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  • Chronique d’une défaite annoncée… Nicolas Sarkozy

    Chronique d’une défaite annoncée… Nicolas Sarkozy

     

    Le spectacle offert par les télévisions, me laisse songeur. Tous les puissants d’hier rasent désormais les murs, les journalistes qui courbaient l’échine deviennent insolents, les questions se font plus insistantes, le regard plus appuyé. Toutes ces manifestations humaines, trop humaines, hélas, m’ont rappelé les enseignements du talmud et de la Tora sur la fugacité du pouvoir humain, l’aspect périssable de la puissance et de tous ceux qui en détiennent une parcelle dans notre bas monde.

     

    Mais mon éducation morale m’empêche, m’interdit de piétiner les gens quand ils sont à terre. C’est une fin de règne et l’homme qui a subi ce terrible échec, lequel lui est largement imputable, a tout de même accompli quelques prouesses pour le pays : il a résisté aux différentes crises et a sauvé l’Euro, aux côtés de Madame Merkel.

     

    Sur les dizaines, voire les centaines de sondages effectués depuis près d’un an, aucun ne le donnait gagnant, aucun ne lui prédisait la moindre chance.

     

    Selon mon humble avis, ce sont les qualités ou plutôt les insuffisances psychologiques de Nicolas Sarkozy qui expliquent l’échec qui est retentissant. Un homme qui n’écoute que lui-même, qui a commencé son quinquennat en ignorant tous les autres, qui a qualifié le Premier Ministre de collaborateur, et tant d’autres choses…

     

    Mais existe-il sur terre un seul homme qui ne se trompe jamais ?

  • LES LEÇONS D’UN SCRUTIN : LA DEFAITE DE NICOLAS SARKOZY

    LES LEÇONS D’UN SCRUTIN : LA DEFAITE DE NICOLAS SARKOZY

    Il faut se garder d’avoir raison après coup : c’est pourtant ce qui se passe aujourd’hui depuis l’échec de Nicolas Sarkozy et l’élection de François Hollande. Un auteur allemand disait déjà que la défaite est toujours orpheline alors que la victoire a, elle, beaucoup de pères.

    Il y eut en tout premier lieu un départ trop tardif qui peut s’expliquer par la volonté louable de ne pas se désintéresser de la conduite des affaires de l’Etat dont il avait la charge tandis que François Hollande caracolait en tête des sondages au point d’avoir été indéboulonnable, le moment décisif enfin venu. On se le rappelle : aucun sondage, pas un seul, n’avait prévu la victoire de N.S.

    Il y eut ensuite l’attitude assez epu aimable de Marine Le Pen à l’égard de la droite parlementaire. On s’est bien rendu compte que la stratégie des Lepénistes consistait à faire perdre le parti qui leur interdisait de se développer et d’avancer. On peut même dire qu’une partie des voix du FN se sont reportées sur la candidat du PS lui permettant de vaincre.

    Il y eut aussi la défection du centre droit, et surtout la décision de François Bayrou de donner son suffrage à François Hollande, sans consigne de vote pour ses électeurs…

    Enfin, il y eut la droitisation du discours, même si une majorité de Français pensent qu’il faut s’en prendre à l’immigration et à l’insécurité. La société française est très divisée et la grave crise économique n’arrange pas les choses.

    Peut-on se projeter dans un avenir proche ? Si Fr. H. applique son programme à la lettre, le lien entre la France et l’Allemagne sera gravement détérioré, le Bundestag , dans sa majorité, ne supporte plus l’Euro. Et, en effet, en une nuit, en un week end, les Allemands penvent revenir au Mark. Pour la France, un retour au franc serait plus aléatoire, et je m’exprime en termes diplomatiques.

    Que va faire Fr. H. ? On peut présumer qu’il fera preuve de prudence et de pragmatisme. Il y aura quelques mesures phare pour ne pas mécontenter sa base et calmer les revendications sociales. Ensuite, ce sera un resserrement du budget de l’Etat sans jamais utiliser le mot de rigueur. Mais il est esclu que Me Merkel accepte cette importante relance de l’économie et de la consommation que l’on préconise de ce côté ci du Rhin.

  • En Syrie

    LA SITUATION EN SYRIE
    Comme je le disais il y a déjà quelques semaines, le sénateur John Kerry l’a répété de manière cinglante : Kofi Anan a lamentablement échoué dans sa mission en Syrie et, sans le vouloir d’intention première, il a permis à un régime scélérat de profiter de ce laps de temps pour continuer à réprimer à tout va.
    Les dernières exactions en date ont eu lieu dans le campus de l’université d’Alep où les troupes du régime ont pénétré , tuant au moins quatre étudiants et en arrêtant plus de deux cents autres.
    Le régime ne changera pas ni ne s’arrêtera , il faut changer de méthode. Dans ce contexte, un navire battant pavillon de la Sierra Leone a été arraisonné au large des côtes libanaises. Il est chagré de coneteurs bourrés d’armes destinées probablement à Tripoli pour ensuite être acheminées par la route vers la Syrie.
    Comme on a largement dépassé les 10.000 (ce qui est absolument dramatique) les puissances occidentales, avec à leur tête les USA, aidés de la Turquie, envisagent de plus en plus ouvertement l’instauration d’un couloir humanitaire qui sera une zone d’exclusion aérienne, à la frontière syro-turque.  Comme cette zone sera défendue par la force armée, il y a lieu de supposer que des brigades entières de l’armée syrienne feront défection puisqu’elles pourront trouver refuge quelque part, sans être vouées à la destruction par l’aviation et donc à une mort certaine.
    Décidément , ce printemps arabe n’avait de printemps que le nom : en Libye, les factions armées s’entredéchirent, en Egypte, la lune de miel entre l’armée et les révolutionnaires a volé en éclats, en Tunisie, les islamistes révèlent leur vrai visage…
    Quand donc tout cela s’arrêtera-t-il ?