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  • Conséquences positives du confinement ?

    Marguerite Duras, Moderato cantabile (1958) (Chanter modérément )

     

    Serait-il vraiment nécessaire de reparler des conséquences positives du confinement ? Vous connaissez le schéma : mes livres philosophiques sont restés à Paris et moi, je suis confiné ici avec la vieille bibliothèque d’où j’ai extrait ce roman de Marguerite Duras… Mais je commettrais un grave, impardonnable mensonge, en disant que j’aime cette écrivaine et son œuvre. Mais il faut bien avancer, alors j’ai jeté mon dévolu sur cet étrange petit ouvrage qui m’a opposé une certaine résistance au niveau de la compréhension. J’ai même failli renoncer à en parler ici. Une relecture attentive de certains passages et  une nouvelle approche, plus romanesque, plus féminine, m’ont ramené dans le droit chemin. Mais heureusement, les ouvrages philosophiques sont moins impénétrables que les chemins tortueux de la psychologie féminine.

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  • Loi divine et loi humaine

    Les derniers développements en Israël concernant l’accomplissement des obligations religieuses juives, d’une part, et la nécessité de respecter à la lettre les règles du confinement et  de la distanciation sociale, d’autre part, n’ont pas manqué de retenir toute mon attention.

    J’ai donc découvert, à ma grande stupéfaction, que dans certains secteurs (pour ne pas dire sectes tout simplement) du judaïsme contemporain, certains fidèles, voire certaines autorités religieuses autoproclamées osaient dire publiquement que l’on devait continuer à vivre la pratique religieuse, sans le moindre changement, ni la moindre modification, comme si de rien n’était, comme si les temps que nous vivons étaient l’ordinaire et la routine.

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  • Pessah de la peur : le fidèle esseulé, confronté à lui-même…

    Cette mémorable année 2020 laissera des traces dans notre vie. Ceux qui auront la grande chance de lui survivre pourront, à juste titre, réciter la bénédiction du Gomel ainsi que la prière de shé-héhiyanou… Cette fois ci, ce sera amplement justifié.

    Même les auteurs de science fiction les plus téméraires n’auraient jamais pu inventer une telle histoire : une plaie, pire que toutes les plaies d’Egypte réunies, enserre dans son rayon de mort, la terre dans son ensemble. Nous sommes soudain devenus tous égaux devant la maladie, une maladie contagieuse, qui, comme toutes les autres, est profondément injuste et frappe aveuglément tout autour d’elle. Ce qui est encore plus angoissant, c’est d’écouter les bilans de la maladie en fin de journée. On attend ardemment la moindre lueur d’espoir.

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