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  • Nicolas Sarkozy, superstar




    On s'étonnera peut-être un peu de voir combien le nouveau président de la république française occupe les devants de la scène. Depuis son élection, et plus encore depuis son entrée en fonctions, un net activisme est perceptible qui tranche singulièrement par rapport à son prédécesseur. Quand on regarde et écoute le nouveau président, on ne peut s'empêcher de comparer les deux styles et les deux méthodes: alors que l'ancien président se murait dans son palais, s'économisait comme s'il ne cherchait qu'à durer, le nouveau donne l'impression de vouloir agir, encore et toujours agir.

    Hier, c'est un véritable discours de politique générale qu'il a tenu devant tous les parlementaires et les membres du gouvernement réunis au grand complet. On avait l'impression que l'homme était plus proche, sans masque ni apprêt. Plus réel aussi.

    Alors que les Français préparent traditionnellement leurs vacances estivales qui sont, pour eux, aussi sacrées que le repos dominical, le Président Sarkozy rappelle chaque jour que les vacances sont là pour tous, sauf pour lui, qu'il est là pour travailler et changer les choses… Pad question de laisser démobiliser. Cela fait des lustres qu'on n'avait pas connu pareille activité une veille de 14 juillet

    Le travail: ce mot a été répété trente-quatre fois hier après-midi par le prédident. Comme, du reste, la phrase: je prends mes responsabilités.

    Si le Président tient ses promesses -et tout semble indiquer qu'il les tiendra- la France ne ressemblera plus, dans six mois, à un paysage connu. Contrairement à son prédécesseur qui s'était laissé aller à un rythme plus calme, le nouveau président arrache le pays à sa douce torpeur: de nouvelles mesures fiscales, la suppression des droits de succession, la défiscalisation des heures supplémentaires et du travail des étudiants, la réforme des universités, une meilleure justeice, une sécurité améliorée, une politique migratoire plus reserrée, bref aucun secteur n'est oublié.

    Hier, par exemple, le Président a président le conseil des ministres, a réuni les parlementiares et donné, dans la foulée, une conférence de presse. Et ce matin, il part pour deux jours à Bruxelles pour le sommet européen… Quele train d'enfer!

    Le Président , lui, tiendra. Espérons seulement que les Français suivront.

  • Le cas d'Alain Juppé



    BLOG

    Existe-t-il un mauvais sort, une fatalité en politique ? On pourrait le croire en réfléchissant sur le cas d’Alain Juppé, ancien Premier Ministre, ancien ministre des affaires étrangères, ancien Ministre d’Etat chargé de l’écologie, de l’aménagement et du développement durables… Brillantissime pour les uns, psychorigide pour les autres, M. Juppé n’a jamais eu de chance. Et c’est dans un esprit de grande compréhension que nous rédigeons ce papier, un peu comme un hommage à un homme qui avait relevé le défi du destin, destin qui le poursuit jusqu’à ce dimanche fatidique du 17 juin, au cours duquel une candidate inconnue du parti Socialiste, Madame Delaunay lui a ravi son poste de député à moins de quatre cents voix
    La politique est un jeu cruel, elle ne connaît pas d’amitié mais seulement des rivalités et des concurrences et n’a qu’une règle : gagner, se faire élire, battre les autres.
    On peut, cependant, s’interroger sur certains calculs pré-électoraux qui nous conuit à la situation dans laquelle nous nous trouvons ; alors qu’on savait bien que le seul candidat menacé parmi les ministres n’était autre qu’Alain Juppé, on décida qu’un échec entraînerait eo ipso le départ du gouvernement. Auparavant, il y eut cette mention quelque peu imprudente de la TVA sociale sur laquelle l’opposition –et c’est son rôle- sauta à pieds joints. La suite ne se fit point attendre : échec, annonce de démission et départ… Et selon M. Raffarin qui s’y connaît, une telle bévue fit perdre plus de 60 députés à l’UMP !
    Une autre issue était-elle inconcevable ? Constitutionnellement, le Président de la République peut refuser une démission ou la remettre à plus tard. On aurait alors évité un grand remaniement et le départ de celui qu’il faut bien considérer comme le meilleur de la classe. Ces meilleurs qu’on l’on sacrifie toujours injustement car ils font de l’ombre.

  • L'avenir de la Palestine…



    Que va-t-il se passer dans les territoires palestiniens? Les récents développement laissent augurer un avenir plutôt sombre pour des populations durement éprouvées par la guerre, le blocus et l'isolement. Et voici qu'aujourd'hui ces Palestiniens qui n'ont pas d'Etat héritent de deux gouvernements qui s'excommunient…
    Comment en sommes nous arivés là? Il est indéniable que la main de l'Iran est bien présente et que la Syrie, elle-même inquiète de se voir reprocher son rôle dans les troubles qui secouent le Liban, partage, pour une large part, la même responsabilité.
    Pour Israël, la conséquence pourrait être dramatique: avoir une frontière commune avec un gouvernement palestinien qui administre la bande de Gaza, en étant aux ordres de la faction dure de Téhéran. On aura noté aussi que c'est un général, auréolé de larges victoires par le passé, qui hérite du ministère israélien de la défense. Cette nomination pourrait bien changer la donne en profondeur: Ehud Barak connaît bien Tsahal, il a été successivement chef d'Etat-Major, ministre de l'Intérieur, ministre de la défense et premier ministre. Enfin, c'est lui qui avait décidé d'évacuer le sud du Liban en 2000…
    Que proposera-t-il de faire? Il est vrai que par son extérmisme le hamas vient de donner au Président Abbas et à son mouvement le Fatah l'occasion rêvée de réclamer l'appui politique des USA et le soutien militaire d'Israël pour reconquérir la bande Gaza. Une fois de plus, les ultras n'ont pas compris qu'avant d'agir il faut toujours penser au jour d 'après, the day after…
    Sans argent ni fourniture d'énergie, reconnu par personne, exception faite de ses parrains syrien et iranien, le Hamas va être acculé. Mais cédera-t-il sans combattre? C'est très peu porbable…
    C'est donc une nouvelle fois le peuple palestinien qui va souffrir des divisions sempiternelles de ses dirigeants. Il est temps que les grandes puissances se saisissent de ce problème gigantesque que posent les régimes islamistes radicaux dans le monde: il faut développer de nouvelles approches, mieux excpliquer et faire triompher le plus possible les régimes démocratiques dans ces régions du monde.
    Tant que cela ne sera pas fait, nous n'aurons pas la paix. Qu'attendons nous pour agir?