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  • LES CONSÉQUENCES DU NON IRLANDAIS AU TRAITÉ DE LISBONNE

    LES CONSÉQUENCES DU NON IRLANDAIS AU TRAITÉ DE LISBONNE
        Cela risque d’être très difficile, beaucoup plus qu’on ne l’avait imaginé : en fin de compte, Bruxelles ne se mobilise pas assez pour faire échec aux forces dites euro sceptiques dans les pays en voie d’adhésion au traité en question. La Commission se contente d’observer de loin, alors qu’il faudrait, sans commettre d’ingérence, favoriser et aider les forces qui vont dans le sens souhaité.
        La Chancelière fédérale a raison de dire que nous devons poursuivre dans la voie de la ratification, quoi qu’en pensent et que fassent des républiques comme la Tchéquie et l’Irlande.  Si les USA, jadis, avaient connu autant d’atermoiements et de tergiversations, la grande puissance que sont les Etats Unis n’aurait pas vu le jour.
        Le président Sarkozy a raison de pousser les feux dans la même direction car après la ratification quasi générale, on pourra se tourner vers les récalcitrants et les indécis pour leur dire ; alors, que pensez vous faire ? S’ils veulent négocier un statut à part au sein de l’UE pourquoi pas ? Mais qu’ils le disent franchement et qu’ils ne retardent pas les autres.

    Lien permanent Catégories : Europe
  • L’EGYPTE, ISRAÊL ET LE HAMAS

     

    L’EGYPTE, ISRAÊL ET LE HAMAS
        Qu’elle soit durable ou qu’elle ne le soit pas, l’instauration d’une trêve entre deux ennemis irréductibles tels Israël et le Hamas est incontestablement un succès pour la diplomatie égyptienne qui est de retour au  proche Orient. Le pays du Nil est le plus grand pays arabe, le plus puissant par l’étendue du territoire et le nombre de sa population ; au plan économique, il marque le pas depuis un certain temps, mais son alignement sur les USA et son traité de paix avec Israël lui assurent de la part de l’occident d’importants subsides lui permettant de maintenir la tête hors de l’eau.
        Depuis qu’elle a signé ce traité avec son ancien ennemi, l’Egypte joue un rôle majeur, parfois contrarié par l’Arabie Saoudite qui est, certes, dans le même camp, mais qui dispose, elle, d’un pactole de pétro-dollars incomparable ! Ce qui apporte une ombre au tableau, c’est la turbulence et la montée en puissance des frères musulmans qui se signalent par un activisme de plus en plus rude.
        C’est grâce aux navettes effectuées par le chef des services secrets, le général Sleimane, homme de confiance du président Moubarak, que la trêve a été instaurée entre Israël et le Hamas à Gaza. Tiendra-t-elle ? On le souhaite. Mais quelques enseignements peuvent être tirés de cette situation :
    1)    en instaurant un blocus presque hermétique contre Gaza, l’Etat d’Israël a fini par ramener les dissidents palestiniens à un début de raison.
    2)    En s’abstenant de lancer une offensive terrestre de grande envergure contre la bande de Gaza où se cachent les terroristes, Israël a prolongé la vie de son soldat captif depuis deux ans, le caporal franco-israélien Gil’ad Shalit.
    3)    En faisant un plan sur la durée, l’Egypte et Israël, alliés du président palestinien Abbas, marginalisent chaque jour d’avantage les terroristes qui ne peuvent survivre qu’en multipliant les fuites en avant. Mis à part quelques tirs sur Sdérot immédiatement repérés et durement réprimés par Tsahal,  ils n’ont aucune perspective politique digne de ce nom.

    Il faut don féliciter la diplomatie égyptienne pour ses succès et se féliciter de son rôle bénéfique au proche orient. Enfin, un pays arabe qui a  compris que ses intérêts bien compris étaient du côté de la paix
       

     

  • QUE DEVONS NOUS FAIRE DE RAYMOND DOMENECH ?

     

      QUE DEVONS NOUS FAIRE DE RAYMOND DOMENECH ?
        Heureusement, Dieu soit loué, nous ne sommes plus à l’époque où les généraux vaincus devaient se suicider ! Sinon, que se passerait-il  aujourd’hui? J’ai déjà eu l’occasion d’écrire ici même que l’importance donnée aux matchs de football ou de rugby était largement surfaite et incompréhensible. Voir des milliers d’hommes et aussi de femmes accompagner une équipe, leur équipe, et faire de sa victoire leur joie et de sa défaite un sujet d’amertume, me dépasse totalement !
        Raymond Domenech a, certes, son caractère, comme nous tous il a ses qualités et ses défauts. Il arrive que l’équipe nationale ait à faire à forte partie, comme ce fut le cas avec les Hollandais qui avaient déjà éreinté les Italiens, pourtant champions du monde !
        L’échec fait partie de la vie et en France on a tendance à l’oublier. Je n’aurai pas la prétention de me prononcer sur le fait de garder le sélectionneur ou de le renvoyer, mais de grâce cessons de houspiller un pauvre homme qui a fait de son mieux. La même chose vaut pour les joueurs : de là où je me trouvais, j’ai vu le match et j’ai bien senti que à part les deux attaquants français, les autres joueurs ne bougeaient pas beaucoup. Ce qui ne veut pas dire  qu’ils n’ont pas de mérite.
        Cela signifie que l’adversaire était plus fort (j’en veux pour preuve leur réaction foudroyante après le premier but français : en moins de trois minutes, ils avaient rétabli l’équilibre en leur faveur…)
        Alors, au travail !