La côte de popularité de François Hollande: quel regard un pays porte t il sur ses dirigeants?
La presse ne parle que de cela : le bond de 21% réalisé par le président de la République François Hollande dans les sondages. Alors qu’il y a tout juste deux mois certains se demandaient même sir cet homme était encore en mesure d’aller au bout de son mandat de cinq ans, aujourd’hui il se rapproche de la majorité d’opinions satisfaites. Certes, tout n’est pas rose. Mais l’homme a tenu et a su inverser la tendance en sa faveur. Certes, les sondés ne disent pas qu’ils souhaitent voir Fr Hollande se représenter en 2017, qui est encore très loin, mais les Français, en peuple intelligent et sensé, ont reconnu sans la moindre réserve que le couple de l’exécutif a su, en ces moments de deuil et d’épreuve de la nation, trouver les mots qu’il fallait et prendre les bonnes initiatives. Sans la moindre fausse note. Pas d’erreur de jugement, et surtout pas la moindre tentative de récupération, pas de captatio benevolae. Du coup, les Français apprécient. Les forces de sécurité qui ont payé un lourd tribut à ces attaques terroristes ont, elles aussi, été acclamées et sont regardées autrement depuis ces événements tragiques. La France n’est plus la même. Il y aura un avant et un après ; et il n’est pas sûr que le gros de la population sache faire le départ entre l’islam et l’islamisme. Ce qui signifie que cette tragédie laissera des traces dans le vécu des Français. Désormais, les gens ont identifié le problème, mais y aura t il une solution ? Il est indéniable qu’une certaine frange de la population, les cités des banlieues, ont été laissées à l’abandon, tant et si bien qu’un pays comme le Qatar dont chacun dénonce aujourd’hui un visage à la Janus (souriante par devant et grimaçante par derrière), l’incarnation même de la duplicité, s’est permis de proposer d’y remédier. L’Etat français a eu l’intelligence d’imposer sa propre vision des choses, ne laissant pas à un pays étranger le soin d’intervenir à quelques km de la tour Eiffel le problème posé est donc celui de l’intégration, mais une intégration qui irait dans le bon sens. C’est là toute la question. Que va t il se passer dans les prochaines semaines ? Beaucoup va dépendre des lois Macron. Et aussi de la situation économique. Si les choses s’améliorent, les sondage continueront d’être bons mais s’il en est autrement, le pire est à craindre. Quoiqu’il arrive, la question des banlieues reste posée
Et elle n’est pas à la veille de sa solution. Loin de là.