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  • La politique et l’argent : des relations incestueuses ?

    La politique et l’argent : des relations incestueuses ?

    Depuis que le monde est monde, les hommes ont dû placer à la tête de leur cité des dirigeants censés administrer leurs affaires. Même dans la Bible hébraïque ou dans la Grèce antique, cela n’a jamais été chose facile. Dans la Bible, Dieu demande à Moïse de choisir des hommes intègres, incorruptibles (son’é batsa’), aptes à discerner sans difficulté l’intérêt général et à le dissocier de leur intérêt personnel. Dans la Grèce antique, il suffit de s’en référer aux Lois et à la République de Platon, sans même parler de l’Ethique à Nicomaque d’Aristote.

    C’est bien quand il s’agit de placer une théorie et de faire une petitio principii. Mais qu’en est-il dans la réalité ?

    Les dirigeants sont l’épine dorsale des élites, qu’il s’agisse d’une élite légitime, dotée de solides moyens intellectuels ou, au contraire, d’une élite auto-proclamée. Or, pensez vous que l’on se hisse au sommet d’un Etat ou à la tête d’une cité avec ses simples vertus ou mérites personnels ? Ce serait une douce illusion que de le croire…

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  • TIENS BON, MA PETITE FEUILLE CHÉRIE

    Voici un beau poème  très émouvant pour l'été. Lisez le bien et comprenez sa profondeur symbolique et que son symbolisme.

     

     

    TIENS BON, MA PETITE FEUILLE CHÉRIE

    (d’après Abraham FRIED)

    Je suis cet arbre, si vieux et rassasié de jours,

    j’ai subi tant de vents violents et de fortes tempêtes

    mais toi tu es cette minuscule petite feuille qui se balance

    tu te crois au courant de tout et tu es si sûre de toi.

    Faisons un bout de chemin ensemble

    ne méprise pas mon expérience,

    car c’est peut-être tout ce que j’ai à t’offrir.…

    il est des jours où tout vous sourit, et d’autres où le vide se fait autour de soi.

    Tiens bon, ma petite feuille chérie

    Car tout n’est pas toujours rose ;

    Et même par gros temps, quand souffle un vent glacial

    Garde confiance et souviens toi que je suis à tes côtés.

    Tiens bon, ma petite feuille chérie.

    Tout ne va pas toujours au mieux

    Cette vie n’est pas seulement un jardin de roses, c’est aussi une épreuve.
    Aujourd’hui, petite feuille, tout est calme, mais au loin,

    Les nuages s’amoncellent déjà.

    Puisse ma bénédiction t’accompagner, même si elle n’est qu’à moitié pleine, qu’elle ne te quitte point. Surtout, n’oublie jamais…

    Et lorsque le soleil couchant disparaît à l’ouest

    Ne t ’inquiète surtout pas, car demain sera un nouveau jour

    Alé qatane shéli, traduit de l’hébreu par Pierre Emerache

  • Malaise social et violences urbaines

    Malaise social et violences urbaines

    Au fond, toutes les sociétés européennes contemporaines sont traversées par des secousses plus ou moins violentes selon qu’elles ont su ou pu prévoir ces explosions. La France paie des décennies de laisser-aller qui ne fut pas nécessairement coupable, mais répond à un trait de caractère typiquement français.

    Prenons l’exemple allemand : il y eut des troubles graves, voire une violente manifestation xénophobe de la part des jeunes de l’ancienne Allemagne de l’est, que les gouvernements locaux ont su maîtriser. Outre Rhin, on a aussi connu des contestations de nature identitaires, notamment avec la forte communauté turque qui s’intègre aujourd’hui bien mieux qu’hier. Les mosquées là-bas n’ont pas soulevé les mêmes problèmes que de ce côté ci de la frontière.

    Il faut dire que les Allemands ont toujours été plus strictes. Peut-on changer le caractère des peuples ? Non, on ne le peut pas.

    Ce qu’il faut absolument, c’est briser le nexus entre le malaise social et les violences urbaines : en fait, certaines catégories de la population, les couches les moins favorisées, sont insatisfaites des conditions de vie qui leur sont faites Et ce mal être, ce malaise, se manifeste par rejet brutal de l’ordre existant qui ne fait pas de place, une place enviable, à tous.
    A qui la faute ? Je m’empresse de répondre : à personne !

    Vous avez des populations qui ont quitté leur pays pour migrer vers des cieux plus cléments ; leurs traditions ne leur ont pas enseigné à poser des bombes, à tuer et à détruire, mais au contraire à travailler dur, à respecter le pays d’accueil et à s’intégrer.

    Je me souviens des enfants d’une gardienne d’immeuble portugaise dont le mari était maçon. Tous deux sont mots aujourd’hui mais quand ils sont revenus dans leur pays, leurs enfants faisaient respectivement des études de médecine et de droit… Voilà ce qu’il faut : des gens qui se battent avec eux-mêmes et non pas contre la société. Des gens qui se consacrent à un idéal de promotion sociale et d’amour de la vie.