Mais que peut bien faire le nouveau gouvernement grec?
Oui, que peut le nouveau premier ministre grec qui avait promis monts et merveilles lors de la campagne électorale, et qui, une fois l’élection gagnée, affirme ne pas vouloir quitter l’Europe ni renoncer à la monnaie unique ? En fait, c’est la nature même des régimes grecs qui se sont succédés au pouvoir qu’il faut revoir. Voilà un pays qui n’a pas de cadastre, pas de grille indiciaire des fonctionnaires, où vous pouvez acheter une maison en payant avec des valises de billets, où la plupart des gens ne paient pas d’impôts et où nul ne vérifie si le service pour lequel vous êtes payés est vraiment effectué !! Comment l’UE a t elle pu intégrer ce ramassis de menteurs et de voleurs ? Savez vous que des gouvernements grecs ont recouru à des agences financières réputées pour truquer les comptes et présenter de faux bilans ? Pour l’organisation des Jeux Olympiques, par exemple, on nous a fait croire que le pays était en mesure de les organiser. Même la rénovation des monuments les plus emblématiques de notre civilisation, l’Acropole et autres, sont rénovés avec de l’argent de l’UE. On a vu le résultat. Ce pays a réussi la plus belle escroquerie de tous les temps= mentir, tromper, encore et toujours. Comment reprocher à la chancelière fédérale sa rigueur, elle qui devra mettre la main au porte-monnaie si les Grecs venaient à être en défaut… Il faut que les Grecs paient et honorent leur signature. Presque trois cent vingt milliards de dollars de déficit, c’est ingérable. Mais ce n’est pas aux autres peuples d’Europe de payer. Il fait assainir les finances de ce pays qui dans son désarroi s’est jeté dans les bras d’un parti d’extrême gauche qui ne mettra pas beaucoup de temps à buter contre ses limites. Et ce parti est presque majoritaire à lui seul, tant il a fait de promesses et tant le peuple grec a subi une saignée à blanc. Et par dessus le marché, il s’allie avec un autre parti dont l’orientation est aux antipodes de la sienne !! Alors que faire ? Ce nouveau gouvernement fera illusion pendant six mois, car il devra améliorer la situation des plus démunis, ce qui est normal et humain. Mais l’argent, le peu d’argent disponible n’aura pas été affecté à d’autres tâches. Ce qui veut dire qu’on repousse la solution des vrais problèmes à des jours meilleurs. Bref, c’est la quadrature du cercle. Jacques Chirac est crédité de la phrase suivante : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. C’est une triste vérité. Au fond, si la Grèce quittait l’Europe et la monnaie unique, ce ne serait pas la fin du monde ; on aurait quelques problèmes au début pour colmater la brèche, mais après on aura assaini la situation et les Grecs pourront toujours se tourner vers les Turcs, les Russes ou les Chinois. Et là au moins, le continent se sera débarrassé d’un insupportable boulet. Il faut faire preuve de pragmatisme. Et ne plus confondre les Grecs de l’Antiquité, moule génétique de notre culture avec les escrocs d’aujourd’hui.