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  • ahram Elahi, Fondamentaux du perfectionnement spirituel : le guide pratique (Dervy, 2019)

     

     

    Bahram Elahi, Fondamentaux du perfectionnement spirituel : le guide pratique (Dervy, 2019)

    Voici une citation qui résume bien le point de vue de l’auteur de ce bel ouvrage : … si on se concentre exclusivement sur le monde matériel, si on ne nourrit sa pensée qu’avec des vérités d’ordre matériel,, quand bien même on serait le meilleur dans sa discipline on se prive de l’appréhension correcte de la dimension spirituelle des choses, au point de nier l’existence de Dieu, de l’être, de l’au-delà, du Compte,

    Tout le programme de ce guide pratique du perfectionnement est résumé en ces quelques lignes.. ce qui atteste bien de sa densité.

    Je dois à la vérité de dire que j’ai d’abord éprouvé un peu de méfiance vis-à-vis de cet ouvrage, en raison de son titre ; mais dès que j’en ai abordé la lecture, j’ai été comme envoûté, moi qui ne confond jamais l’esprit avec l’intellect. Nous avons affaire ici à une sorte de belle leçon de philosophe morale, une morale désintéressée, adossée à la vertu dont le point central est la purification de l’âme.

    Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est l’universalité du propos, le caractère éminemment commun à toute âme humaine, soucieuse de s’améliorer, de répondre sagement à toutes les questions existentielles qui se posent à elle : d’où vient-elle ? Où va-t-elle ? A quoi se résume une existence humaine, hic et nunc ? Toutes ces questions le père de l’auteur, le célèbre Ostad Ellhai se les avait posées et entrepris de donner des réponses que son fils, dans le sillage de son géniteur, s’applique à développer et à commenter fidèlement.

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  • La vraie nature du régime des Mollahs iraniens

     

    La vraie nature du régime des Mollahs iraniens

    Le désastre inouï du Boeing ukrainien et la volte-face du régime iranien, passant du déni à l’aveu, en un temps très court, aura nécessairement un effet dévastateur dans la chute programmée du régime. C’est une date à marquer non d’une pierre blanche mais d’un rouge cramoisi.

    Avant d’aller plus avant ayons une pensée émue pour tous ces êtres, victimes innocentes de l’impéritie d’un régime prêt à tout pour se mesurer à bien plus fort que soi et qui n’hésite pas, pour se préserver, à remettre à des mains non expertes des instruments de mort. C’est justement ce qui vient d’arriver. Et cela, parce qu’il s’est cru menacé.

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  • Johann Chr. Friedrich Hölderlin : Bald sind wir aber Gesang (C.H.Beck, Munich)

     

     

     

    Johann Chr. Friedrich Hölderlin : Bald sind wir aber Gesang (C.H.Beck, Munich)

           Ce que je dis est un mystère, mais ce mystère est une réalité. (Hypérion)

    C’est probablement l’une des meilleures citations de toute l’œuvre de cet éminent poète, qui résume bien à la fois sa vie et son œuvre. Une vie d’homme sur le berceau duquel , contrairement aux Muses, les fées ne se sont jamais penchées. Qu’on en jauge : dès l’âge de deux ans son père meurt, sa mère, livrée à elle-même et ayant charge d’âmes, se remarie et voilà qu’elle revit un nouveau veuvage. Cette mère souhaitait ardemment que son fils devînt pasteur et se mît au service de l’église. Le jeune homme ira donc, grâce à une bourse destinée aux futurs ecclésiastiques, au Stift de Tübingen étudier la théologie. Sur place il aura d’éminents condisciples comme, Hegel en personne et Schelling.

    Dès les origines, Hölderlin (1770-1843) connaît un évident mal-être qui le met en porte-à-faux avec la réalité. Ce que cette citation mise en exergue semble bien rendre. Avec ce poète, probablement l’un des plus doués de la langue allemande, nous avons affaire à un grand admirateur de la mythologie grecque, ce qui heurtait quelque peu les dogmes de l’église chrétienne. Oscillant entre le réel et le rêve, cet homme ne pouvait pas vivre comme tous ses contemporains qui étaient adaptés socialement ; c’est ainsi qu’il dut exercer différents emplois alimentaires grâce au soutien de ses puissants protecteurs, en l’occurrence Friedrich Schiller et Hegel. On lui trouva un modeste poste de précepteur dans la famille d’un grand banquier de Francfort sur le Main. Mais voilà que cet être éminemment sensible et susceptible tombe éperdument amoureux de la mère de son élève. Cet amour qui ne pouvait être que platonique n’en causa pas moins de ravages dans l’âme de cet homme qui en sortit fortement ébranlé. Surtout lorsque le mari s’en mêla ; et dès cet instant, sons séjour à Francfort devint impossible. Dans ses poèmes et ses œuvres littéraires, Hölderlin va sublimer cet amour impossible et donner un nom à sa belle, Diotima.

     

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