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  • Le programme Kalima (parole) d'Abu Dhabi

     

        C'est très bien de constater qu'un émirat pétrolier du Golfe, croulant sous les pétrodollars, se lance de manière réfléchie dans cette grande aventure culturelle qui consiste à emprunter des œuvres d'art aux grands pays européens et de lancer le programme ambitieux kalima.

        De quoi s'agit-il? L'émirat veut traduire chaque année près de 100 œuvres de la littérature et de la philosophie occidentale en langue arabe.

      C'est peut-être le meilleur fortifiant du dialogue des cultures qui peine à s'engager: je rappelle à ce sujet que Monsieur Barroso, aidé de son conseiller spécial le professeur Dusan Sidjansky de Genève, vient d'éditer un volume d'actes d'un colloque tenu à Lisbonne en 2004 sur le dialogue des cultures. (Bruxelles, Bruylant, 2007; collection du Centre Européen de la Culture)

      Si cela continue, cette politique d'ouverture culturelle pénétrera enfin le monde arabo-musulman qui menace de sombrer dans une regrettable autarcie intellectuelle…  100 ouvrages chaque année, cela représente mille livres en une décennie, mille ouvrages qui trouveront leur chemin, depuis le petit émirat, jusque dans la plupart des pays du monde arabe.

     Une entreprise à encourager et à suivre…

     

    Lien permanent Catégories : Philo
  • Le mystère de François Bayrou

     

        Une récente page du journal Le Monde, consacrée dans son intégralité, à François Bayrou, aujourd'hui décrié et abandonné par tous (à l'exception notable de Marielle de Sarnez) braque de nouveau les projecteurs sur celui qui fit peser l'incertitude sur le résultat final de l'élection présidentielle en France…

      Le fondateur du Modem a été abandonné par ses plus fidèles lientenants, et tout récemment par Jean-Marie Cavada, devenu tête de liste UMP dans un arrondissement clé de Paris.

       Il y aun mystère Bayrou: la plupart de ceux qui ont travaillé avec lui disent pis que pendre de leur ancienne idole… _Versatilité du monde politique, cruauté congénitale des mœurs de ce même milieu qui crie toujours : malheur aux vaincus… Nul ne sait!

       Le phénomène Bayrou met au moins en lumière un trait caractéristique de la vie politique française: comme le président de la république est la clef de voûte des institutions de la Veme république, tout homme politique d'importance désireux de marquer son temps et donc de compter dans le jeu électoral doit, à un moment ou un autre de sa carrière, viser l'Elysée… Faute de quoi, il disparaît tout simplement de l'écran national.

      C'est peut-être là l'une des plus grandes perversions du système. Et c'est bien dommage.