L’expression, ou plutôt l’accusation a fait le tour des salles de rédactions, il n’en fallait pas plus pour que l’exécutif s’en inquiète et, par sa voix la plus autorisée, réagisse fortement, même depuis l’étranger. Aucun autre dirigeant en Europe ou ailleurs, ne se serait inquiété par une telle démarche, la presse étant libre et les manchettes des journaux dépendant de rédactions autonomes. Mais voilà, nous sommes en France, pays qui tient plus à l’égalitarisme qu’à l’égalité, mais sans vraiment le savoir. Qu’est ce qui a provoqué cette brusque poussée de fièvre ?
Le projet de la loi de finances, le budget où est supprimé l’impôt sur la fortune (ISF), remplacé par une taxation sur l’immobilier… Comprenne qui pourra. Mais ce n’est pas contre cela que la presse et les Français se sont enflammés, c’est pour tout autre chose. C’est parce que les signes extérieurs de richesse n’étaient plus taxés comme les yachts de luxe, les grosses voitures et les chevaux de course… Sans oublier les lingots d’or. Mesdames, Messieurs, celui qui tient la plume depuis plus de dix ans et qui écrit chaque jour que fait un éditorial pour vous, est un fonctionnaire, soumis à l’impôt comme tout le monde et œuvre à la TDG bénévolement. Je n’ai jamais eu un café payé par la rédaction et je n’ai jamais rien demandé.