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  • COMMENT L’OPINION PUBLIQUE ISRAÉLIENNE VOIT LE PRÉSIDENT OBAMA…

    COMMENT L’OPINION PUBLIQUE ISRAÉLIENNE VOIT LE PRÉSIDENT OBAMA…

    Voilà un point qui a tout changé en Israël ! L’allié le plus fidèle, passant pour l’indéfectible soutien d’un pays menacé de toutes parts, qui se met soudain à formuler des exigences inacceptables, rend visite aux ennemis irréductibles d’Israël, leur tient un discours des plus conciliants et entend procéder à un total rééquilibrage qui n’ose pas dire son nom…

    Ajoutez à cela le second prénom du président et vous avez un tableau des plus sombres des relations actuelles entre les deux pays…

    Pourtant, le président Obama, sermonné par son parti, commence à refluer et à reconnaître qu’il a demandé à Israël de faire des concessions impossibles. Il a reconnu récemment devant des congressistes juifs des USA qu’il avait mis le pied dans un champ de mines et qu’il y avait laissé quelques plumes (sic !)… En Israël, cela est considéré comme un aveu, la reconnaissance d’une faute.

    Ram Emmnauel, le secrétaire général de la Maison Blanche (qui est, soit dit en passant, à la fois israélien et américain), est allé jusqu’à utiliser une expression anglaise particulièrement malvenue que je n’ose traduire. Il a dit, we screwed up( (on a complètement dé÷÷÷÷né)

    Mais il en faudra bien plus pour que les associations juives des USA soutiennes un tel président pour un éventuel second mandat. Il n’est pas même exclu que le parti démocrate demande à l’actuel locataire de la Maison Blanche de se retirer et d’investir un autre candidat. C’est que même les partisans juifs du parti démocrate ont été dépassé par l’ampleur de la protestation anti-Obama… car s’il y a un point sur lequel l’immense majorité de l’opinion publique américaine n’accepte jamais le moindre compromis,, c’est bien le soutien à Israël.

    A lire la presse israélienne, le mal est fait. Il est déjà trop tard.

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  • L’éprouvante solitude de M. Saad Hariri, premier ministre du Liban…

    L’éprouvante solitude de M. Saad Hariri, premier ministre du Liban…

    Le réveil est dur pour le jeune Premier Ministre libanais qui retrouve la place de son père, quelques années après l’assassinat de son père… Ne parlons même pas des mois nécessaires à la formation du gouvernement et voyons plutôt comment il s’accommode d’un Hezbollah, désireux d’être maître du jeu politique et de substituer au pouvoir politique légitime.

    Certaines puissances européennes, y compris les USA, et parmi les Arabes, l’Arabie Saoudite, avaient promis un soutien indéfectible au jeune dirigeant qui constate aujourd’hui combien sa marge de manœuvre est réduite !

    Le changement d’attitude tant espérée de la Syrie a fait long feu. Certes, les soldats syriens ne sont plus sur place mais l’influence de ce pays est encore palpable. Dans les services de sécurité (ce qui crucial dans ce pays), le personnel politique et même l’armée… Ce n’est pas surprenant : trente années d’occupation laissent des traces. Et, au fond, la présence militaire syrienne n’est plus nécessaire puisque le Hezbollah, supplétif de Damas et de Téhéran, est là pour tout bloquer : la réforme du pays, la paix avec Israël et la reconquête d’une souveraineté pleine et entière.

    Mais que faudra-t-il donc faire pour avoir enfin la paix dans cette région ? La venue du Messie ?

  • Vers une libération de Gilad Shalit ?

    Vers une libération de Gilad Shalit ?

    Dans le cadre des chroniques israéliennes prévues, je dois dire un mot d’une interview accordée par un chef du Hamas, libéré par Israël après un emprisonnement de 44 mois.

    Cet homme dit l’homme à la barbe rousse a cependant bénéficé de visites de la croix rouge, de sa famille et de ses amis en prison alors que le jeune Gilad est tenu au secret depuis quatre ans !

    Le libéré a reconnu qu’il ne souhaitait de réclusion criminelle à personne, donc pas à Gilad et qu’il souhaitait que celui-ci regagnât ses foyers. Il ajoutait, cependant, avec un peu de mauvaise foi, que Gilad aurait pu être rendu aux siens depuis longtemps si Israël avait accepté les conditions du Hamas. Mais étaient-elles acceptables ces conditions ?

    En tout état de cause, il est intéressant de voir qu’un ancien prisonnier, membre du Hamas, proclame urbi et orbi, que la tenue au secret n’est pas une bonne chose et qu’il veut mieux agir autrement. Il a dit dans le texte : je n’aime pas la prison pour moi, donc je ne l’aime pas Gilad.

    Puisse-t-il être entendu.

    Il faut bien reconnaître que M. Netanyahou (dont le père vient de fêter son 100ème anniversaire !) refuser d’en passer par où le Hamas veut. Ce n’est pas une mauvaise tactique ; sinon le Hamas cherchera de nouveau à retrouver une monnaie d’échange. Et on entrera dans un cercle infernal.