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  • La certe et le territoire, de Michel Houellbecq

    Il faut lire la carte et le territoire de Michel Houellbecq: voici un grand écrivain, injustement vilipendé par une critique aussi injuste que jalouse et qui fera très certainement de grands succès littéraires.

    Je ne suis pas un critique littéraire, mais un philosophe. Donc, je vais tenter de résumer en quelques notions la teneur du livre: pessimisme, tendresse nostalgique, réalisme, réalisme, voire cynisme. Mais pas la moindre trace de méchanceté ni d'envie. Pas de coup de griffe de nature hainseuse, un regard, certes désabusé mais si réaliste sur notre monde.

    Il y a des scènes absolument innénarables tant leur contenu affectif est immense. Cette scène de repas de Noël avec un père en train de se préparer à la mort, un fils qui enfile un manteau pour aller lui achter Place d'Italie, un paquet de cigarettes, le récit (imaginaire) du suicide de la mère, bref toutes ces descriptions si vraies, si bien vues, qui nous touchent et ne nous laissent plus aucune illusion sur le monde qui nous netoure.

    On pourrait donner de nombreuses interprétations allégoriques de passages qui ne se lisent pas au premier degré: notamment cette dernière du roamn accordant au végétal la pérennité, l'éternité. Cela m'a fait penser à l'herbe qui pousse dans les cimetières sur les tombes. Il y a aussi ses réflexions désabuses sur les ruraux voyant arriver des PArisiens sur leurs terres. MAis ce n'est pas là l'essentiel.

    L'essentiel, ce sont ces réflexions si bien bien senties sur le sens de l'existence, sur la vie, l'amour, l'attachement au corps des femmes, els illusions humaines et le succès. On sent parfois un homme meurtri qui aspire après une vie assez dure au clame, mais à un calme qui évoque la paix des cimetières.

    Le problème avec la littérature, c'est qu'un philosophe ne peut s'empêcher de tomber dans la spécualtion philosophique. Mais après tout, chacun peut lire un livre avec sa propre sensibilité.

    En tout état de cause, je l'écris sans me forcer: M. H est un grand écrivain qu'il faut lire.

  • Etonnant Etat d'Israël

    Etonnant Etat d'Israël,

    Tout à l'ehure, lors de l'office du matin qui s'est terminé vers 10h30, je considérais avec attention tous ceux qui m'entouraient. Tous de type séfarade, parlant peu ou très bien larabe, prononçant l'hébreu de la manière la plus sémitique qui soit mais qui viennenty de contrées assez déifférentes ou, lorssu'ils sont nés sur place, ont des parents de provenance diverse.

    Il y a des libyens dont l'arabe est issu d'Afrique du nord, des tunisiens, des Marocains (les plus nombreux) mais aussi d'autres nationalités comme par exemple l'Iran.

    Le plus étonnant est que le peuple d'Israël, ce peuple-monde ait réussi à maintenir une certaine homogénité, bien que protéiforme. Au fond, les juifs disposent eux aussi d'une trinité ou d'une trilogie qui explique leur survie et leur unité: le Dieu et la Tora d'Israël, la terre d'Israël et la langue d'Israël.

    Je les ai entendu ce matin chanter les Psaumes et j'ai senti une ferveur peu commune qui ne peut être vécue que par ceux qui prient le Dieu d'Israël sur la terre d'Israël. Mais il y cependant de belles sensations que ressentent les juifs de la dispersion: pas un magasin à Paris ni à Genève où la vendeuse vous dira en hébreu bonne fête de chavouot ou seulement bon chabbat.

  • La Pentec$ote juive en Israël

    Chavooot en Israël

    Avant qu'Israël ne devienne le peuple du Dieu unique, le peuple dit élu par le Seigneur, il était constitué d'agriculteurs et de bergers qui commémoraient les saisons et se livraiet à des fêtes champêtres. C'est seulement après la révolution monothéiste qu'il devint, sous la férule de la caste sacerdotale, le peuple de Dieu. On fit alors coïncider les grandes fêtes champêtres avec de grandes événements religieux de la vie de ce peuple.

    Pentecôte signifie cinquante, cinqaunte jour après le sortie d'Egypte, le peuple se vit remettre les Tabels de la loi, la Tora et chacouot, jadis simple fête agraire, devient la fête juive religieuse par excellence. Elle commence maintenant et se poursuit jusqu'à dimanche en fin de journée.

    Tout Israël est en fête et il fallait voir ce peuple faire ses emplettes dans les marchés et les magasins pour se rendre compte de ce que cela signifie pour lui.

    Religieux ou non, croyants ou incroyants, les Israéliens sont pris d'assaut les magasins et les autroutes. Hier, retour du ciemtière d'Ashdod où reposent mes parents, j'ai subi un embouteillage interminable. Mais cela en valait la peine. REndre hoimmage à ses défunts parents est la moindre chose.

    Pendant cette fête de cavouot, j'ai fini de lire le livre de Michel Houlebecq, la carte et le territoire. Un grand livre, un peu étrange, mais la griffe d'un grand de la littérature française d'aujiourd'hui.

    Crets, la Tora c'est bien mieux mais on est content d'avoir un M.H.

    Bonne fête de Pentecôte, hag chavouot saméah