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  • Justice et politique

     

     

      La saga politico-judiciaire continue pour Dominique de Villepin. Cette affaire dite Clearstream a le don d'agacer ou d'amuser les Français qui ne comprennent pas vraiment que l'on continue de susciter leur curirosité, comme pour détourner leur regard des vrais problèmes de la vie vie quotidienne.

      Quel intérêt avons nous à voir notre ancien premier ministre convoqué régulièrement au pôle financier de Paris, à le savoir soumis à un contrôle judiciare praticulièrement dur?

       Sans faire le moins d monde injure à la justice qui doit être respectée, on peut parier, dès à présent, que la justice ne saura jamais le fin mot de l'affaire… En revanche, les politiques devraient prendre leur courage à deux mains et réduire cette affaire à ses dimensions réelles: une opération mal montée, destinée à règler des comptes politiques entre factions opposées…

      Cette opération ou simplement ses conséquences font malheureusement partie des mœurs politiques à chaque consultation électorale importante. Celle-ci met en présence des personnalités ou des intérêts particulièrement importants.

      Peut-être faudrait-il donner des mœurs poitiques une autre image… Tout le monde y gagnerait. Il est vrai aussi, cependant, que la justice ne peut pas rester les bras croisés devant ce type d'affaires. Il convient donc de trouver un moyen terme entre la justice-spectacle et la justice-revanche…

      Le chanyier des réformes, la lutte contre les déficits, le compbat contre le terrorisme international, la réduction des inégalités etc… autant de défis exaltants sur lesquels il convient de se concentrer.

     

  • L'incrusion des avions israéliens en Syrie

     

     

      Curieuse intervention des avions de chasse de Tsahal dans l'espace aérien syrien… Venus probablement de leur base en Turquie, puisqu'un accord existe entre l'armée turque et Tsahal, les avions ont bien dû effectuer une mission en Syrie, mais laquelle? C'est là que le mystère s'épaissit au fur et à meusre que l'on tente de le percer.

      Attaque d'un convoi d'armes destinées au Hezbollah au Liban? Prise de photographies aériennes de sites nucléaires syriens ou irano-syiens, intimidation des autorités de Damas ou test de la défense anto-aérienne ?

      Ce qui est frappant, c'est le silence obstiné de l'état-major israélien alors que les Américains ont, de leur côté, confirmé avoir eu connaissance de cette incursion.  Cette situation ouvre tout un champ de spéculations sur une éventuelle action coordonnée entre les deux armées contre des objectifs soit suriens, proprement dits, soit iraniens. Et dans ce dernier cas, toutes les inquiétudes sont permises…
     

  • Dépnéaliser le droit des affaires…

     

       Cette expression est visiblement malheureuse car elle donne l'impression, surtout à des esprits français, qu'une catégorie de citoyens, les entrepreneurs en l'occurrence, vont jouir d'un statut d'exception alors que tous sont égaux devant la loi. Dans un pays où la population confond volontiers égalité avec égalitarisme, il fallait se méfier et ne parler que de simplification.

       Chacun connaît la différence entre le code civil et le code pénal: les condamnations émanant du premier sont, pour ainsi dire, bénignes, les secondes sont particulièrement infâmantes et inscrites au casier judiciaire.

      Or, nous avons connu une génération de juges post soixante-huitards qui se targuaient de rendre la justice en incarcérant le plus de patrons possible. Certaines fois, la mise en détention pouvait se justifier, d'autres fois elle n'était que l'expression criante d'une rvanche judiciare d'une classe sociale sur une autre classe sociale. Un procureur d'une grande probité a même parlé d'une détention-pression…

      Or, comme le rappelait un excellent magistrat de la cour de cassation aujourd'hui décédé, Jean-François Burgelin, le juge n'est pas un justicier; et ce grand magistrat, catholique pratiquant, ajoutait qu' il lui est souvent arrivé d'acquitter des prévenus, faute de preuve, alors qu'il était conviancu de leur culpabilité. Il n'a donc pas soumis les faits ou les lois à sa propre subjectivité ou à ses opinions politiques.

      Il faut espérer que cette attitude prévaudra seule et que justice sera faite sans acception de personnes ni dureté excessive.