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Le Front National veut supprimer le regroupement familial ?
Ce matin même, sur deux stations de radio périphérique différentes, un homme politique de gauche, Moscovici et un homme de droite ou d’extrême droite, Philippot, ont évoqué ce qui semble être les deux préoccupations fondamentales des Français : se sentir envahis et se sentir déclassés. Mais chacun de ces deux intervenants ne donne pas la même solution : pour Moscovici, c’est faux et les immigrés peuvent dans certaines conditions apporter un bénéfice, et pour Philippot, c’est la source de tous les maux dont souffre le pays.
Le FN a toujours dénoncé la décision prise sans discernement par Valéry Giscard d’Estaing d’instaurer le regroupement familial ; les travailleurs, loin de leurs familles réclamaient une telle mesure mais les gouvernants de l’époque ne se doutaient pas que cela changerait les équilibres, que l’islam deviendrait ainsi la seconde religion de France, qu’on aurait d’insolubles problèmes dans les banlieues, que le FN lui-même en tirerait avantage, etc…
Si l’on regarde les choses objectivement, on doit reconnaître que si la France s’y était opposée, le regroupement familial nous aurait été imposé par l’Europe et Bruxelles. Mais le FN souligne qu’on aurait dû veiller à l’application concrète qui a donné lieu à tant d’abus. Un exemple : un homme venu d’Afrique noire et qui entend bénéficier de ce droit que la loi lui octroie , n’a pas une seule épouse ou concubine mais plusieurs ; il n’a pas deux ou trois enfants comme la moyenne des familles françaises, mais quatre ou cinq fois plus. Comment faire face ?
Une fois sur place, cet homme demande une HLM ou un ILM et finit par l’obtenir. Une famille française de souche qui attend depuis des années, s’en offusque et exprime sa défiance en votant pour le FN.
Voilà pourquoi cette mesure du FN (la suppression du regroupement familial) est si populaire, en dépit du silence gêné que l’on observe autour de soi.
La même chose vaut du droit de vote des étrangers, une promesse que Manuel Valls s’est empressé d’enterrer sans tambour ni trompette, tant elle aurait provoqué une vague d’indignation dans ce pays, jadis fille aînée de l’église.
Nous allons vers des temps difficiles car les partis de gouvernement ne réussissent pas à régler les problèmes.