UNE PERCEE MEDICALE CONTRE LE CANCER…
Le professeur Alexandre Carpentier, jeune praticien de l’hôpital la pitié Salpêtrière de Paris, vient de réaliser une première mondiale. Il vient de remporter une victoire marquante contre les métastases cancéreuses dans le cerveau humain.
Le jeune médecin a expliqué qu’à l’aide d’une sonde et de laser, il pratiquait un très fin orifice de quelques millimètres seulement dans le cerveau, sans ouvrir la boîte crânienne.
Le malade arrive, dit-il, avec sa métastase dans le cerveau et quelques heures plus tard il repart sans elle, car elle a été détruite grâce au laser. Pas d’anesthésie générale mais juste locale, le patient est conscient et ne sent rien… Il repart chez lui quelques heures après l’intervention et ne revient que quelques jours plus tard pour contrôle…
Le professeur précise que sa technique ne s’applique pas au cancer lui-même mais à ses métastases dans le cerveau. Pour ce qui est d’autres organes, la recherche se poursuit. C’est un très grand espoir pour les malades et une grande victoire pour la lutte contre les cancers.
Il faut féliciter la médecine française et espérer que le pays aura de plus en plus de crédits pour de telles recherches…
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JUIFS ET NOIRS : LE CAS DES ETHIOPIENS
JUIFS ET NOIRS : LE CAS DES ETHIOPIENS
L’actualité brûlante de cette menace concrète que fait peser la Russie sur la sécurité de l’Europe, et pas seulement de l’Europe orientale, m’a contraint à repousser à cette fin de semaine la mention d’un fait rarissime que j’ai observé en regardant sur le câble, Guysen TV, la télévision israélienne francophone qui émet depuis Jérusalem. On y voyait des centaines d’Israéliens d’origine éthiopienne, dits les Fellachas, qui manifestaient devant les appartements du premier Ministre israélien, Ehud Olmert en réclamant à cor et à cri l’admission de leurs familles demeurées en Ethiopie… En effet, les différents gouvernements israéliens avaient commencé, bien avant ces dernières années, à organiser la fameuse opération Moïse qui consistait à favoriser le retour en terre d’Israël des Ethiopiens juifs, qui se disent les descendants de l’union du roi Salomon et de la reine de Saba…
A prix d’or et avec l’aides des USA, les Israéliens avaient obtenu du colonel Mengistu, le Négus rouge, la possibilité de rapatrier ces Fellachas en terre d’Israël. Mais s’était posé un très grave problème : étaient-ils juifs ? Et dans ce cas ils devaient être circoncis, manger cacher, respecter le repos et la solennité du chabbat, etc… Certains d’entre vous ont peut-être vu le très beau film :Va, vis et reviens !
Si les manifestaient émettaient des protestations, c’est parce que le gouvernement a décrété la fin de cette immigration et considérait qu’il n’y avait plus de juifs en Ethiopie alors que les gens prétendaient que des membres de leurs familles y étaient restés après eux… Douloureux dilemme !
Si le gouvernement israélien met le holà, c’est parce que de nombreux réfugiés fuyant les massacres au Soudan et au Darfour ont décidé de venir se réfugier en Israël, parfois en passant par l’Egypte où ils bravent les dangers de la traversée du Sinaï pour arriver aux frontières d’Israël ;
J’en ai moi-même vu dans les palaces d’Eilat, sur la Mer rouge, servant dans ces hôtels de luxe et confiant aux clients, dans un hébreu rocailleux, qu’ils n’étaient pas juifs mais voulaient le devenir car l’Etat sioniste leur accordait paix et sécurité. Le soir, en déambulant dans le souk qui reste ouvert jusqu’aux premières heures du matin, on peut même voir leurs enfants se promener parmi les échoppes ou servant dans l’une d’entre elles…
Tous ces détails de vie courante montrent que l’idéologie sioniste n’est pas celle que certains décrient avec une haine à peine dissimulée… Que des Africains persécutés dans leurs pays respectifs traversent tout un désert, au péril de leur vie et sous la menace des garde-frontières égyptiens qui les maltraitent, pour chercher refuge en Israël et s’y poser, voilà un fait marquant qui devrait en faire réfléchir plus d’un.
Si l’on me permet un rapprochement philosophico-religieux, c’est ici la vision messianique du prophète Isaïe (VIIIe siècle avec Jésus) qui rejoint le vœu émis par le philosophe allemande Kant (ob. 1804) qui parlait d’un pacte de paix unissant l’humanité tout entière d’un bout à l’autre du monde.
Connaissant la célérité de certains à décocher contre les autres les flèches acérées de leur ignorance et de leurs préjugés, je demande à être lu attentivement et plutôt deux fois qu’une. Comme disait Michel Jobert, lisez moi attentivement vous ne me comprendrez que mieux.
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QUELLE CONDUITE FACE A LA RUSSIE ?
QUELLE CONDUITE FACE A LA RUSSIE ?
Alors que le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, préconisait des sanctions contre la Russie, ou, en tout cas, les considérait comme envisageables, l’Elysée semble avoir changé son fusil d’épaule et affirme désormais miser sur le dialogue et s’éloigner ainsi d’une attitude ferme et déterminée à l’égard de Moscou.
Est-ce la bonne solution ? Alors que les voisins de Moscou, Arménie, Azerbaïdjan et d’autres petites républiques ne cachent plus leurs craintes à l’égard de Moscou, notamment ce grand pays qu’est l’Ukraine abritant dans sa base de Sébastopol la marine russe, l’Europe donne la mauvaise impression d’accepter le coup de force. Il est vrai que les USA eux-mêmes sont, pour le moment, réticents à l’égard de sanctions, probablement parce qu’ils veulent imposer à la Russie un marchandage concernant l’Iran…
Un éditorial du Financial Times montre que l’on atteindre la Russie de M. Poutine d’une manière qui laissera des traces : les grands oligarques russes, basés à Londres, peuvent voir leurs capitaux saisis, être interrogés sur l »origine exacte de leurs fonds, se voir refuser des visas ou des inscriptions au registre de commerce. Bref, le talon d’Achille des maîtres du Kremlin est le même que l’instrument de leur puissance… l’argent.
Que pourrait faire la direction russe si les oligarques se mettaient d’un autre côté que du leur ? Les affaires passent avant tout. On a tort de penser que l’Europe ne peut se pas se passer du gaz et du pétroles russes. Il y a tant d’autres choses que nous avons et dont les Russes ont besoin. La technologie de pointe, les fournitures de céréale, les biens de consommation dont le marché russe, marché émergent est si friand… Et enfin, l’instauration d’une politique plus sévère de visas pour les touristes russes de la classe supérieure émergente…
Toutes ces catégories n’accepteraient jamais que leurs affaires ou leurs voyages soient réduits à cause d’une canonnade contre Tbilissi…
Il faut être ferme. D’autant que la direction russe pourrait rééditer le coup de l’Ossétie et de l’Abkhazie en Ukraine et ailleurs… Qu’on se le dise.