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  • Hommage aux Harkis

     

      Après le discours de Constantine, adressé aux générations montantes d'Algérie, celles qui n'ont pas connu la guerre d'indépendance ni vu un seul soldat français sur leur sol, ce fut le tour, le soir même, d'un autre discours adressé à ceux des Algériens qui prirent fait et cause pour la France. Ce furent des suppéltifs musulmans, les Harkis, du terme arabe al-Harka, qui signifie  le groupe, la section d'intervention…

      Lorsque sonna l'heure de l'indépendance, des milliers de ces suppéltifs furent livrés à la vengeance aveugle des membres de l'ALN et du FLN. Je ne souhaite pas remuer le couteau dans la plaie puisque c'était la guerre, mais il faut bien reconnaître que ces massacres ( car c'en fut) ont creusé un fossé infranchissable entre la France et l'Algérie.

      Notre pays n'a pas tenu sa promesse en abandonnant ces hommes et leurs familles à la vengeance de leurs compatriotes qui leur firent payer de leur vie cette collaboration avec la France.

     Ceux qui eurent la chance d'être rapatriés furent parqués dans des camps du sud de la France et n'obtinrent la reconnaissance de la nation que du bout des lèvres. D'autre part, les visites qu'ils aimeraient effectuer en Algérie, leur ancienne patrie où vivent encore leurs proches, leur sont auqsi interdites… Il faut faire quelque chose.

      Nicolas Sarkozy a eu raison de comparer la réconciliation franco-allemande avec le rapprochement franco-algérien. Reste que pour s'entendre ou s'aimer, il faut être deux.
     

      

     

  • Ingrid, nous ne vous oublions pas…

     

      Le Président Nicolas Sarkozy a pris tout le monde de court  en envoyant un double message: l'un télévisé adressé au chef des FARC, l'autre, radiophonique adressé sur RFI à Ingrid B., sachant que même dans la jungle elle pouvait l'écouter.

     Ce sont des initiatives heureuses car elles prouvent que la raison d'Etat ne l'emporte pas toujours  et que, pour reprendre la phrase célèbre d'André Malraux, une vie n'est rien mais rien ne vaut une vie… Or la vie d'Ingrid et de ses compagnons d'infortune nous importe.

     Le président a dit au chef des FARC ce qu'il pensait de son idéologie et de ses méthodes mais il lui a aussi fait comprendre qu'il fallait libérer les otages et travailler à un règlement négocié avec les autorités colombiennes légales.

     L'appel sera-t-il entendu? Ingrid retrouvera-t-elle les siens à Noël? Ce serait magnifique. Cinq ans, loin des siens, c'est trop long. Aucune cause, si exaltante soit-elle, ne saurait justifier pareille angoisse.
     

  • Des enfantts: hyégiène ascolaire et alimentaire…

     

      Deux rapports, l'un strictement national et l'auteur, plus général, attirent notre attention. L'un, le premier, s'en réfère, à l'alimentation, est alarmant. Il signale des avancées inquiétantes sur l'obésité de nos enfants, exposés aux publicités alimentaires à la radio et à la télévision, vantant des mets trop sucrés et trop gras. Que ne ferait-on pas pour vendre?

       Quand je réalise qu'il s'agit de nos enfants, je pense (un peu méchamment) à Lénine qui disait en substance que les capitalistes, aveuglés par leur cupiidité, vendraient même la corde pour les pendre… Attenter à la santé des adultés de demain relève de la même stratégie. On constate l'apparition d'un nouveau type de diabète, celui du jeune, apparemment en bonne santé, mais en fait rongé par l'obésité!

        Il faut réagir, probablement même par la voie législative puisque les grands groupes alimentaires, de par le monde, ne sont pas des boy scouts et ne fléchiront que sous la menace de sanctions… C'est triste mais c'est ainsi.

      le seconde rapport classe les écoles françaises à une place peu honorable en ce qui concerne la lecture et l'écriture. Lors d'une interview sur France-Info, hier 4 décembre, vers 18h15, Luc Ferry, ancien ministre de l'éducation nationale, mettait en cause l'ancienne méthode éducative, ludique, héritée de l'esprit de mai 68.
     
        Il n'a pas tort. Quarante ans après, il est temps de tourner la page et de considérer l'apprentissage des structures de base comme un travail et non comme un jeu. Le sacre de l'enfant-roi est bel et bien terminé.