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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1039

  • sraël, le président Obama et la Palestine

    israël, le président Obama et la Palestine

    Le président Obama a créé la surprise hier à New York en parianr sur la naissance, en un an, d’un Etat palestinien. La presse américaine réagit ce matin avec un scepticisme prononcé. Cela fait des années, que dis je ? des décennies que tous les présidents américains qui se sont succédé ont tout fait pour mettre un peu d’ordre au proche Orient et nul n’ay est parvenu.

    Quand on sait que dans deux jours, le moratoire expire, on s’interroge. Le gouvernement de B. Netanyahou tomera s’il ne respecte sa promesse, les partis membres de sa coalition quitteront immédiatement son gouvernement s’ils tergiversait sur ce point nodal : construire à Jérusalem et autour de Jérusalem.

    D’un autre côté, il faudra bien, un jour, mettre un terme à ce conflit sanglant qui perdure. Mais comment ?

    Quel compromis pourrait on trouver ? Mais l’espace d’un prescrit par M. Obama paraît très irréaliste. Comment faire pour régler le tracé des frontières ? Pour un éventuel échange d e territoires ? Pour préciser le satut des Arabes d’Israël, qui se disent, dans leur écrasante majorité, des «Palestiniens de l’intérieur» ? Et surtout comment neutraliser le Hamas ou , au moins, l’empêcher de nuire ?

    J’espère que cette déclaration de M. Obama n’est pas un artifice pour remonter dans les sondages et limites les dégâts des élections de mi mandat qui s’annoncent catastrophiques pour les Démocrates..

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, et une déclaration ne suscitera pas la paix.

    Mais qui sait ? Attendons et espérons

  • Soukkot, la fête des cabanes ou des tabernacles

    Soukkot, la fête des cabanes ou des tabernacles

     

    Ce soir, c’est le deuxième soir de la fête de soukkot. C’est un épisode qui s’en réfère à la sortie d’Egypte et à la traversée d du désert, au cours de laquelle D- fit séjourner le peuple d’Israël dans des cabanes pour les abriter des intempéries. Depuis cette époque, la religion a institué la fête des cabanes qui symbolise la fragilité de l’existence humaine, et par dessus tout celle du peuple juif, attaqué de toutes parts et menacé d’extermination.

    Pendant toute la durée de cette fête, le peuple d’Israël quitte les belles maisons construites en dur pour se replier dans des cabanes avec pour seule protection du feuillage, comme dans le désert… Magnifique symbole d’un peuple qui sait que tout est grâce, octroyé par une divine ^rovidence qui confie tout à d’humaines mains…

    La symbolique de soukkout est incarnée par le bouquet festif, sorte de bouquet qui regroupe une tige de palmier, u myrte, des feuilles de saule et un cédrat. Intrigué par ce curieux mélange, la tradition juive a, comme d’habitude, opté pour une explication éthique, ce dont nous la félicitons, même si cela ne correspond pas nécessairement à l’intention originelle, que personne ne peut plus retrouver.

    Ce bouquet festif symboliserait les différentes catégories de la société juive : dans le bouquet, il y a un fruit qui a une saveur, des feuilles qui ne sont ni comestibles ni odorant et une autre feuille qui est parfumée mais n’est pas comestible. Et bien sûr, quelque chose qui n’est rien, absolument. Le bouquet les rassemble et les unit, il en fait un peuple, le peuple d’Israël qui est appelé à faire preuve de solidarité entre tous ses membres, même ceux qui ne valent rien…

    J’aime cette explication éthique car elle reflète l’obsession du peuple d’Israël dans l’histoire : fuir le mal et rechercher le bien.

  • Le sort des chrétiens en Algérie

    Le sort des chrétiens en Algérie

    Dans Le Figaro d’hier ou d’avant hier, j’ai lu un article inquiétant et alarmant sur les persécutions dont seraient victimes des chrétiens d’origine kabyle ou anciennement musulmans en Algérie. Ainsi des ouvriers de religion chrétiens, mais natifs du cru,, c’est-à-dire indigènes, ont accusé accusés d troubler l’ordre public parce qu’ils avaient bu de l’eau sur leur de travail en plein mois de ramadan…

    Mais dans quel monde vivons nous ? Que dirait-on sir les grands pays chrétiens d’Europe, France, Italie, Allemagne, Grand Bretagne etc.. soumettaient les musulmans sur place à des pratiques non conformes à leur religion. Le respect du ramadan incombe aux musulmans pas aux chrétiens, de même que le jeune de Kippour incombe aux seuls juifs et à personne d’autre…

    Les démocraties occidentales devraient rendre l’Algérie et d’autres pays arabo-musulmans, attentifs à cette atteinte aux droits de l’homme. Cela s’appelle en arabe houkkouq al-insane..

    Il y a aussi l’épineux problème du prosélytisme. Chez nous, les gens sont libres, mais je peux comprendre que dans ces pays musulmans, les choses se présentent autrement. Mais alors que devient la règle de la réciprocité ? Vous auriez le droit de faire des prosélytes chez nous et pas nous chez vous ? Un archevêque de mes amis me confiait il y a quelque temps que de nombreux musulman, surtout des jeunes femmes, se convertissaient en cachette de leurs famille, craignant leurs représailles.

    C’est là une affaire de liberté de la conscience, chacun en décidera qomme il voudra. Mais de grâce, qu’on laisse les gens pratiquer la religion de leur choix, l’islam pour les uns, le christianisme pour les autres. Avec la possibilité pour tous de choisir de changer. S’ils le désirent. La police et les tribunaux doivent rester à l’extérieur de cela.

    Comme le rappelait Ibn Rushd dans son Traité décisif (Fasl al-maqal) la ikraha fi al din : pas de contrainte en matière religieuse.