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  • La ville de Marseille, une ville française comme les autres?

    Oui, Marseilles est-elle encore aujourd'hui une ville fançaise comme les autres?

    La question se pose légitimement lorsqu'on prend connaissance d'une certaine réalité, de plus en plus dénoncée par des acteurs présents in situ. Ce matin, on pouvait écouter les déclarations très marseillaises du député PS Patrick Menucci, celui là même qui défendait les thèses de Ségolène Royal avant de se choisir des références plus obligeantes aujourd'hui. Il a dit deschoses justes et intéressantes mais il n'a pas vraiment répondu aux questions posées par le journaliste. Pourquoi?

    Parce que Marseille est devenue une ville en déshérence, une ville où la population immigrée n'est pas vraiment intégrée où la vie est certes belle grâce à la mer et au ciel bleu mais où beaucoup de gens vivent avec un salaire minum très bas ou des minima sociaux. Il y a aussi à Marseille une insécurité très grande: depuis le début de l'année, on dénombre pas moins d'une dizaine de meurtres par armes à feu sur la voie publique en raison d'une lutte à mort de trfaic de drogue. Tout à l'heure, sur BFM TV le journaliste a repris les déclarations de certains bons marseillais, français de souche, qui se plaignent de ne plus se sentir chez eux, d'être envahis par des populations étrangères, bref, si on les comprend bien la canebière de Marcel Pagnol a vécu.

    Il faut prendre garde, il ne faut pas abandonner une telle ville à ce triste sort, il suffit de voir les progrès du FN sur place pour comprendre que la population française en a assez de ce sentiment de malvivre et de malêtre. D'après le dernier sondage en date, ce serait le parti de MArine Le Pen qui se classeraits econd s'il y avait des élections aujourd'hui. Or, les élections muicipales auront lieu dans quelques mois et il est peut être un peu tard pour changer les choses.

    Dans des affaires comme celles-ci, il faut remiser l'idéologie au magasin des accessoires et écouter les cris d'une population qui souffre.

  • Israël doit-il libérer des terroristes palestiniens?

    Oui, la question se pose dans toute son acuité: l'Etat juif, harcelé depuis sa naissance par des terroristes qui lui dénient le droit à l'existence doit-il vraiment, pour aboutir à un accord de paix, libérer des  Palestiniens, notamment ceux qui ont, comme on dit, du sang sur les mains?

    On peut se poser la question légitimement même si, comme chacun sait, on ne fait la paix qu'avec ses ennemis, en espérant que les ennemis d"hier seront les voisins pacifiques de demain. C'est un raisonnement que doivent tenir tous les diplomates et les hommes d'Etat mais que les proches des victimes, tragiquement disparues, ne peuvent ni ne veulent comprendre.

    C'est le sentiment que j'ai éprouvé ce matin en prenant connaissance des plaintes déposées devant la cour suprême d'Israël par des proches de victimes qui disent vivre des cauchemars depuis des années et qui ne peuvent pas vivre avec l'idée que les assassins de leur proches vont couler des jours heureux, non loin du lieu de leurs crimes et de leurs fordaits, tandis que leurs victimes, elles, ne reviendront plus jamais.

    C'est un grave débat. Il pose la question suivante: est-ce que Dieu, est-ce que la morale, oui, l'éthique, doit exister partout, manifester sa présence partout, ou, au contraire, faire la part des choses, admettre implicitement ou explicitement que certains domaines (la politique, l'économie, la diplomatie, etc…) relèvent d'autres lois?

    En termes plus directs: est ce que l'actuel Premier Ministre d'Israël a raison, en vue de promouvoir des négociations de paix avec quelque chance de succès, de faire fi de principes élevés (one ne libère pas des assassins d'Israéliens) en arguant que dans ce domaine précis, l'éthique commune, habituelle, cesse de s'appliquer? On pourrait presque parler comme chez Sören Kierkegaard d'une suspension téléologique de l'éthique… Ce qui signifie que pour réaliser un objectif bien plus élevé, on commet un acte que la morale ordinaire réprouve.

    Toujours dans ce domaine de téléscopage entre la politique internationale et l'éthique, on ne peut pas ne pas penser à Max Weber qui distinguait nettement entre d'une part l'éthique de responsabilité et d'autre part l'éthique de conviction.

    La première signifie que l'on peut agir contrairement aux principes éthiques car certains domaines, comme les négocaitions avec l'ennemi, rendent nécessaires des accommodements avec les principes: cela s'appelle prendre ses responsabilités, donc assumer certaines choses que l'on ne ferait pas en temps normal. Au fond, c'est ce que font les hommes politiques du monde entier. Car, comme disait Churchill, la politique n'est rien d'autre qye l'art du possible.

    L'éthique de coniviction, c'est tout autre chose: on conforme son action à ses principes, sans jamais en dévier. Et on place la fidélité à l'éthique au-dessus de tout le reste, c'est la valeur suprême. C'est une nouvelle mouture du kantisme avec son fameux impératif catégorique…

    Cette dernière attitude est très belle mais elle est irréaliste. J'en reviensà la requête des familles des victimes de ces terroristes qui vont être libérés, et qui demandent à la cour suprême d'interdire cette libération de condamnés à des lourdes eines, voire à vie.

    Franchement, je n'arriver pas à faire le départ entre les deux: je ressents une immense soldiarité avec les victimes et avec leurs familles, mais je me dis que j'aurai probablement fait la même chose que Benjamin Netanyahou si je m'étais retrouvé dans la même situation.

    Les plus cyniques - et la plupart des diplomates le sont pour des raisons professionnelles- arguent qu'Israël a réalisé un joli coup puisqu'en libérant de vieux prisonniers, entièrement démonités et ayant perdu toute valeur sur le plan militaire, il fait passer par la même occasion la construction de plus de mille logemens dans des secteurs contestés…

    Mais sur le  plan des principes, cela ne change rien: nous ne sommes pas plus avancés. Faut-il le faire ou ne pas le faire? Franchment, ce sera toujours un cote mal taillée.

    Les piétistes et les mystiques de toutes les religions ont l'habitude de dire que Dieu est partout présent et qu'il n'existe pas de domaine où il ne serait pas présent… Certains disent même qu'il faudrait le réintroduire dans des secteurs où sa présence serait incompréhensible tant l'impureté et le dévoiement moral y sont omniprésents…

    Ont ils raison? J'avoue ne pas savoir…

  • Barack Obama; un grand président?

    Barack Obama, un grand président?

    C'est très peu probable. Il n'a pu ni su résoudre aucune crise. Et depuis quelques mois, il va d'échec en échec car les Républicains qui ont la majroité à la chambre des représentants lui font la vie dure, et avec raison.

    En fait, aux USa comme dans d'autres pays on a vu des vainqueurs aux élections par défaut: ce ne sont pas ces hommes qui ont été les favoris des votants mais ils ont été choisis contre les autres candidats: ceux qui ont voté pour B. Obama rejetaient en fait Georges Walker Bush. C'est un président par défaut.

    Barack Obama va d'un scandale à l'autre, d'un échec à l'autre. Le voici qui rouvre ses ambassades chez les Aeabes, à l'exception du Yémen dont les autorités sont furieuses en constatant qu'il leur fait pas confiance. Et voici que les choses se compliquent avec la Russie de M. Poutine, alors que l'affaire aurait pu être réglée plus discrètement et diplomatiquement.

    L'actuel locataire de la Masion Blanche n'a résolu aucun problème; ni le Proche Orient (Israël, la Pestine et l'Egypte) ni l'Iran, ni l'affaire Snowden, rien, vraiment rien. Il a espionné ses propres alliés sans jamais le leur dire, pour les rassurer sur ses intentions, au point que même la RFA, solide alliée depuis la fin de la guerre , songé à prendre ses distances. En fait l'affaire Snowden aurait dû le pousser à se retirer. En d'autres temsp, cela aurait été le cas, par le passé.

    Mais l'Amérique a voulu à tout prix se débarrasser de Bush, et voyez par qui elle l'a remplacé...