L’actuel Premier Ministre israélien est en poste depuis un certain nombre d’années et il n’est pas du tout sûr que l’accumulation d’affaires de corruption, réelles ou supposées, réussisse à l’en déloger. Tous les sondages effectués sur la question donnent des résultats étranges. Pourquoi étranges ? Parce que une fraction non négligeable juge qu’il a tant de choses à se rapprocher mais une autre proportion, bien supérieure, juge qu’il n’y a personne de valable pour le remplacer. Cela voudrait dire que Netanyahou est le premier ministre par défaut, tout simplement.
La corruption des édiles en Israël fait souvent les gros titres de la presse. Il faut dire que certains journaux en ont fait une spécialité tandis que certains hommes politiques s’en servent comme d’une arme contre leurs adversaires. Israël est un pays jeune où tant de choses restent à faire, notamment dans le secteur de l’immobilier, de la construction et de la spéculation foncière. Les lois en Israël dans ce domaine varient au gré des majorités envoyées à la Kenését.