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  • La France et l'équilibre budgétaire

     

      La France pourra-t-elle tenir son engagement vis-à-vis de l'Europe et ramener son déficit à un niveau acceptable pour l'Union? On peut se poser la question, surtout après les interventions du Président Trichet de la BCE et celles -renouvelées ce matin- du Premier Ministre François Fillon…

      Nul ne niera les louables efforts du président et du gouvernement pour réveiller le pays mais il faut bien reconnaître que le mal français (déficits accumulés, refus de la réforme, inadaptation des récettes et des dépenses) est profondément enraciné dans les mentalités…

      Il serait peut-être sage d'amorcer graduellement des réformes en instaurant une phase intermédiaire pour permettre à ceux qui sont encore en activité de prendre leur retraite.

     Un trop grand choc provoquerait une forte réaction. Ce n'est pas ce dont la France a besoin.
     

  • La déclaration de Monsieur François Fillon

     

     

        Je suis à la tête d'un Etat en faillite… Voici une déclaration qui a l'avantage de la clarté! Pourquoi avoir fait une telle déclaration? Probablement pour administrer un électrochoc à la France profonde qui ne souhaite pas renouer avec les grèves de l'automne de 1995, lorsque le premier ministre de l'époque Alain Juppé avait tenté de réformer les régimes spéciaux des retraites…

       Ce qui frappe, c'est le caractère inattendu de cette réaction du premier ministre, lequel nous avait habitués à plus de discrétion. Est-ce le prélude à un chanement dans la politique de communication de Matignon? Est-ce une façon d'annoncer un imminent plan de rigueur? Nous ne tardrons pas à être fixés.
     

  • La presse française joue à se faire peur…

     

      Ainsi donc, tous les ingrédients seraient réunis ou en voie de l'être pour donner une situation aussi explosive, au plan social, qu'elle le fut en hiver 1995 sous Alain Juppé, alors Premier Ministre! Nous serions menacés par l'effet 95, énoncent nos commentateurs politique, immédiatement repris par tous les seconds couteaux de la presse écrite ou télévisuelle.

      C'est oublier que plus de 70% des Français ont trop souffert de ces grèves à répétition, de ces occupations d'usine, de ces barrages sur les routes, dès qu'une mesure un tant soit peu impopulaire, est prise.

      La modernisation de la France et de ses rapports sociaux, c'est aussi cela. REmettre de l'ordre, c'est bien gérer. IL faut combattre le chômage, combattre l'immigration clandestine, réuler le regroupement familial, être comptable des dedniers de l'Etat.

      Autant de réformes que le nouveau pouvoir souhaite mencer à bien dans des délais raisonnables. Dans la mesure où les règles du dialogue social sont respectées, qui pourrait le lui reprocher?

      C'est peut-être aussi la fin ( cette fois ci pour de bon) de l'Etat providence à la française, d'un modèle social, certes, incomparable mais tout aussi ingérable…