Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Que penser des OGM ?

     

     

       Que penser des OGM ?
               Ces organismes génétiquement modifiés qui font couler tant d’encre mais aussi de salive plongent tout le monde dans la perplexité, voire dans l’embarras. Et le dernier en date n’est autre que le gouvernement français dont le texte de loi, pourtant âprement discuté pendant des mois, a été rejeté par l’Assemblée Nationale  à… une voix de majorité ! 136 contre 135, deux députés de l’UMP, le parti majoritaire, ayant opté pour l’abstention…
                Franchement, n’étant pas un scientifique, je n’ai pas d’opinion arrêtée sur les OGM. Même les scientifiques sont partagés : certains pensent que les OGM ne présentent aucun danger pour la santé publique, qu’il convient de nourrir l’humanité dans les décennies à venir et que la recherche, en tout cas, doit se poursuivre afin de ne pas accumuler les retards…
    A ces derniers,  les adversaires des OGM répondent qu’ils ne relayent en réalité que les arguments des lobbys des semenciers, que les OGM contaminent d’autres parcelles, saines, même situées à des kilomètres et que c’est mettre en danger la vie d’autrui, en tout cas, la santé publique, que de poursuivre dans cette voie…
    Ce qui frappe, on ne peut le nier, c’est l’inquiétude des députés UMP qui redoutent les réactions de leurs électeurs et se montrent, pour certains d’entre eux, peu enthousiastes à voter un texte si controversé.
    Que faire ? Je l’ignore. Mais le gouvernement, lui, sait ce qui lui reste à faire : dès aujourd’hui ou demain, la Commission paritaire va se réunir (7 députés et 7 sénateurs) pour décider de la suite. Qui sera sans surprise puisque  l’UMP est largement majoritaire.
    Ce qui est incontestable, c’est de poursuivre encore et toujours la recherche en s’entourant du maximum de conditions de sécurité.

     

    Lien permanent Catégories : Economie
  • LA MODERNISATION DE L’ECONOMIE FRANÇAISE

     

     

      LA MODERNISATION DE L’ECONOMIE FRANÇAISE
        Nicolas Sarkozy se rend dans la Vienne pour expliquer sa loi de modernisation de l’économie (LME). Il a visité une fabrique de yaourts et de produits laitiers. Mais il participe aussi à des tables rondes afin d’expliquer aux professionnels que les grandes surfaces peuvent contribuer à ce que tout le monde souhaite aujourd’hui en France : l’augmentation du pouvoir d’achat.
        Comme toujours en France, les avis sont partagés : certains s’alarment de voir que les grandes surfaces de 1000 m2 n’auraient plus besoin d’autorisation pour s’installer, ce qui devrait, de leur point de vue, sonner le glas du petit commerce. D’autres, au contraire, voient cette perspective d’un très bon œil puisque les prix vont nécessairement baisser. D’autres, enfin, redoutent de passer sous les fourches caudines des grandes centrales d’achat, lesquelles fixent les prix d’achat et se réservent de confortables marches bénéficiaires.
        Et, pourtant, elle tourne, disait le célèbre savant. Il faut que cela tourne et il faut que les Français en aient pour leur argent. Espérons donc que cette smure, jointe à d’autres, finira par changer la donne.

     

  • L'immigration et l'identité européenne

        Au vu de ce qui se prépare en Italie, on ne peut ignorer un vigoureux raidissement des Européens, même les plus méridionaus et les plus accueillants, à l'égard de l'immigration illégale et parfois, hélas (mais pas toujours) criminogène. De quoi s'agit-il? Le nouveau gouvernement italien, sous la direction de Silvio Berlusconi, s'apprête à faire voter une loi qui crée un délit d'immigration illégale, assorti de peines plutôt lourdes. Pourquoi ce soudain revirement et comment s'explique-t-il?

        Les civilisations ne se rendent jamais compte d'une chose lorsqu'elle est en train de se produire… C'est ainsi que les mutations qui ont mis à terre lempire romain n'ont été décelées que trop tard, lorsque le mal était bien là… La Rome antique n'aurait-elle pas pu obvier au mal qui la rongeait sournoisement avant de l'attaquer au grand jour? On peut se poser la question, sans toutefois faire de l'histoire fiction…

        Les Italiens avaient déjà, pour des raisons à la fois économiques et sociales, procédé à des régularisations massives, qui comme l'Esapgne, ont déstabilisé leurs voisins européens, notamment la France. Ces deux pays reviennent à une gestion plus réaliste des flux migratoires. Si l'on ne fixe pas les gens chez eux, c'est-à-dire hors du continent européen, aucune intégration digne de ce nom, ne sera plus possible. Il y a aussi un problème plus sérieux: accueillir quelqu'un chez soi n'est pas tout, il faut encore l'acculturer, lui donner les bases d'une civilisation. Nous le voyons avec le cas de la Turquie qui tente de rallier le camp européen.

        Ce qu'ilk faut bien comprendre , c'est que l'Europe est plus qu'un continent, c'est une culture. Et une culture est fondée d'abord sur des valeurs: égalité de l'homme et de la femme, prévalence de la culture laïque sur une vision religieuse et étriquée du monde, rejet de tout exclusivisme religieux, respect des droits de l'homme, indépendance de la justice etc…

        Or, jusqu'ici, l'Europe a donné d'elle une image d'eldorado qu'elle n'est plus depuis fort longemps: chômage endémique, désindustrialisation à marche forcée, déficits publics colossaux, menace pesant sur les retraites et la sécurité sociale etc…  C'est cette prise de conscience qui explique le raidissement des Iatliens et l'activisme du nouveau ministre Roberto Maroni.

        Mais pour équitable, cette protection des frontières doit s'accompagner d'aides généreuses aux pays du tiers monde; mais c'est toujours le même problème: en plus de tous ces problèmes qui les affligent, ces pays sont atteints de malgoverno chronique 

     

     

    Lien permanent Catégories : Histoire