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  • Je suis Charlie, vive la République, vive la France

    JE SUIS CHARLIE : Vive la France, vive la République

    Que dire, que faire ? Que penser ? Les mots n’ont plus conservé cette puissance évocatrice qu’ils avaient avant ce crime odieux.

    Je disais tranquillement avec XM dans un bon restaurant et quand ous nous sommes quittés, en plein Paris, je ne me doutais pas de ce qui était en train de se passer à quelques kilomètres de là.

    C’est une voisine qui m’a appris ce qui s’était passé dans les XI-XIIe arrondissement. Cette réalité macabre dépasse tout. La France ne sera plus jamais comme avant. Il y aura un avant et un après. C’est plus qu’un tournant, c’est un séisme.

    Certes, les forces vives et saines de la nation ont bien réagi, même si le monde politique, lui, n’a pas tardé à retomber dans ses errements habituels. C’est la France qui a été visée à travers ses inoubliables humoristes auxquels la barbarie sans nom a fait payer le prix du sang.

    Ceux qui ont ces actes odieux ne peuvent se réclamer ni d’une cause juste ni d’une religion, quelle qu’elle soit. C’est impossible car toute divinité est une divinité d’amour et non de haine.

    Douze morts en quelques minutes ! Des vies saccagées, une ville, un pays plongés dans le désarroi le plus grand. Et le deuil. Je ne me souviens d’une telle tragédie dans ce pays, ni d’un tel deuil national de trois jours.

    Il faut réaffirmer les valeurs républicaines et ne plus faire preuve de faiblesse face aux ennemis de la culture et de la civilisation

     

  • Dans les rues et les marchés d'Israël

    L'heure du départ va bientôt sonner. La saison des pluies bat son plein: pour la première fois, j'ai assisté à un orage dans ce pays ainsi qu'à des pluies torrentielles. Mais le pire fut le vent qui soufflait à une très grande vitesse. J'ai alors pensé à ceux qui vivent au sommet de tours ultra modernes à Tel Aviv ou ailleurs. Rendez vous compte: au 25 étage! Hier, chez ds amis de Natanya, au 12e étage d'un magnifique appartement, il y avait un blacon spacieux mais D répéré un trou béant dans la balustrade. Deux lagres pans en verre avaient été arrachés par le vent. Si des enfants en bas âge s'étaient trouvés là, un drama aurait pu se produire. Les parties de la balustrade avaient été projetées vers l'extérieur par le vent.

    C'est un pays de miracles ou de tragédies évitées de justesse.

    Mais ici les gens ne parlent que du contrat d'armements liés la France au Liban. Les autorités craignent que ces armes sophistiquées en tombent entre le smains du Hezbollah libanais qui est déjà surarmé par l'Iran.

    En somme, les problèmes à régler ici sont toujours plus nombreux. On n'en voit pas la fin.

  • Dans les rues et les marchés d'Israël: A la synagogue britannique de la rue Mac Donald

    A la synagogue Mac Donald de Natanya,

    Depuis jeudi 1er janvier, mais 10 tévét du calendrier hébraïque, j'avais ce qu'on appelle dans la tradition juive le Jahrzeit, l'anniversaire de décès de mon cher père Isaac Hayoun (Zal) Quelques jours auparavant, je m'étais rendu sur la tombe de mes parents (Zal) à Ashdod afin de m'y recueillir à cette occasion. Mais le séjour à Natanya pendant le chabbat m'a largement permis de réciter le qaddish (prière pour le repos des âmes des défunts) dans une très belle synagogue, très originale, très sympathique, bien ordonnée et calme. Une synagogue très british où le rabbin fait son sermon dans la langue de Shakespeare et où les prières sont récitées avec un accent so british. Bref, le rêve.

    Sans nos amis, les Benhamou, le Docteur Eugène et sa chère épouse, son frère Robert et sa chère épouse, je n'aurais probablement jamais connu ce bel édifice où les gens du comité sont si accueillants et si bien élevés. Songez donc: déjà hier soir, à l'entrée du chabbat, lorsque je fus présenté au rabbin d'origine sud africaine, il me proposa de faire une conférence un prochain jour sur un sujet de mon choix. Et ce matin on me fit le grand honneur (immérité selon moi) d'ouvrir l'arche sainte et de remettre le rouleau de la Tora au ministre officiant chargé de donner lecture de la péricope hebdomadaire qui portait sur la fin du livre de la Genèse, er donc l'histoire ou le roman de Joseph. J'ai pu porter le rouleau de la tora à travers les travées de la synagogue. Et surtout, l'occasion me fut donnée d'avoir un minyane, un quorum religieux de dix adultes.

    La veille, nous avions été D. et moi invités par Eugène et son épouse dans un bon hôtel où le repas de chabbat était préparé. Il fut excellente. A midi nous eûmes l'honneur de déjeuner sur place où le repas fut tout aussi bon.

    Je pense que ce fut un peu providentiel car sans ces amis, je serais allé dans une synagogue anonyme.

    Par ailleurs, Robert Benhamou et son épouse connaissaient bien Annie Abihssira et avaient fait un voyage ensemble au Maroc pour un pèlerinage des saints Abouhatsera. Aujourd'hui, jai aussi appris que Robert avait été présent à MArly le Roi en 1986 lorsque j'avais présenté le livre que j'avais traduit de l'allemand Les dix-neuf épîtres sur le judaïsme de Samson-Raphaël Hirsch (Altona, 1836; Paris, 1987) Presque trente années sans s'être revus et enfin rencontre fortuite à Natanya en Israël.

    Je ne crois pas au miracle mais à la Providence dont les voies nous resteront à jamais closes et comme un livre scellé

    Le poète Aragon a dit que la vie est un éternel divorce; peut-être, je dis, pour ma part, que c'est une nostalgie permanente. Hier soir, à la fin de l'office rue Mac Donald, j'ai vu q'un petit graçon déclamait depuis l'estrade les treize articles de foi de Maimonide. Cela m'a évidemment rappelé ma ville natale Agadir où l'on me faisait faire la même chose. Lorsque je vis cet enfant et entendis sa voix, je ne pus m'empêcher d' penser.