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  • Faut-il interdire les soi-disant «apéro géants» ?

    Faut-il interdire les soi-disant «apéro géants» ?

    Nous parlions récemment des innovations et comportement nouveaux induits par l’internet, et notamment par des associations sociales à caractère absolument massif, comme Facebook. Les effets de cet outil de communication de masse sont largement positifs et ont agréablement modifié la vie de millions de nos congénères. Mais il y a aussi des aspects négatifs, comme, par exemple, les soi-disant apéro géants où les jeunes, ivres de convivialité mais aussi d’alcool, troublent l’ordre public, provoquent des accidents et de la consommation de drogues, voire même, comme dans le cas d’hier ou d’avant-hier, ont coûté indirectement la vie à un garçon de 21 ans.

    Ce n’est pas la cause directe de la mort du jeune homme mais tout de même, cette imprégnation éthylique n’aurait probablement pas eu lieu sans ce rassemblement alcoolisé.

    Qu’est-ce qui pousse les jeunes à se rassembler ainsi et à boire ? Est ce que nos sociétés sont devenus des prisons où les sentiments de liberté sont devenus synonymes d’anarchie auto-destructrice ? Pourquoi les jeunes, insouciants et en bonne santé, ayant tout l’avenir devant eux, éprouvent-ils le besoin de perdre conscience –conscience de la réalité- en s’enivrant, comme pour fuir quelque chose ou lever des inhibitions ?

    Est-ce que nos sociétés sont devenues trop dures, trop difficiles ? Est-ce que la compétition y est féroce au point des êtres encore jeunes et tendres ne résistent plus ? J’inclinerais vers cette solution.

    Le problème posé aux forces de l’ordre et aux autorité est énorme. Comment encadrer de tels rassemblements sans enfreindre la constitution qui permet aux gens de se rassembler comme ils l’entendent ? Mais doit on consommer autant de boissons alcoolisées sur la voie publique ? Au point d’en mourir ? J’en doute.

    L’évolution de nos sociétés, et singulièrement de notre jeunesse, vers l’antinomisme ou l’anomisme, m’inquiète. D’autant que nous ignorons tout des organisateurs : il suffit qu’un membre avisé de réseaux sociaux à grande échelle lance un appel pour un grand rassemblement pour que les jeunes affluent : a-t-on imaginé ce qui se passerait s’il s’agissait de mots d’ordre politiquement pernicieux ou simplement anti-démocratiques ?

    Vigilance !

  • ISRAËL, MEMBRE DE L’OCDE

    ISRAËL, MEMBRE DE L’OCDE

    J’ai longtemps hésité sur l’intitulé du blog de ce soir, devant remplacer ceux des jours suivants au cours desquels je serai en déplacement et incertain de fournir la denrée quotidienne… J’ai pensé parler de M. Gordon Brown que j’ai toujours respecté pour sa loyauté et ses convictions. Et sa force de caractère.

    Quand j’ai appris la nouvelle de son départ, j’ai salué son fair-play britannique qui est la vraie loi fondamentale de ce pays et de ses citoyens. Alors allais-je parler de M. Brown ou plutôt de l’admission glorieuse de l’Etat d’Israël dans l’OCDE ? Cette conquête extraordinaire, évidemment !

    En fait, le monde entier devrait s’en réjouir, à commencer par les ennemis actuels d’Israël, appelés, un jour prochain, à devenir ses partenaires et ses amis au plan économique.

    Israël, membre de l’OCDE, c’est un puissant rayon de soleil de la prospérité et de la stabilité qui pénètre enfin le ciel bouché du Proche Orient.

    Héritier d’une tradition juive pluri millénaire, Etat fondé sur le régime démocratique, issu du peuple qui donna le Décalogue à l’humanité (cette remise de la Tora lors de la fête de chavouoth que nous célébrerons, D- voulant, dans la paix, prochainement), Israël a été accepté à l’unanimité. Quelques rares et timides remontrances se font entendre pour donner le change.

    Mais le résultat est là et bien là : Israël a marqué un point . Puissent d’autres Etats de la région l’imiter et le suivre dans cette voie…

  • Mais que se passe-t-il donc au journal Le Monde ?

    Mais que se passe-t-il donc au journal Le Monde ?

    Il y a tout juste quelques semaines, nous nous arrêtions sur le devenir du journal Le Monde. Et voici qu’après mon retour de Genève, j’apprends par la presse télévisuelle et radiophonique que Le Monde est au plus mal et que de grands industriels de gauche s’apprêtent à le renflouer à grands renforts de millions d’Euros.

    Nous souhaitons sincèrement que le journal soit sauvé. Il est indispensable à la liberté d’opinion et au renforcement de la démocratie. Mais cela ne change rien aux critiques, souvent fondées, que nous lui avions adressées. Et nous ne fumes pas les seuls.

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