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  • L’exemple grec, suivi par l’Italie ?

    L’exemple grec, suivi par l’Italie ?

    Jamais personne n’aurait pensé cela, à savoir que la Grèce aurait sciemment grugé le reste du monde et de l’Union Européenne en maquillant ses comptes, ses déficits et son endettement. L’UE serait elle une passoire, pourrait-ob y entrer sans montrer patte blanche, au risque de compromettre ensuite la bonne tenue de tout l’édifice ? C’est pourtant ce qui vient d’arriver avec la Grèce. N’oublions pas que l’Europe a récompensé cette filouterie en divisant par deux la dette privée de ce pays. M. Papaandréou a donc réussi sa mission puisque ses tergiversations ont fait économiser à son pays plus de cent milliards d’Euros. Absolument impensable.

    Et voici qu’) présent, on met ce pays sous perfusion jusqu’en 2020, pesant en toute naïveté que de vicieux le cercle deviendra vertueux. Quelle impéritie. Les Grecs ne pourront jamais payer ni rembourser, ni même appliquer les mesures imposées par Bruxelles. Il faut simplement leur demander de partir, non point de l’Europe, mais de la zone Euro. C’est hélas la seule solution. Ce pays qui n’a même pas de fiscalité ni de cadastre n’aurait jamais dû être admis au sein de l’UE.

    Il est temps de réparer cette erreur au lieu d’essayer de l’améliorer (Wiedergutmachung). Il est impossible que ce pays qui n’exporte rien (sinon de l’huile d’olive et du fromage de chèvre ou de brebis) puisse tenir dans la zone Euro.

    Le jour viendra où le gouvernement allemand changera d’attitude, Madame Merkel ne sera plus là et les Allemands refuseront de payer : ce sera soit le retour à l’Euro-Mark soit l’exclusion de la Grèce.

    Dommage pour Socrate, Platon et Aristote. Mais M. Papaandreou et ses amis l’auront cherché.

  • Mais où va la Tunisie ?

    Mais où va la Tunisie ?

    Il est intéressant de noter que le parti islamiste, interdit sous l’ex président Ben Ali, refait surface à la faveur d’élections libres et atteint même une position prédominante. Il y eut, certes, des irrégularités dans l’expression des suffrages, mais elles n’ont pas inversé les résultats, ce qui signifie que c’est bien là l’expression populaire des votants.

    La question qui se pose désormais est celle du programme : une fois la victoire acuise, pour l’instant, quelle marche imprimer au nouveau processus démocratique ? En d’autres termes, le programme de refus de Ben Ali et de l’Occident qu’il représentait, peut il se traduire dans les faits et ouvrir la voie au pays vers la porspérité et l’exapansion économiques ?

    Ce n’est pas l’impression que j’en ai retirée hier soir en suivant en direct sur la chaîne Al-Arabiya une interviex d’un adjoint de Rachid Elghannouchi qui a tenu un discours assez confus sur les intentions de son parti. En revanche, ce qui apparaissait de manière quasi obsessionnelle, et de manière fort surprenante tant le sujet n’avait pas de rapport direct avec les questions, c’était la haine d’Israël, qualifié d’Etat guerrier, terroriste et occupant des terres d’autrui.

    les questions du journaliste étaient excellentes mais l’invité ne cessait pas de revenir sur cette obsession. On commence donc à se poser des questions sérieuses sur l’avenir de ce petit pays, dépourvu de richesses sérieuses et dont le seul débouché sur le monde sont l’huile d’olive et le tourisme. Or, ce dernier secteur est en plein marasme et il faudra tant d’huile d’olive pour remplir les caisses de l’Etat…

    Imaginez le nombre de juifs anciennement tunisiens qui aiment leur pays de naissance et qui y retournent chaque fois qu’ils le peuvent. Imaginez les USA et l’Union Européenne devant un tel programme ?

    Est ce la bonne voie ? Est-ce là le bon chemin ?

    Mais les habitants de l’ancienne Carthage ont encore le temps de se raviser et de confier leur avenir en de bonnes mains.

  • L’anniversaire de l’assassinat du premier ministre Itzhak Rabin

    L’anniversaire de l’assassinat du premier ministre Itzhak Rabin

    Il y eut en effet, à la télévision et à la radio, mais aussi à la Kenését tant de commémorations pour honorer la mémoire d’un homme qui fut un grand héros d’Israël, un grand général, vainqueur de la guerre des six jours, Premier Ministre de son pays à des moments critiques de son histoire.

    Et pourtant, quinze ou seize ans après, les camps sont divisés, les uns jugent cet assassinat abject, d’autres ont eu le front de dire à la télévision qu’ils s’en réjouissent, même tant d’années après les faits.

    Mais c’est innommable : se réjouir du meurtre d’un Premier Ministre juif, dans un Etat juif, pas un meurtrier juif ! C’est inimaginable. Et pourtant j’ai bien entendu directement en hébreu de telles choses. Ce qui frappe, en revanche, c’est l’interrogation portant sur l’absence de mesures préventives, l’assassin ayant dit à maintes reprises, devant des amis et aussi sa petite amie (toujours célibataire et vivant chez ses parents) ses intentions d’en finir avec le Premier Ministre. Il y a aussi la part de responsabilité de l’homme qui prépara les affiches campant Rabbin avec un keffieh à la Arafat ou, pire encore, sanglé dans un uniforme d’officier SS… C’était trop. ET si l’ »on y ajoute certaines jurisprudences rabbiniques sur le persécuteur (rodef) que l’on a le droit d’écarter car il menace la survie de la communauté, la suite était inéluctable : il ne fallait plus se demander si on allait le tuer, mais quand on allait le faire. Et ceci est abject.

    Pour ma part, je me pose d’autres questions : la haute hiérarchie militaire (que je n’accuse nullement) a tout de même laissé passer quelques négligences. Je note aussi quelques ressemblances avec des Premiers Ministres qui ont chuté ou vont chuter à cause de pourparlers de paix ou autres :

    Ehoud Olmert s’est soudain retrouvé pris dans un maquis de procès de procès, curieusement juste au moment où il négociait en sous main avec la Syrie chez les Turcs et envisageait de leur rendre le plateau du Golan. Comme par hasard, il a été l’objet de tant de dossiers que seuls des officines spécialisées dans la collecte de renseignements pouvaient monter. Et ce n’est pas fini.

    Aujourd’hui, à l’ombre de la crise iranienne, ce sont deux anciens maitres espions qui sont soupçonnés d’avoir ébruité dans la presse des préparatifs de guerre contre l’Iran.. Je ne dis pas que c’est voulu mais ces coïncidences sont troublantes.

    En Israël, comme partout ailleurs, l’appareil sécuritaire a lui aussi ses préférences et sa politique et il ne laissera personne aller à leur encontre. Et il a peut-être raison…