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  • ordoue- Compostelle : le déroulement d’un colloque en Andalousie

    Cordoue- Compostelle : le déroulement d’un colloque en Andalousie

    C’est une excellente idée qu’ont eu les organisateurs de cette belle manifestation ! Réunir à Cordoue, au cœur de cette cité andalouse, des marcheurs, c’est-à-dire des hommes et des femmes voulant aller jusqu’au bout d’eux-mêmes, et des penseurs, des philosophes, des hommes et des femmes qui réfléchissent sur la grande expérience qui a réuni, en ces lieux, il y a près d’un millénaire des penseurs des trois grandes religions-cultures, comme Averroès, Maimonide et le roi Alphonse X .

    Le colloque fut très dense et chacun est reparti plus riche qu’il n’était venu. A côté des tables rondes, des communications et des témoignages, il y eut des visites d’expositions, des concerts et des réceptions au cours desquelles les participants ont pu se rencontrer, confronter leurs opinions… mieux se connaître et aussi, peut-être se comprendre.

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  • Renvoyer de Suisse les délinquants étrangers ?

    Renvoyer de Suisse les délinquants étrangers ?

     

    La nouvelle a fait grand bruit mais cette fois ci elle n’a pas suscité de violentes controverses ni un profond émoi en dehors des frontières suisses. Au fond, les gens ont le droit d’éloigner de chez eux ceux qui ne font pas partie de leur communauté nationale et se rendent cependant coupables de crimes et de délits particulièrement graves.

    La première des règles quand on est chez les autres est de respecter les lois du pays et de veiller à ne pas molester ses habitants. Malheureusement, une certaine idéologie a condamné toute mesure de protection des gens en la faisant passer pour un délire sécuritaire… Ou mieux encore, en parlant de xénophobie.

    Hier soir, j’ai vu sur la chaîne LCP une interview intéressante d’un ancien ministre, Lionel Stoléru, qui parlait de cette barrière, de ce seuil sociologique qui interdit d’accueillir plus d’étrangers de certains pays. Il notait que ses propres parents étaient des juifs roumains venus s’installer en France. La suite est connue ; il a réussi à être diplômé des meilleures grandes écoles et est même devenu ministre de Valéry Giscard d’Estaing… Selon lui, les disparités culturelles vont rendre très difficiles l’immigration dans une Europe désormais saturée et peu désireuse de s’ouvrir plus : on l’a bu dans la quasi totalité des pays de l’Union Européenne, y compris chez ceux qui avaient jadis une réputation d’amitié et d’accueil pour les ressortissants du tiers monde.

    En fait, c’est l’accueil des étrangers de pays pauvres ou de cultures non européennes qui n’était pas au point. Quand reçoit les gens, on les éduque, on leur transmet quelques règles, surtout quand ils viennent d’horizons différents des nôtres.

    Trois principes au moins devraient leur être rappelés, voire tout simplement inculqués :

    a) l’égalité absolue entre l’homme et la femme

    b) le rejet de tout exclusivisme religieux

    c) le respect des règles, de la politesse et du savoir-vivre

    Personne ne peut être admis dans un pays, un cercle, une entreprise, ou tout autre groupe humain, sans cela.

    Le problème est que l’initiative de cette votation est un peu entachée de xénophobie en raison de la nature même du parti qui l’a proposée et fait triompher.

    En fait, l’humanité est appelée à fusionner, à ne former qu’une seule famille : mais cela n’arrivera qu’au terme d’un long processus. Et d’ici là, il faut respecter des lois qui s’imposent à tous.

     

  • Ce matin, les restos du cœur

    Ce matin, les restos du cœur

     

    Lorsque Coluche avait lancé son mouvement de solidarité avec les plus démunis et les économiquement faibles, il pensait que cela durerait une année ou deux. Or, cela fait à présent plus de vingt ans que cette assistance est apportée aux victimes de la crise et du chômage. En écoutant ce matin les informations et en parcourant la presse, je relève que les volontaires s’attendent à un afflux toujours plus grand de demandeurs d’aide d’urgence qui ont besoin de ces restaurants du cœur pour survivre.

    Il y a aussi les rigueurs hivernales et l’ambiance de sinistrose que la presse encourage, qu’elle le veuille ou non. La baisse des températures, le caractère interminablement sinistre de ce mois de novembre, les routes enneigées ou simplement impraticables, tout ceci contribue à créer un climat, peu propice aux forces de la joie et du bonheur.

    Sans même parler des sondages dont on nous gave jour et nuit : le dernier, celui de ce marin, nous informe que 53% de Français ont décidé de réduire leurs dépenses pour les fêtes de fin d’année. Mais comment en être sûr ? Les magasins sont de plus en plus bondés, les étalages de plus en plus fournis.. Qui croire ?

    En tout état de cause, il faudrait que les files d’attente devant ces restos du cœur diminuent au lieu de progresser. Le problème est qu’un telle demande est condamnée à rester à l’état de vœu pieux. La crise, le chômage, le découragement…

    Jadis, la religion voliat au secours du pouvoir en donnant un sens à la vie, en insufflant l’espoir de jours meilleurs. Aujourd’hui, nous n’avons même plus cette béquille pour avancer, que dis-je, pour tenir debout. Faut-il tout réinventer ? Oui, mais comment ?

    En tout état de cause, ces restos du cœur ont le mérite d’exister. Quand je pense que c’est un saltimbanque qui en eut l’idée et non un énarque…