.

     Imaginons, ce qu'à Dieu ne plaise, qu'une entité hostile se mette à bombarder la ville de Strasbourg à partir de Kehl, que ferait alors le gouvernement français? Il neutraliserait les sources de feu…

     Le bons sens porévaudra-t-il un jour dans cette région du monde?