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  • Juifs d’ailleurs

    Juifs d’ailleurs. Diasporas oubliées, identités singulières . Sous la direction d’Edith Bruder (Albin Michel)

    Cet ouvrage, somptueusement présenté, m’enchante car il élargit considérablement le champ de la judéité, de l’appartenance juive, du judaïsme religieux, du judaïsme terminable et interminable, pour reprendre une problématique magistralement traitée par le regretté Yossef Hayyim Yérushalmi.. Il est au cœur d’un débat qui anime la science du judaïsme depuis qu’elle existe à partir du XIXe siècle allemand, qui lui donna ses lettres de noblesse.

    L’éditrice qui a fait un travail remarquable a été bien inspirée de frapper cette formule un peu provocante, mais Ô combien juste : les juifs ne se limitent pas aux deux grandes subdivisions ; ashkénazes, d’un côté, séfarades de l’autre. Même si ces deux groupes démurent la majorité écrasante de la nation juive. 

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  • Phlip Roth, J’ai épousé un communiste (suite et fin)

    Phlip Roth, J’ai épousé un communiste (suite et fin)

    Suite à ce qui précède, je m’arrêterai volontiers sur ce qui me paraît être l’apogée de ce livre, J’ai épousé un communiste, c’est la rencontre entre le p ère du héros (Nathan Zuckermann, i.e. Philip Roth) et le communiste juif, Ira Goldrinn qu’il soupçonne de tenter d’endoctriner son fils et d’en faire un adeptes de la cause prolétarienne. C’est très émouvant car l’auteur épilogue sur la défaite morale subie ce jour là par un père qu’il aime mais dont il rejette les méthodes autoritaires. Tout commence par une découverte banale et fortuite : un jour, le père surprend son cher fils en train de lire l’éditorial d’un journal syndical, infiltré par les communistes du coin, le Daily worker. C’est son mentor Ira qui lui avait recommandé de lire l’éditorial de cette revue.

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  • Philip Roth, J’ai épousé un communiste (Gallimard) I

    Philip Roth, J’ai épousé un communiste (Gallimard) I

    Voici un livre qui mêle deux problématiques assez éloignées l’une de l’autre : l’intégration au monde de vie américain des masses d’immigrants, notamment juifs venant d’Europe orientale et centrale, d’une part, et le développement de l’idéologie socialiste, voire communistes, d’autre part. En effet, ces masses laborieuses étaient naturellement exposées à la tentation d’aller grossir les rangs d’un parti politique qui prenait la défense des travailleurs. L’auteur a lui-même un peu succombé à cette attirance et l’ensemble du livre offre à la fois un aspect autobiographique et un développement politique au plan de tous les USA. Le jeune Philip Roth parle de ses lecture guidées par des congénères plus âgées et donc plus impliqués dans cette adhésion syndicale qui, assez souvent, conduisait à rejoindre un parti communiste prosoviétique.

     

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