FAUT-IL JUGER JACQUES CHIRAC ? NON.
Il y a quelques jours, je me rendais en voiture à la synagogue pour la fête de soukkot et écoutais une longue émission sur France Info qui avait pour thème : faut-îl juger Jacques Chirac ? Elle faisait intervenir des journalistes, des avocats, des juristes n des hommes politiques etc.. Et des écologistes de la ville de Paris, les seuls à réclamer un passage strict et rigoureux de la justice. Mais dans l’ensemble, les avis étaient orientés vers la clémence et la mansuétude. Nous verrons pourquoi, mais il faut, au préalable, faire un résumé de ce qui s’est passé pendant les 17/18 ans au cours desquels J.C. (tiens , il a les mêmes initiales que Jésus Christ !) a présidé aux destinées de la capitale
A cette époque, le financement des partis politiques faisait problème. On se débrouillait comme on pouvait. Les formations politiques recevaient beaucoup de valises de billets (toutes les formations, sans exception aucune, l’argent étant le nerf aussi des élections), mais toutes faisaient mine de vivre des cotisations de leurs militants. En fait, il y avait le système des fausses factures, les imprimeries de complaisance, les autorisations d’ouvrir et de ne pas ouvrir des supermarchés, les bureaux d’études (tant à droite qu’à gauche) les faux prêts, les constructions de lycées, de crèches etc.. Mais aussi les fameux emplois fictifs qui sont reprochés à Jacques Chirac et dont il fit bénéficier certains cadres de son parti politique, le RPR dont l’UMP actuelle est l’héritière.
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Ces curieux mails venus d’Afrique…
Ces curieux mails venus d’Afrique…
Depuis quelques années, on trouve dans ses boîtes mail de curieux messages envoyés par des Africains qui proposent un partenariat économique, demandent de l’aide ou se font passer pour de riches héritiers qui sollicitent votre concours pour lancer un commerce ou une entreprise. On en recevait trois ou quatre par mois. Mais depuis quelques semaines, on en reçoit près d’une dizaine par jour. Mais que se passe-t-il donc ?
La première question qui se pose porte sur l’identité de ces gens. Ils se donnent pour des directeurs de banques de pays d’Afrique, pour des collaborateurs de gens importants, ou pour des héritiers de grandes fortunes. L’idée est évidemment de soutirer à des gens simples et crédules leurs coordonnées bancaires dont ils pourraient se servir pour se livrer à des actions indélicates, pour ne pas dire des faits qui tombent sous le coup de la loi pénale…
La seconde question est de savoir comment ils se procurent les adresses électroniques et comment ils opèrent leur choix : à qui s’adressent-ils ? Comment évaluent-ils leurs victimes potentielles ? Enfin, que cherchent-ils ? A l’évidence, ils cherchent à abuser de gens simples et à leur extorquer des informations, du genre les numéros de cartes bancaires grâce auxquels vous pouvez acheter ce que vous voulez sur internet.
Si j’en parle ce matin, alors qu’il y a tant d’autres sujets d’actualité, c’est parce que seulement hier, j’ai reçu quatre ou cinq de ces messages. On m’a même dit que certaines personnes se font passer pour des opérateurs d’internet qui veulent vous rembourser un trop perçu ou autres… Et, pour ce faire, ils vous demandent vos coordonnées bancaires. Décidemment, ce continent africain éprouve des difficultés à se retrousser les manches et à œuvrer comme le font les citeyens du reste du monde.
En somme, il est triste de voir qu’un certain continent, pourtant riche en matières premières ou en ressources humaines se lance dans de telles entreprises. La misère ne saurait justifier cette forme de délinquance financière. On ne peut plus plaider l’héritage de la colonisation. Je me demande comment nos gouvernements pourraient combattre cette cybercriminalité qui prend des proportions alarmantes.