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Les résultats du second tour des élections législatives françaises suscitent un certain nombre d’interrogations, même si les premiers commentaires, centrés exclusivement sur des prévisions -de sondages- incontrôlées, pour ne pas dire aventureuses, expliquent en partie ce qui s’est passé.
Une brève rétrospective s’impose : après des années d’immobilisme et de stagnation, de négligence de la politique intérieure au profit du vaste monde international, un homme, encore jeune, bouscule les habitudes et les hommes pour s’imposer largement à la tête de l’Etat. Nicolas Sarkozy, on l’aura compris, veut avant tout rénover la France et celle-ci, séduite par son allant, son énergie et son dynamisme l’a bien élu.
La seconde phase se passe plutôt bien, pour ce qui est de la première manche : environ 100 députés UMP élus dès le premier tour et une droite confiante, sûre d’elle-même, malgré les mises en garde du Premier Ministre François Fillon… Intervient alors une incroyance inadvertance : on se met en parler, sur els ondes et à la télévision de TVA sociale, thème jadis proposé par le socialiste Dominique Strauss-Kahn mais aussitôt dénoncé par les ténors du PS, notamment Laurent Fabius, puisqu’il est désormais repris par la droite… La suite est évidente : comme pour le référendum concernant la constitution européenne, une campagne est lancée qui montre bien, une nouvelle fois, que les Français aiment le changement sans vouloir changer…
Il demeure que la majorité présidentielle a gagné les élections mais comme ce fait n’a pas l’ampleur escomptée, on parle d’une demi victoire…
Les leçons à tirer sont de deux ordres : la communication politique, notamment ministérielle, est délicate et représente une arme à double tranchant. Et, enfin, les medias qui avaient annoncé le résultat des sondages comme s’il s’agissait de données concrètes et avérées ont occulté la nature même de l’enjeu. En faisant oublier un principe bien connu : une élection n’est jamais gagnée d’avance…
Le point positif, c’est que la démocratie a fait des progrès : sans gêner le président Sarkozy, l’opposition pourra faire son travail qui est de proposer des réformes et de talonner le pouvoir.
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L'instabilité chronique du Proche Orient
Que se passe-t-il au Liban et en Palestine? Les troubles succèdent aux troubles, les malheurs aux malheurs et tout espoir de paix s'éloigne dangereusement. Est ce que cette région du monde, où l'humanité pensante et croyante a fait ses premiers pas, est désormais condamnée à des drames incessants? Comment se fait-il que depuis des décennies, le calme ne soit jamais vraiment revenu dans cette région?
Avant, on mettait en avant l'héritage de la colonisation. Depuis quelque temps, on se réfugiait derrière le conflit israélo-arabe, et, par la suite, israélo-palestinien. Il y a peu, c'est la mondialisation qui était montrée du doigt. Bref, quels que les motifs invoqués, nous ne parvenons pas à trouver le fil d'Ariane, susceptible de nous aider à remonter des effets à la cause ou aux causes…
Que faire? L'ONU ou l'Europe, peut-elle rester les bras croisés à comptabiliser les morts et à voter des aides d'urgences aux populations si durement éprouvées? Il faudrait peut-être engager une entreprise de longue haleine visant à rapprocher les cultures, à instaurer un authentique dialogue entre les hommes de sensibilités et de religions différentes afin de déplacer le problème du plan politique ou plan humain et humanitaire.
Le plan de coopération euro-méditerranéen lancé par Nicolas Sarkozy le soir même de sa victoire ne doit pas rester lettre morte: il faut aider les pays en voie de développement, les contraindre (s'il le faut) à respecter chez eux les règles décmoratiques et fixer sur place leurs nationaux qui ne parviennent pas toujours à s'intégrer correctement dans les pays occidentaux où ils viennent grossir le sous prolétariat des grandes villes. Y parviendrons nous? Nous ne perdons rien à essayer… -
Le Darfour
Le récente visite du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, au Darfour revêt une importance particulière. Avec plusieurs centaines de milliers de morts et pas loin de deux millions d'êtres humains déplacés, cette tragédie ne peut plus durer. on en parle sans agir vraiment depuis le temps où M. Colin Powell était secrétaire d'Etat des USA!
Aujourd'hui, il faut agir et mettre à l'abri ces hommes et ces femmes livrés sans défense au bon vouloir de leurs agresseurs. C'est à l'ONU de prendre des mesures, y compris coercitives à l'égard du Soudan qui devrait user de sa souevraineté dans le bon sens: c'est-à-dire mettre fin aux exactions dont sont victimes des populations civiles.
Le droit d'ingérence, c'estg aussi cela.