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  • Nicolas Sarkozy et la refondation du dialogue social

     

      Peut-on réformer la France? Doit-on réformer la France? A l'évidence, oui, si l'on a bien perçu le message du discours prononcé hier par le Président de la Répubplique. C'est à une véritable refondation que se livre Nicolas Sarkozy qui a bien compris la nécessité d'aller vite, de bousculer un peu les partenaires sociaux, de faire maigrir la fonction publique en la payant mieux, en une phrase, de forcer la France à être enfin en accord avec son temps.

      J'ai eu l'occasion, il y a une quizaine de jours de participer à un déjeuner qui réunissait les membres d'une importante délégation d'un grand pays européen, en visite officielle à Paris. Leur responsable m'a confié  en aparté que la France ne pourrait plus atteindre ses objectifs en dehors du cadre européen. En clair, que la France n'avait plus les moyens de faire cavalier seul, qu'elle devait tenir compte des réalités et ne plus rêver de je ne sais quelle exception française. Donc plus d'écart par rapport à la limite du défici natioanl, plus d'exception à la règle…

      Nicolas Sarkozy ne l'a pas seulement compris, il traduit cette prise de conscience dans les faits. Mais aura-t-il les mains libres? Il faut le souhaiter pour le bien de la France et des Français. Mais ce sont les prochaines semaines qui nous le diront.
     

  • La France, l'ADN et le regroupement familial

     

       On dit souvent qu'on n'arrête pas le progrès. Mais le progrès doit avoir une orientation, une direction. Il doit préserver la dignité humaine… Nous voulons parler des tests ADN auxquels seront censés se soumettre ceux et celles qui souhaitent s'installer en France à la faveur du regroupement familial.

       Dans tous les cas de figure, il convient de se garder des tabous idéologiques et de considérer la réalité dans son ensemble: s'il paraît quelque peu déplacé d'en venir à de tels tests (qui, en soi, n'ont rien de dégradant) il convient de rappeler que la préoccupation du gouvernement français est d'inverser les flux migratoires et de remettre de l'odre dans l'application d'une mesure qui se voulait une marque d'humanité (permettre à des travaillerus étrangers de vivre dans leur cadre familial) mais qui fut dévoyée et qui a donné lieu à tant d'abus. Le souci du gouvernement est donc légitime

      Les pays dont les citoyens sont concernés sont honorables et leurs cndaidats à l'émigration méritent d'être traités avec dignité. Mais les papiers délivrés ne sont pas toujours fiables et les mœurs sur place ne correpondent pas toujours à nos critères européens: il y a les familles nombreuses, la polygamie et surtout la nécessité d'avoir des logements convenables et les ressources pour subvenir aux besoins de telles familles… Or, les conditions pour cela sont de plus en plus dificiles à réunir.

       En fait, le pays ne peut plus accueillir et intégrer à un rythme soutenu des gens qui sont de plus en plus nombreux. Il nous faut le dire et le reconnaître, tout en continuant d'aider, par d'autres moyens, des hommes et des femmes qui méritent notre respect et notre sympathie.

     

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       Cette semaine, le président Sarkozy devrait prononcer au moins trois discours et peut-même donner une interview à la télévision! Quand on pense au rythme de son prédécesseur, on croit rêver tant le vertige est grand!

      Comment expliquer cette boulimie? Nicolas Sarkozy a longtemps rongé son frein au cours des dernières années Chirac et il a pu, aux différents postes quil a occupés, mesurer ce qui lui est apparu comme des insuffisances notoires de son prédécesseur. Lequel rentrait sagement dans son palais chaque fois qu'une réforme, pourtant nécessaire, faisait des vagues. On l'enterrait purement et simplement. Mais alors on achetait la paix sociale au prix d'un retard croissant de la France et d'un creusement alarmant de ses déficits…

      Le vécu et le penser des hommes nous éclairent souvent sur leur leur façon d'agir: Jacques Chirac fut traumatisé par mai 68 et l'hiver 95, deux événementsd qui n'impressionnent pas le président Sarkozy. Et c'est heureux.

      Il y a aussi une constante de la politique française: le pays étant naturellement rétif aux réformes, il faut les faire vite et passer le reste du temps à les asseoir, à les faire accepter par l'opinion.