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  • UN ETE MOROSE ?

    UN ETE MOROSE ?
    Il y aune question que nos sociétés contemporaines doivent se pose, elles qui sont sursaturées d’informations de toutes sortes : quel est le rôle du journaliste dans notre vie quotidienne puisque, à chaque instant, à tout endroit du globe, vous pouvez tout savoir chez vous, en voiture, sous terre, en l’air et sur mer…
    Est-ce que les nouvelles, pour attirer et retenir l’attention, doivent nécessairement être répétées, matraquées et aggravées ? On perçoit ce divorce entre les journaux et la réalité lorsqu’on analyse la réalité. Exemples : la crise économique, les mouvements autour de Gaza, la popularité du président Sarkozy, le secret bancaire suisse, le chômage, l’absence de croissante (certains parlent d’une croissance émolliente) etc… La liste peut se prolonger à l’infini.
    Est-ce que les nouvelles, l’information, sont devenues une marchandise comme une autre ? Dans ce cas, on peut les présenter comme on veut afin de mieux les diffuser : dans ce cas, reflètent-elles fidèlement la réalité ? La question reste posée…
    Un éminent éditorialiste du journal Le Monde, du temps où ce quotidien du soir avait quelque crédibilité, écrivait à propos de l’entrée de François Giroud au gouvernement, que «scruter le pouvoir ne prépare nécessairement à l’exercer… Très juste ! Mais il faut aller plus loin et dire que les commentateurs commentent et les gouvernants gouvernent. Il n’est pas bon que les uns se substituent aux autres.
    Et ainsi, l’été ne sera pas morose, même si certains aiment à se délecter de la morosité.

  • LE DEFILE DU 14 JUILLET

    LE DEFILE DU 14 JUILLET
    Le défilé que je regarde en ce moment même en rédigeant cet article peut donner de la France, surtout vu de l’extérieur, une image passéiste, sûre d’elle-même, voire arrogante. C’est une question d’histoire et d’identité nationale. Il n’y a pas un autre pays au monde qui ait autant que la France insisté sur l’enseignement de l’histoire. Or, écrire son histoire, c’est déjà l’interpréter. Et pour ce qui est de la France, il y a toujours eu une conscience spécifique de grande nation, que cela soit justifié ou non.
    Si vous regardez les textes de Ernest Renan sur la nation, ceux de Michelet sur l’histoire de France ou même l’histoire de France d’Ernest Lavisse, vous constaterez aussitôt que l’écriture de l’histoire, l’historiographie française n’a jamais été une affaire simple.
    Celui qui a tenté de relevé l’emblème de la gloire et de la fierté nationales ne fut autre que le général de Gaulle. Quand on relit des discours, quand on revoit des documents d’archives, on réalise le chemin parcouru.
    Je crois qu’il faut situer le défilé du 14 juillet dans ce vaste contexte historique. Le président Nicolas Sarkozy a fait évoluer les choses, notamment en invitant, cette même année les troupes africaines à défiler…
    La paix a elle aussi besoin d’armes et d’hommes pour la défendre…

  • EVITER À TOUT PRIX QUE L’AFGHANISTAN NE DEVIENNE UN BOURBIER

    EVITER À TOUT PRIX QUE L’AFGHANISTAN NE DEVIENNE UN BOURBIER COMME LE VIETNAM !

    UNE INTERVIEW DU DEMI FRÈRE DE HAMID KARZAÏ ne laisse pas d’inquiéter, en ce qui concerne l’avenir de ce pays et surtout pour ce qui est du sort des armées occidentales qui tentent de venir à bout des talibans et d’arrimer ce pays incroyable à l’Occident. Une critique du gouverneur de Kandahar, justement demi frère de M. Karzaï, nous frappe : il critique l’inadéquation des Occidentaux qui ignorent délibérément les structures tribales du pays et veulent imposer des formes démocratiques à l’occidentale avec partis politiques, consultations électorales etc…
    Même si les USA l’accusent de népotisme et de détournements en tout genre, le gouverneur n’a pas tort. Cette année fut particulièrement meurtrière pour les forces de l’OTAN. Rien que l’armée US a eu plus de 200 morts, les Français, les Canadiens et les Britanniques ont eu aussi tant de victimes.
    Les avis divergent quant à l’interprétation de cette recrudescence d’attentats : les uns jugent les Talibans à l’agonie ce qui expliquerait ces assassinats, ces ânes chargés d’explosifs qu’on fait sauter ne plein marché (ce qui, soit dit, en passant, est le comble de la cruauté bestiale de ces hommes) et préconisent de ne pas se décourager et de leur donner l’estocade ; les autres pensent le contraire et créditent les fous de Dieu de ressources insoupçonnées.
    Si seulement le Pakistan jouait le jeu franco… L’offensive américaine sur Kandahar en automne devrait mettre un terme à la présence active des talibans sur place. Mais si les Pakistanais tenaient fermement l’autre mâchoire de la tenaille, ce serait une affaire réglée.
    Mais voilà, les généraux de ce pays tiennent à leur profondeur stratégique en cas de conflit avec l’Inde.
    Les Etats sont des monstres froids et dans l’intervalle, ce sont les Afghans qui souffrent.