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  • LES MANŒUVRES MILITAIRES DE TSAHAL DANS LE NORD D‘ISRAËL

    LES MANŒUVRES MILITAIRES DE TSAHAL DANS LE NORD D‘ISRAËL

    Comme je le laissais entendre dans les précédents blogs formant l’ossature de ces chroniques israéliennes, des manœuvres de grande ampleur, prévue de longue date, se déroulent à la frontière israélo-libanaise. Elles ont suscité évidemment quelques inquiétudes dans une région dont l’instabilité est une véritable affection de longue durée.

    Les deux parties principalement concernées ne sont autres que la Syrie et surtout le Hezbollah qui gagnerait à faire preuve de modération et à manier avec prudence sa rhétorique guerrière. Ce n’est plus M. Olmert qui est aux commandes en Israël mais Benjamin Netanyahou qui, lui, ne parle pas en l’air.

    Le cas est différent car il s’agit d’un pays avec une armée régulière et un gouvernement dont on peut penser ce qu’on veut mais qui est un gouvernement. Les Syriens hésitent toujours entre l’aventurisme politique inspiré par l’Iran à la remorque duquel ils se sont mis, et lé réintégration progressive dans le concert des Etats respectables. Pour le moment, les Syriens n’ont rien trouvé de mieux (pour rompre leur isolement diplomatique) grandissant que de s’allier avec Etat voyou… Ce ne fut pas très heureux comme choix puisque le président américain a refusé de retirer la Syrie de la liste des Etats voyous.

    Si la Syrie se laisse aller à placer des armes balistiques iraniennes sur son territoire, elle risque de provoquer un embrasement général qu’elle entretient en sous main en fournissant au Hezbollah armes et munitions. Ce n’est pas sage et cela peut coûter cher.

    La paix n’a pas de prix, mais elle se conclut avec des gens responsables.

  • la mentaliité ou le caractère de l’Israélien moyen

    la mentaliité ou le caractère de l’Israélien moyen

    Un membre de l’Académie Française me posait récemment une question à laquelle je n’avais pas, alors, apporté la réponse qui convenait. Comment, me demandait-il, les Juifs sont-ils devenus des Israéliens ? Venant de la part d’un éminent historien, âgé aujourd’hui de près de 80 ans et issu d’une grande et vénérable famille judéo-alsacienne, la question méritait considération. Aujourd’hui, j’ai la réponse : qui a transformé les Juifs en Israéliens ? Les Arabes et leur refus obstiné d’accepter le nationalisme juif au même titre que le leur ; un refus si sanglant, si obstiné et si inflexible a convaincu les Israéliens de devenir une nation soldatique où tous les hommes et les femmes alides accomplissement un service armé sous les drapeaux.

    Croyez moi ; ceci vous change un homme. Depuis au moins 1929, date du massacre des juifs d’Héron par des émeutiers arabes, les juifs d’Israël vivent en état de guerre permanent, imposé par des voisins intraitables. Ceci finit par influer sur votre caractère, un caractère qui, parfois finit par m’agacer : cette indiscipline, ce toupet (houtzpa), cette désinvolture, cette inattention accordée aux autres au motif que «personne ne nous aime», «tout le monde nous condamne» etc… m’ont exaspéré.

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  • ur la tombe de mon cher ami André CHOURAQUI (Zal)

    sur la tombe de mon cher ami André CHOURAQUI (Zal)

    En visitant le Mont des oliviers dont il fut question dans le blog précédent, D. me rappela que notre ami le célèbre André Chouraqui, reposait dans ce même cimetière. Je m’adressai donc à ce digne gardien arabe en le priant de me guider vers la tombe recherchée. Miracle ! Elle se trouvait au même niveau à quinze mètres de celle de l’oncle. Je remis au gardien ce qu’il fallait pour sa diligence et me mis à lire l’inscription sur la prière tombale. Annette, la digne et aimante épouse, compagne dévouée de toute une vie et mère des enfants d’André, avait fait graver une citation biblique de la traduction de son défunt mari. Il y est question de joie et d’allégresse.

    Cette citation résumait tout André que j’ai bien connu et fréquente au cours des dix dernières années de sa vie. Auparavant, je dévorais ses livres.

    Se recueillir sur la tombe d’un Ami est toujours émouvant. A quoi rime la vie, en fin de compte ? Un passage du Talmud stipule que l’espace qui revient à chacun d’entre nous sur cette terre ne dépasse pas quatre coudées : arba ammot, shé-zé meqomo shel Adam…

    Mais l’œuvre d’André lui survit. Et elle prend plus de place dans le cœur et le souvenir de ceux qui le lisent et l’aiment.