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  • POURRONS NOUS ENCORE MANGER DU POISSON ?

     

     

      POURRONS NOUS ENCORE MANGER DU POISSON ?
        Oui, aurons nous encore la possibilité de manger du poisson, cet met si nécessaire à l’équilibre alimentaire des adultes comme des enfants ? Ce ne sont pas les ressources halieutiques qui sont en cause, mais le prix des hydrocarbures, en l’occurrence le gasoil qui a presque doublé ! En effet, les marins pêcheurs vont chercher le poisson en haute mer, ils partent tôt le matin, certains reviennent au soleil couchant, d’autres, disposant d’un plus grand armement, partent pour des semaines…
        On sait que certains d’entre eux bloquent aujourd’hui des ports, voire des raffineries, ce qui est déplorable dans les coutumes sociales françaises. Nous n’avons rien contre les revendications catégorielles, surtout lorsqu’elles sont légitimes comme dans le cas présent, mais on ne devrait pas bloquer les raffineries. Car, demain, pourquoi pas les boulangeries, les pharmacies, pour faire plier un gouvernement quel qu’il soit… Mais passons.
        Le ministre de l’agriculture et de la pêche a pris les choses en main ; il a prévu un plan d’aide de 310 millions d’Euros dont seulement 230 millions ont reçu l’aval de Bruxelles. L’essentiel de cette aide doit contribuer à la modernisation de la flottille. C’est un pas important fait dans la bonne direction.
        Ce qui m’inquiète le plus, c’est le renchérissement du prix du poisson. Certains marchés parisiens vendent la sole aux cent grammes ! Sur la côte normande, à Deauville, une excellente brasserie, réputée pour ses poissons et fruits de mer, propose  la sole à … 45 euros !! Hier soir à Paris, dans un  petit restaurant de bonne qualité où j’ai mes habitudes, le chef est venu s’excuser de proposer la sole à un tel prix, littéralement exorbitant. Nous nous sommes rabattus sur la daurade, tout aussi bonne mais bien plus abordable.
        Mais je relève que si ce phénomène s’amplifie, bien des foyers modestes en seront réduits au poisson pané, ce qui n’est pas acceptable. Et que peuvent faire les gouvernements, quels qu’ils soient, là contre ? Rien.

     

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  • LES REFORMES EN FRANCE ; LES OGM ET LA REVISION CONSTITUTIONNELLE

    Cet après-midi et jusqu’à la fin de la semaine, au moins, si tout se passe comme prévu, les parlementaires français vont débattre de deux réformes importantes : les OGM et la révision de la Constitution.

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  • POUR OU CONTRE LES TRENTE-CINQ HEURES ?

    POUR OU CONTRE LES TRENTE-CINQ HEURES ?
        Oui, telle est bien la question qui se pose, singulièrement après l’apparente dissonance survenue hier entre les déclarations du Secrétaire général de l’UMP et son nouvel adjoint, membre du gouvernement et chargé, précisément, de la politique de l’emploi. Un mot tout d’abord sur cette dissonance : l’expression de deux opinions divergentes n’implique pas le désaccord mais plutôt la richesse du débat. Il est normal que les hommes débattent et qu’une autorité supérieure tranche. Les trente-cinq heures resteront donc la norme en matière de durée légale du travail.
        Qu’ont apporté ces fameuses trente-cinq heures, voulues jadis par les socialistes ? Dans l’esprit de leurs concepteurs, il s’agissait de contraindre (n’ayons pas peur des mots) les chefs d’entreprise à embaucher à tour de bras, afin de résorber le chômage qui devenait endémique, sans pouvoir vraiment licencier si la conjoncture  l’exigeait. Un dispositif compliqué parachevait le système en surtaxant les heures supplémentaires… Les socialistes croyaient mettre ainsi les chefs d’entreprise au pied du mur, oubliant un postulat de bas, à savoir que nous évoluons dans une économie libérale de marché. La réaction des entrepreneurs fut de changer de siège social, voire même de financiariser leurs actifs industriels : on vend tout, on récupère l’argent et on le place dans des valeurs boursières, de préférence, à l’étranger.
        Le gouvernement actuel a pris le contre pied de cette doctrine économique dirigiste : voulant pallier la désertification industrielle et rendre attractive le pays aux yeux des acteurs économiques, il a fait de l’adage travailler plus pour gagner plus le maître mot de sa politique. Et pour compter les heures supplémentaires défiscalisées, on se fonde sur la norme (de plus en plus théorique, des trente-cinq heures). Si vous travaillez plus, c’est-à-dire après les trente-cinq heures, eh bien, vous recevrez plus d’argent. Sinon, vous avez parfaitement le droit d’en rester là où vous êtes…
        Ceux qui prônaient le démantèlement de la loi voulaient administrer un électrochoc au pays, les autres font preuve de plus de pragmatisme et de prudence. N’oublions jamais la nature frondeuse du pays et de ses habitants.

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