Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Lévolution du monde arabo-islamique depuis le 11 septembre 2001

     

       Dans une tribune bien charpentée comme à l'habitude, publiée dans le Monde du 8-9 septembre, Antoine Basbous analyse l'évolution du monde arabo-islamique depuis la catastrophe du 11 septembre 2001. Il est difficile de dire que l'Occident ou le président Bush ont échoué dans leur lutte contre le terrorisme car il est encore trop tôt pour tirer des conclusions.

       Conclure des attntats quotidiens en Irak à une défaite de la stratégie américaine en Mésopotamie  est erroné.  Si les chiites et les sunnites ne s'entretuaient pas du temps de Saddam c'était uniquement parce que celui-ci les contrôlait d'une main de fer et n'hésitait pas à faire des bains de sang au moindre soulèvement.

      Mais ce qui est plus grave, c'est plutôt l'extrême faiblesse des régimes arabes ou musulmans soutenus par les USA. Est-ce la faute des Américains? Nullement. Si les régimes pro-occidentaux sont mal assurés et faibles, à qui la faute?  C'est pourtant le cas de Karzaï en Afghanistan, de Abbas en Palestine, de Musharraf au Pakistan, de Maliki en Irak…

       On fait avec ce que l'on a. Et nécessité fait loi. Mais l'avenir est incertain.
     

  • Les racines chrétiennes de l'Europe

     

       Voici un thème récurrent et qui connaît de nouvelles variations avec l'avènement de tout nouveau souverain pontife. Est-ce mal? Non point. C'est tout à fait légitime, l'Europe ayant une religion fondatrice, le judéo-christianisme ou le christianisme tout court.

         L'Europe, comme disait Renan au cours du XIX e siècle, suit une religion sémitique donc non indo-européenne. L'Orient, ajoutait-il, voit nâitre des religions tous les jours, l'Occident n'a jamais vu la moindre religion naître das son orbis…

         La frilosité de l'Europe en matière religieuse s'explique assez bien: alors que dans les pays arabo-musulmans, l'expansion religieuse (e;g. le prosélytisme chrétien) est banni ou, à tout le moins, sévèrement contrôlé), l'islam peut s'étendre à sa guise en Europe. Nous en voulons pour exemple le désarroi des autorités allemandes, aux prises avec une vague de terrorisme islamique mais incpables de dire combien d'Allemands de souche sont passés à la religion de Mahomet.

       Vivons nous une islamisation de l'Europe, comme l'affirment avec force les partisans d'une manifestation anti-musulmane en Belgique?  Il faut faire preuve de prudence mais aussi de lucidité:les pays arabo-musulmans doivent permettre qu'on fasse chez eux ce qu'ils tentent de faire chez nous. Ceci n'est pas une revendication épidermique mais le sentiment communément répandu.

     L"islam comme toutes les autres religions monothéistes a un bon fonds, celui de la fraternité d'Abraham. C'est sur cela qu'il faut insister pour que l'opinion perçoive mieux le changement.

      La saint Père a donc raison de souligner une évidence historico-religieuse: ce continent est accueillant mais doit rester lui-même. Il n'est pas une terre de conversion. Au risque de provoquer une violente réaction auctochtone, ce qui serait éminemment regrettable.
     

    Lien permanent Catégories : Religion
  • Les réformes en France

     

        Ce pays est absolument unique au monde: alors que l'unanimité se fait auour de la nécessité d'introduire des réformes (les régimes spéciaux, le système de santé, la YVA sociale, etc…) des voix s'élèvent pour mettre en garde, voire menacer des pires conséquences si les réformes envisagées étaient effectivement engagées…

     

       On croit vraiment rêver! Mais que faut-il donc attendre pour que l'on accepte sans trop de vagues que la France puisse enfin se mettre au diapason des autres pays. Si l'on continue dans cette voie, nous allons recreuser l'écart avec notre puissant puissant voisin allemand et accumuler les retards. La raison: l'Allemagne est parvenue à introduire des réformes de fond en optant pour un gouvernement de grande coalition … En France, nous avons l'ouvreture, mais cela ne suffit pas. Il faut plus d'adhésion de la population. Une population qui comprenne enfin que ce n'st pas une solution viable que de toujours remettre les choses à plus tard.