"Wir wussten gar nichts" : nous ne savions absolument rien… Telle était l’antienne reprise unanimement par les masses allemandes après la chute et la ruine du Reich nazi. L’auteur de cet ouvrage, spécialiste reconnu de l’holocauste, tente, avec succès, d’analyser le mécanisme de cette ignorance volontaire et de cette indifférence feinte. Il s’est aidé, pour y parvenir, des archives des villes et des villages, jadis gouvernés par les Nazis. Il a aussi consulté la presse nazie, les organisations des travailleurs et les rapports que les officines nazies envoyaient au gouvernement central du Reich depuis les provinces. En effet, les hitlériens avaient procédé à un maillage très fin du territoire et analysaient les réactions de la population devant la propagande anti-juive. Et nous devons bien reconnaître qu’elle fut contrastée et que les dirigeants nazis durent en tenir compte, au moins momentanément, pour moduler la dureté de la répression et des persécutions.
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VERS UNE NOUVELLE PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE…
Le philosophe allemand Hegel qui tint la plus belle chaire d’université de Berlin jusqu’à sa mort vers 1830, disait, entre autres, que la lecture des nouvelles, donc des journaux, était une sorte de prière quotidienne. Elle permettait de nous unir, de nous relier (comme le terme religion) au reste d’une région, d’un pays. On n’en était pas encore à l’autoroute de l’information ni à l’internet qui unit directement l’individu le plus isolé au monde entier, devenu un véritable village…
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Vers une nouvelle charte de l’ONU ?
Divers événements nous conduisent à nous interroger sur l’éventuel élargissement de la saisie des Nations Unies afin de mieux assurer la paix dans le monde, de mieux combattre le terrorisme, de protéger les populations menacées et de lutter contre les inégalités. On peut prendre comme exemples les calamités naturelles qui ont frappé successivement la Birmanie et la Chine. Ensuite, on examinera les accents quasi-prophétiques du discours du Président Bush devant la Knését, un homme dont le pays est si puissant que ses vues ne peuvent laisser personne indifférent.
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