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  • l’insoutenable attenttat a l’aéroport de Moscou : aucune cause ne justifie le terrorisme aveugle…

    l’insoutenable attenttat a l’aéroport de Moscou : aucune cause ne justifie le terrorisme aveugle…

     

    On émerge comme d’un cauchemar en prenant connaissance hier de l’attentat qui a coûté la vie à près de 35 personnes et en a blessé tant d ‘autres. Je suivais, comme chaque après-midi, les informations sur Al-Djajira lorsque le commentateur annonça la nouvelle. En écoutant le nombre de morts, je crus que je n’avais bien compris. Mais non, c’était bien cela : un peu moins de 40 morts et près de deux cents blessés.

    La Russie est sur les dents avec tous ces services de sécurité en alerte maximum sur tous les aéroports, les gares, les marchés et les places publiques.

    Selon les premières indications officielles, les terroristes du Caucase auraient recour à une femme kamikaze cachant ses explosifs dans une grande valise. Elle aurait opéré avec l’aide d’un complice.

    Peut-on admettre une telle violence, une telle folie aveugle meurtrière ? Quand donc les gens comprendront-ils (et nous avons lesquels) que le terrorisme, le martyr, l’immolation ne sont pas agréables aux yeux de D- et que celui-ci, le créateur de tous les êtres, les chérit dans une égale mesure ?

    Ce terrorisme est pire qu’une guerre mondiale même s’il affecte la totalité du globe. Avez vous déjà pris l’avion cet an ci ? Je le fais régulièrement : on est obligé de tout enlever, même les chaussures !

    En tout état de cause, rien ne peut justifier ce qui s’est passé dans la région est de Moscou. Les commanditaires de ces attentats devraient enfin comprendre qu’ils sèment des graines de terreur et de haine qui finiront par se retourner contre eux.

    Ce n’est pas de cette façon qu’ils feront valoir leurs evendications aurpès de Vladimir Pour-tine…

  • Les révélation du Guardian et d’Al-dzajira sur les négociations israélo-palestiniennes

    Les révélation du Guardian et d’Al-dzajira sur les négociations israélo-palestiniennes

    Entendu ce matin tôt sur France 24 : les deux publications mentionnées ci-dessus, l’arabe et l’anglaise, entendent publier près de 1600 comptes rendus de séances de négociations entre les parties en conflit au Proche Orient au cours de deux dernières années. De la lecture de ces documents, il appert, nous dit-on, que la partie palestinienne a fait d’incroyables concessions, notamment sur l’annexion de Jérusalem, sur les implantations en Cisjordanie et sur les réfugiés. On apprend aussi que la coopération entre les services palestiniens et israéliens est très étroite. Mieux encore : il semblerait que les Palestiniens de Ramallah aient été avertis de l’opération plomb durci qui prit Gaza pour cible il y a un peu plus de de deux ans.

    A l’heure où nous rédigeons, on ne sait encore rien de l’authenticité de ces révélations. Certes, le négociateur palestinien en chef prétend qu’il s’agit là d’un tissu de mensonges et que cette publication, très orientée, ne vise qu’un objectif : discréditer l’Autorité palestinienne et affaiblir encore plus Mahmoud Abbas… Ce n’est pas impossible.

    On se pose cependant quelques questions : les Palestiniens ont-ils vraiment renoncé au retour des réfugiés ? Cela paraît assez étrange, même c’est la seule attitude qui soit réaliste aux yeux des Israéliens. Quant à Jérusalem, il est tout aussi incroyable que les Palestiniens aient pu aire de telles concessions…

    En revanche, pour ce qui est de la coopération sécuritaire, elle est très vraisemblable, voire inévitable.

    En conclusion, il faut laisser les choses se décanter au cours des prochaines semaines avant de se forger une opinion.

    Un fait encourageant : le monde arabo-musulman change sous nos yeux, sa presse s’enhardit, il paraît même touché par la grâce. Comme le disait hier soir mon éminent ami, M. Luc Ferry, sur LCI, le libéralisme économique entraîne dans son sillage le libéralisme politique. Une fois que la démocratie sera rétablie dans les pays arabo-musulmans, la face du monde changera.

  • Louis Ferdinand Celine doit-il être banni de la commémoration nationale ?

    Louis Ferdinand Celine doit-il être banni de la commémoration nationale ?

    Une polémique secoue la France des arts et des lettres, surtout depuis que Serge Klarsfeld a demandé et obtenu de Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, que Céline ne puisse pas figurer dans le quarteron d’auteurs français, passés à la postérité pour leur incarnation des valeurs morales.

    Il est stupéfiant de constater que les auteurs d’une telle formulation n’aient pas réalisé préalablement que l’on ne pouvait pas ranger dans cette catégorie l’auteur du Voyage au bout de la nuit… Comment avoir voulu passer sous silence l’antisémitisme virulent de cet auteur qui, non content de détester les juifs, insistait aussi pour que l’on n’épargnât pas leurs enfants ? C’est inouï de la part d’un médecin qui se piquait de littérature !

    Même si je trouve qu’il était de bon ton d’éloigner cet auteur, je suis réticent quant à une démarche qui pourrait s’assimiler à une forme quelconque de censure. Les responsables du ministère de la culture n’auraient même pas dû se poser la question : comment parler de morale chez un individu qui a trahi son pays, collaboré avec l’occupant nazi et rejoint le dernier carré des pétainistes dans le gouvernement fantoche de Sigmaringen ? Et qui fut même condamné à la Libération…

    Regardée de plus près, cette controverse pose le problème des rapports entre le talent littéraire et les valeurs morales, l’éthique en général. Un problème presque similaire (toutes proportions gardées) s’était posé jadis avec Martin Heidegger, après la publication du livre de Victor Farias : on s’était demandé si Heidegger avait vraiment été un grand philosophe après avoir adhéré au parti nazi, être devenu recteur et avoir, es qualités, interdit l’accès à la bibliothèque de l’université à son maître juif Edmund Husserl ? Sans même parler du port du brassard nazi…

    Certes, la profondeur philosophique de Sein und Zeit et de Holzwege, sans oublier les Séminaires, dépasse, et de loin, les fadaises littéraires de Céline… Mais le problème se pose dans les mêmes termes : devons nous étudier un philosophe dont les actes et l’engagement politique (même temporaire) contredisent à l’éthique ?

    Je suis tout à fait d’accord avec M. Luc Ferry qui disait ce soir sur LCI que Céline n’est pas un si grand génie littéraire.