Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Amélie Nothomb est une grande écrivaine.

    Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements (1999) 

    Je reprends ma vieille antienne : n’était ce confinement qui me contraint de puiser sans cesse dans cette bibliothèque de la maison normande, je ne serais jamais tombé sur ce livre, écrit par une écrivaine connue mais que je n’avais encore jamais lue. Quelque chose d’indéfinissable me retenait, mais c’était un simple préjugé car je trouve que ce roman est bien écrit, passionnant et attachant. Je spécifie roman, c’est écrit dans la page de garde, et aussi parc e que ce que je lisais me paraissait si invraisemblable que je me suis posé la question : comment est ce possible ? Comment les Japonais ( car l’histoire se passe à Tokyo dans une multinationale japonaise) peuvent ils agir de la sorte ? Comment peuvent ils vivre ainsi ? Toutefois, un certain nombre d’indices aisément repérables laissent supposer que le fond est authentique, voire vécu par l’auteure, peut-être pas au même degré, mais tout de même… Et puis, il y a l’inénarrable bévue de l’ancienne et éphémère Premier Ministre de la France, dont je tairai le nom par charité, et qui avait comparé les Japonais à une catégorie d’animaux particulièrement industrieux… Ce qui avait provoqué une mini crise diplomatique entre nos deux pays.

    Lire la suite

  • Elie Wiesel et le hassidisme (3)

    Dans ce nouveau chapitre, Wiesel a choisi de nous présenter un couple fraternel, assez antithétique, un peu comme l’envers et l’endroit d’une seule et même médaille… Il s’agit des deux fils d’un richissime Juif de la localité, nommé Eliezer Lipman et ses enfants Sousia et Elimélekh. Un jour, alors que cet homme se rendait dans un autre lieu dans son confortable carrosse, il croisa un vieil homme qui peinait lentement le long du chemin. Animé par le désir d’aider son congénère, l’homme proposa de recevoir le mendiant qui refusa derechef les propositions de l’inconnu. Mais cela ne s’arrêta pas là : après des offres réitérées de prendre place dans son carrosse, l’homme proposa aussi de payer la somme que le mendiant comptait collecter… Le mendiant ne bougea pas, mais avant de se séparer de son bienfaiteur il lui fit part d’une sinistre prédiction : cet homme n’avait plus qu’une année à vivre. Il devait en profiter pour mettre ses affaires en ordre. Mais voilà, dans les régions du monde supérieur on consentit un geste au bénéfice d’un tel philanthrope : un sursis de 25 ans, ce qui donna le temps à l‘homme de se distinguer par de nombreuses actions de bienfaisance.

    Lire la suite

  • Elie Wiesel et le hassidisme (II)

                               Rabbi Yaakov-Yossef  instruisait, le Magguid inspirait

    Comme je le notais dans le précédent papier, paru ici même,  la succession du BESHT était redoutablement difficile et compliquée. Celui qui allait être choisi, le grand Magguid de Mezeritch, dit rabbi Dov-Ber, naquit en 1710 en Volhynie . Son style était différent de celui de son prédécesseur, le célèbre fondateur du mouvement, le BESHT. Il n’ignorait pas que les adeptes, les gens en général, feraient des comparaisons, d’autant que selon certains témoignages, il avait des défauts physiques apparents : il était myope et boitait un peu. Au niveau du caractère aussi, le contraste était grand. Répétons, à la suite de Wiesel, que nous dépendons pour tous ces détails et ces descriptions du témoignage peu objectif des disciples. Lesquels n’étaient jamais à court de détails prodigieux afin de présenter un récit miraculeux de leur Juste (Tsaddik) vénéré.

    Lire la suite