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  • Selma Lagerloef, Jérusalem en Palestine :  suite et fin

    Au moment même où je tente de mettre la dernière main à cette série sur la grande romancière suédoise, Prix Nobel de littérature en 1909, Selma Lagerloef, je réalise que sans ce drame sanitaire, sans ce confinement, je n’aurais jamais lu ce livre…

    Faut-il y voir un signe, un message ? Je le crois sans y croire vraiment : j’ai toujours été préoccupé, même pendant mes années d’étudiant, par la question de la divine Providence et les problèmes annexes  de cette théorie ou croyance. Sommes nous, comme le prétend Heidegger, geworfen (jetés dans ce monde), indifféremment, indistinctement, sans projet initial ni objectif à atteindre, sommes nous comme ces Epicuriens dont parle le Talmud qui croient qu’il n’existe (leyte din we leyte dayan) ni juge ni justice ici-bas ? Et les Sages les vouent aux gémonies…

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  • Lagerlöf, Jérusalem en Palestine (III)

    Il y a suffisamment d’éléments disparates dans ce beau roman pour pouvoir parler des relations interreligieuses, des rapports entre les différentes confessions ou des dénominations  religieuses. Dans ce cadre, je prends les différentes obédiences chrétiennes comme un ensemble, certes, hétéroclite mais à bien des égards, cohérent. Restent les musulmans, surtout les Turcs qui régissaient en ce temps là la terre d’Israël, et enfin les moins nombreux des trois, les juifs dont la plupart vivaient dans des conditions misérables.

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  • Selma Lagerlöf, Jérusalem en Terre sainte  (II)

    On s’est arrêté dans la première partie de cet article au chapitre traitant de l’ineffable  Puits au paradis. Le chapitre suivant dont il va être question ici semble, en apparence, constituer une longue digression, sans rapport ou presque avec ce qui précède. Mais il n’en est rien, c’est bel et bien une suite de ce qui se passe chez les Suédois établis à Jérusalem. C’est une histoire d’amour, ou plutôt d’un chagrin d’amour dont l’auteur veut nous parler.

    Un certain Ingmar tombe éperdument amoureux d’une belle et gracieuse jeune fille de son entourage, Gertrude dont il fut longuement question dans la premier volet de l’article. Et Ingmar qui l’a remarquée et se morfond pour elle sait qu’il ne lui est pas indifférent. Mais voilà, tout serait plus simple si le jeune homme avait compris qu’on ne pouvait pas tout avoir : l’amour et beaucoup d’argent. Et il y a une autre jeune fille au village, orpheline de mère et dont le père rêve de lui trouver un jour un mari.

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