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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1010

  • revirement américain : Israël peut continuer de construire en Cisjordanie et à Jérusalem

    revirement américain : Israël peut continuer de construire en Cisjordanie et à Jérusalem

     

    La nouvelle est à peine croyable : les Etats Unis ne font plus du moratoire de la colonisation un point incontournable et entendent désormais se concentrer sur les points centraux du conflits israélo-palestinien. En langage diplomatique, cela signifie que les USA ont d’autres chats à fouetter, que la campagne électorale pour un prochain mandat présidentiel pointe le bout de son nez et que M. Obama a enfin compris que ce problème était hélas insoluble.

    Je ne ferai pas d’historique de la position de M. Obama sur ce conflit : l’homme, absolument inexpérimenté et croyant tout savoir, tout maîtriser, avait osé dire qu’il perdait patience, qu’Israël ne devait plus faire ceci no cela, bref, il s’était écarté de la ligne de son prédécesseur dont on doit bien reconnaître aujourd’hui qu’il n’était pas si mal et que les affaires du monde sont affreusement compliquées.

    Il y eut aussi les hésitations, les discours de boy scout du Président qui crut se gagner les sympathies du monde arabo-musulman en prodiguant de bonnes et doucereuses paroles ! Rien n’y fit. Le sujet est ardu, les hommes assez retors dans cette région du monde, si chargé d’histoire.

    En fait, que représente cette politique de construction dans des territoires au statut contesté ? Si l’ambiance de paix s’était enfin emparé des esprits et des cœurs, personne n’aurait plus peur de personne : si Israéliens et Arabes se mettaient à bâtir ensemble, à développer des projets communs et à bannir la guerre de leur région et de leurs mœurs, aucun pays ne sacraliserait la moindre colline, le moindre monticule, le moindre cours d’eau.

    En fait, aucun effort n’est fait de part et d’autre pour comprendre ce que pense le voisin qui n’est pas nécessairement un ennemi. Il faudrait vraiment que les gens se comprennent. Mais après des décennies de discours de haine, de menaces d’extermination et d’annihilation, est ce possible ? Je l’espère mais cela prendra du temps. Et que faire dans l’intervalle ? Travailler ensemble dans toute la mesure du possible et ne plus demander l’impossible qui a déjà fait perdre au camp arabe un temps précieux..

  • L’Iran et le nucléaire : les Républicains se font menaçants

     

     

    L’Iran et le nucléaire : les Républicains se font menaçants

     

    Entendu à l’instant sur France 24 dans le focus : les Républicains US, stimulés par leur grande victoire aux élections de mi mandat, sont contre la rencontre de Genève au motif qu’on n’y négocie guère mais que l’on ne fait qu’y parler sans entrer dans le vif du sujet. Sur le fond, ils n’ont pas tort car les Iraniens se gardent bien d’aborder le sujet de l’enrichissement de l’uranium qui demeure tout de même l’épine dorsale du dossier : sans enrichissement pas de risque d’arme nucléaire.

    Cette attitude iranienne est alarmante car aucun Etat de la région, je dis bien aucun, mise à part la Turquie qui joue un jeu trouble depuis qu’elle sait qu’elle n’entrera pas dans l’UE, ne souhaite un Iran nucléaire. Or, tous ces Etats, arabes ou arabo-musulmans pour la plupart, souhaitent ce qu’il faut bien nommer une frappe. Et les sénateurs républicains sont justement à l’écoute de tous ces gouvernements qui sont terrorisés à l’idée de voir les Chiites posséder l’arme nucléaire. A la limite, ce n’est plus Israël qui se sent menace car il semble qu’il ait de quoi se défendre, ce sont les gouvernements sunnites de la région qui ne pourront plus respirer en paix !

    Le spécialiste qui fut interviewé ce matin sur France 24 signale que des sénateurs républicains souhaitent une chose : la destruction massive de l’appareil militaire des Gardiens de la Révolution, ce qui ferait émerger en Iran d’autres forces politiques mieux inspirées et qui renonceraient d’elles-mêmes à toute menée belliciste..

    J’ignore ce qui va vraiment se passer mais il y a fort à parier que l’affaiblissement du président Obama, ajouté à la montée des préils, pourrait bien faire évoluer la politique américaine dans un certain sens. Le régime des Mollahs a tort de se gausser de la puissance américaine : ls manœuvres aéro-navales avec la Corée du sud peuvent leur donner une idée de ce que l’US Army peut faire.

    Mais espérons que la raison finira par l’emporter..

  • L’Iran et l’arme nucléaire..

     

     

    L’Iran et l’arme nucléaire..

    Le monde entier et pas seulement les puissances occidentales, se demandent à quoi peuvent bien servir les discussions qui s’ouvrent à Genève pour contrôler ce que fait Téhéran dans ses usines secrètes.. Il est indéniable que les Occidentaux, aiguillonnés par les USA et la France ont renforcé des sanctions qui commencent à produire des effets dont le plus marquant est sans doute le taux d’inflation : autour des 20 %. Sans même parler de l’assèchement des circuits financiers, notamment dans le domaine pétrolier, véritable poumon du pays.

    Fidèle à son habitude, l’actuel président iranien n’en a cure et nie en bloc, mais il faut savoir qu’il y a moins de deux semaines, le parlement a demandé qu’il soit auditionné : était-ce les premiers timides d’une tentative d’empeachment ou de blâme, qui sait ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : c’est la fin du monolithisme granitique du régime des Mollahs… Des cercles de plus en plus larges du pouvoir se demandent si cette aventure nucléaire ne va pas précipiter leur chute et leur faire perdre leur rôle dirigeant.

    Quant aux Occidentaux, ils n’ignorent plus que la technique iranienne est l’héritière de la casuistique persane, devenue proverbiale : on avance, on avance, on se défie de tout, les sanctions tombent, les menaces pleuvent, alors on dit qu’on veut parler, négocier, peut-être même s’entendre. Après quelques tours de piste, on n’a pas bougé d’un pouce, mais on a donné l’impression à l’opinion internationale ainsi qu’à la consommation intérieure qu’on veut l’apaisement alors qu’en réalité, on a gagné du temps…

    Mais il y a un hic et ce jeu est dangereux car pendant que les Iraniens avancent en silence, les USA et quelques autres pays pénètrent un peu plus le terrain : on en veut pour preuve la panne gigantesque qui touche encore les ordinateurs des centrales nucléaires, l’explosion gigantesque qui a ravage le site de missiles à longues portée, etc…

    Les récentes publications des câbles diplomatiques US ont montré que d’autres pays, notamment arabes, poussaient à attaquer l’Iran, certains sont même prêts à ouvrir leur espace aérien.. Il n’es pas exclu que cela se produise. A moins que la raison finisse par l’emporter..

    Mais on n’en prend pas le chemin.