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  • Titre de la noteMarine Le Pen et Jean-Marie Le Pen : un constraste ou une continuité ?

    Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen : un constraste ou une continuité ?

    Ce matin, sur une chaîne de télévision étrangère j’ai suivi un débat entre deux journalistes portant sur l’antisémitisme réel ou supposé du parti des Le Pen. L’un disait que Marine donne l’impression d’avoir rompu totalement avec l’idéologie de son père et qu’elle avait de fait transformé son parti. L’autre débatteur a rétorqué que tout ceci n’est qu’une tentative d’enfumage (terme affectionné par Marine) et qu’en réalité, tel père, telle fille…

    Au cours de leur débat, les deux protagonistes en sont arrivés à parler de l’islamisation de la France, thème, réel ou imaginaire, qui commence à préoccuper la plupart des salles de rédaction. On a ensuite avancé l’idée que Marine tenterait de se faire bien voir par les communautés juives en passant pour le rempart contre l’insécurité dont seraient victimes les juifs de ce pays.

    Au fond, le débat se résumait en ces termes : est ce que Marine laisse les juifs en paix pour se concentrer sur le radicalisme islamiste puisqu’elle souligne que l’écrasante majorité des musulmans de ce pays sont des citoyens comme les autres et n’ont rien à se reprocher. Ou bien s’agit il d’un leurre ? Ensuite la conversation a roulé sur les loups solitaires du style de Merah. Mais aucun des deux débatteurs n’a pu expliquer valablement comment de jeunes Français de souche, d’extraction chrétienne, ont pu du jour au lendemain, tout abandonner pour livrer un combat qui n’est pas le leur. Certains, une cinquantaine, y ont même trouvé la mort, bombardés par notre propre armée de l’ai ou par celle de nos alliés, des alliés de leur pays. Un pays qu’ils reconnaissaient plus.

    Il fut aussi question de l’incinération des passeports par des jeunes en Irak ou en Syrie, illustrant ainsi que leur départ était sans retour. Cette scène peu glorieuse fut diffusée sur toutes les chaînes de télévision.

    A la fin du débat, les avis étaient toujours partagés : on ne savait toujours pas si Marine faisait de la lutte contre l’islam radical sa vocation première ou si, le rejet des juifs avait toujours la première place.

    Le Seigneur reconnaîtra les siens.

  • Election présidentielles françaises de 2017 : des primaires pour tous ?

    Election présidentielles françaises de 2017 : des primaires pour tous ?

    Si la nouvelle s’avère, alors c’est une véritable révolution et des décisions, encore confidentielles, auront donc été prises au sommet de l’Etat. De Thierry Mandons à Benoît Hamon, le message semble être le même : il faut une primaire pour désigner le prochain candidat du PS ou de la gauche à la prochaine élection présidentielle. Analysons cette nouvelle qui semble révolutionnaire mais qui recèle en elle-même bien des problèmes. Il y a d’abord une prise de conscience de la situation socio-économique en France et les possibilités d’y porter remède. Et dans ce contexte précis, on a l’impression que les autorités, de droite comme de gauche, ont pris conscience de l’étendue du mal, pour ne pas dire du désastre. En deux ans, ceux qui nous séparent de l’élection, nul ne pourra obtenir les résultats tant espérés : baisse du chômage, réduction des déficits, réindustrialisassions de la France, lutte contre l’insécurité, contre l’immigration, la délinquance, etc… Or, si l’on présentait le candidat naturel sans aller plus loin, c’est-à-dire sans  autre forme de procès : on reconduit le sortant. Le fait que d’un bord à l’autre de l’échiquier de la gauche socialiste, on ait pu s’exprimer ainsi prouve que des changements sont intervenus. S’agit il de changement de stratégie ou simplement de tactique ? Une inconnue demeure ; est ce que toute la gauche va se rallier à un candidat unique ce qui lui permettrait d’être présent au second tour ? Car tel est bien l’enjeu : la gauche, simple ou plurielle, n’est plus assurée d’être présente au second tour.. Pour obvier à ce mal, l’idée est de rallier tout le monde : le PS, le front de gauche, les communistes, les radicaux, les écologistes et des gens comme Arnaud Montebourg. C’est une initiative intelligente, susceptible d’empêcher le développement exponentiel du Front National. Au fond, les Français font le constat ou le raisonnement suivant : tous les partis qui se sont succédé au gouvernement ont fait leurs preuves et n’ont pas été concluants. Le seul qui n’ait pas eu l’occasion de montrer ce qu’il voudrait faire n’est autre que le FN. Conclusion : donnons lui sa chance. Mais c’est un pari qui pourrait être dangereux car sur le plan économique par exemple, dire que la France peut sortir de l’Euro est une belle plaisanterie. Si l’on tentait de le faire, la monnaie française perdrait dès le lendemain 50% de sa valeur et la dette qui serait libellée alors dans une monnaie nouvelle serait écrasante, paralysante, en un mot ruineuse. La crise n’est pas seulement économique, elle est aussi spirituelle si tant est que la politique ait quelque chose à voir avec la spiritualité. Je pense qu’on a vraiment atteint les limites du système. Dans notre civilisation, tout a fini par se réformer, changer et évoluer. Les mœurs politiques, excepté… Le fait qu’aucun des deux grands partis ne soit épargné prouve que le mal est plus profond qu’on ne le pense. Ce n’est pas une idéologie qui est attaquée, c’est le système lui-même. Vers la fin de sa vie, à l’issue de la guerre franco-prussienne de 1870, le grand Ernest Renan avait prononcé en Sorbonne un beau discours, Réforme intellectuelle et morale de la France. Ce discours était visionnaire, prémonitoire.

    Mais aujourd’hui, où trouver un Ernest Renan ?

  • L'attaque de la synagogue de Jérusalem ce matin.

    L’attaque de la synagogue de Jérusalem ce matin

    L’attaque d’une synagogue en plein cœur de Jérusalem par deux terroristes palestiniens ne ressemble en rien à d’autres attentats visant des citoyens de l’Etat d’Israël. Certes, ce n’est hélas pas la première fois que des lieux de culte juif sont visés dans la ville sainte. Mai c’est le contexte actuel qui change tout. On a vu les attaques par des voitures-béliers, des attaques à l’arme blanche, des enlèvements des trois jeunes gens tués avant le conflit à Gaza. Mais cette fois ci, c’est un autre signal, celui d’un point de non-retour. Qu’un lieu de culte soit attaqué et ses fidèles massacrés (4 morts et plusieurs blessés dont certains dans un état critique), voilà un fait qui atteste clairement de cette guerre aux racines religieuses. Si ce conflit avait été simplement de nature territoriale, cela fait belle lurette qu’il aurait été réglé, mais dans ce cas précis, il dépasse, et de loin, l’enjeu politique, pour rejoindre une sorte de métaphysique. Les deux assaillants savaient très bien qu’ils n’en sortiraient pas vivants. Et qu’ils prenaient un aller simple pour ce sanglant périple. Ce sont donc des kamikazes. Et ce qui n’arrange guère les choses, c’est que le Hamas, tout en se gardant bien de revendiquer les attentats, félicite les deux meurtriers qu’ils considèrent comme des martyrs. Ce qui ne manquera pas de susciter l’ire de l’Etat juif qui cherchera forcément à atteindre ceux en qui il voit des pousse au crime, des commanditaires. Mais il y a encore bien pire : le gouvernement d’Israël semble vouloir faire porter la responsabilité à l’autorité palestinienne de Ramallah elle-même dont il doute de la pleine coopération au plan sécuritaire. Au moment où l’on croyait le calme revenu, voilà que les attentats reprennent. Que faire ? De plus en plus d’Israéliens qui aspiraient à une paix juste et durable doutent d’une éventuelle entente avec des Palestiniens qui n’ont toujours pas accepté Israël comme l’état-nation du peuple juif. Partant, des voix s’élèvent en Israël qui s’interrogent sur la place de la population arabe au sein de l’Etat juif. Si vous ajoutez à tout ceci les graves exactions de l’Etat Islamique, les difficultés des négociations avec l’Iran, vous avez un tableau des plus sinistres. Mais comment entretenir enfin une petite, toute petite lueur d’espoir ?