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  • Avons nous vraiment besoin de l’IPAD ?

    Avons nous vraiment besoin de l’IPAD ?

    Si cela continue, on va en parler bien plus que la coupe du monde de foot ball en Afrique du sud. Je veux dire évidemment l’IPAD qui nous arrive des USA et qui semble exciter la curiosité des adeptes de ce genre de gadgets électroniques. Ce matin, jour de mise en vente de cet intrument à Paris, on voit des files d’attente de fans qui veulent être sûrs d’être servis les premiers.

    Pourquoi un tel engouement ? Il faut bien reconnaître que l’ère de l’internet a changé la face du monde et a révolutionné nos habitudes, nos moyens de communication : le monde n’est plus cloisonné, les gens ne sont plus seuls (même si la solitude, la vraie, reste un problème véritablement métaphysique) et la communication, au sens le plus large du terme, a gagné en vitesse et en intensité : quand on pense seulement aux millions de SMS échangés chaque jour dans le monde, on se demande comment on faisait précédemment…

    L’IPAD, nous dit-on, possède des tas de fonctions comme écouter de la musique, lire des livres et des journaux, bref mieux utiliser son temps et sortir di train train habituel. Je dois reconnaître que grâce à la numérisation des livres des grandes bibliothèques d’Europe et des USA, j’ai pu consulter des thèses allemandes des années 1880… chez moi, sur mon ordinateur, sans bourse délier ni attendre des mois et des mois les prêts inter-bibliothèques… La même chose vaut des grandes revues scientifiques et de tous les livres en général. Et dans ce contexte, recevoir, disons télécharger des livres sur son IPAD durant un voyage en train ou en avion, c’est bien. Lire les journaux, c’est bien, aussi.

    La seule chose que je déplore, c’est de croiser partout de plus en plus de gens «appareillés», les écouteurs aux oreilles, coupés de notre montre monde, un peu comme le Dieu du philosophe grec Plotin, tourné vers lui-même, abîmé dans son propre univers…

  • Retomber dans le chaudron gaulois…

    Retomber dans le chaudron gaulois…

    Avec quelques dizaines de siècles de retard, on comprend Jules César. Et surtout ses récriminations contre les habitants de la Gaulle…

    Après moins de deux semaines passées à 4000 km de Paris, je me remets dans le train-train quotidien et me rends compte que la France, ce si beau pays, ne parvient toujours pas à se mettre d’accord, à porter un juste regard sur les choses et les situations et à avancer en toute sérénité. Feu le président Georges Pompidou qui connaissait bien son pays (il était originaire du Cantal, la France profonde par excellence) savait de quoi il retournait lorsqu’il disait que «seul un homme casqué et botté serait en mesure de trancher le nœud gordien de la société française…» Et un autre homme politique, ayant complètement sombré dans l’oubli, celui-là, je veux dire Alexandre Sanguinetti (ancien secrétaire général de l’UDR, ancêtre du RPR et de l’UMP) qui disait en substance, ceci : «les Français rêvent de naître dans un pays où tout serait payé d’avance : depuis le berceau jusqu’à la mise en bière.»

    A peine rentré, de quoi me parle-t-on à la radio, à la télévision et dans les journaux ? De grèves, de grèves et encore de grèves… Et pourquoi donc ? Parce que les Français ne veulent pas admettre qu’il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques, qu’ils doivent travailler plus et plus longtemps, qu’ils ont vécu au-dessus de leurs moyens et enfin, qu’ils sont comme les autres, en gros que l’exception française est un mythe éculé… Regardez l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et le Portugal, pour ne parler que de l’Europe, tous ces pays ont pris des mesures dans le même sens.

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  • LA LOGIQUE DU DÉVELOPPEMENT D’ISRAËL

    FIN DES CHRONIOQUES ISRÉALIENNES : LA LOGIQUE DU DÉVELOPPEMENT D’ISRAËL

    Cette expression «logique du développement» n’a pas été choisie au hasard. Je me souviens l’avoir lue dans le journal Le Monde au milieu des années soixante (au temps de ma bar-mitzwa) à propos d’une interview du président égyptien d’alors, Gamal Abd el Nasser. L’homme disait alors son inquiétude devant l’enracinement de l’Etat hébreu dans la région.

    C’était l’épque où les Arabes croyaient sincèrement pouvoir rejeter les juifs à la mer comme aimait à le dire le chef du Fatah de l’époque Ahmed Choukeiri depuis Beyrouth… Mais il n’était pas le seul ; Nasser lui-même ne se privait pas de telles bravades lorsqu’il voulait remonter le moral de ses troupes.

    Jusqu’au désastre de son armée, Nasser a cru, comme tous ses alliés arabes, qu’il arriverait un jour à rayer Israël de la carte. On connaît la suite. Aujourd’hui, même les dirigeants arabes les plus fantasques ne rêvent plus de cela, sachant bien que l’Etat hébreu atteint une telle puissance qu’il est indéracinable. Et le Hezbollah devrait s’en souvenir.

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