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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1042

  • Viviane Reding et les Roms : la France sur le banc des accusés ?

     

     

    Viviane Reding et les Roms : la France sur le banc des accusés ?

    Quelle mouche a piqué la commissaire européenne à la justice pour parler de la France comme elle l’a fait tout récemment ? Pour quelle raison a-t-elle abandonné le langage diplomatique et les voies habituelles pour communiquer sur l’attitude du gouvernement français à l’égard des Roms ? Plus inacceptable encore cette comparaison, inaboutie et maladroite, entre la situation actuelle et ce que furent les choses au temps de la seconde guerre mondiale ? Je ne comprends vraiment pas pourquoi cette affaire a pris de telles proportions…

    Les autorités françaises ont, certes, pris des mesures pour lutter contre un certain nombre de débordements et d’inconduites de la part des Roms. Il y eut aussi cette circulaire maladroite qui a été rectifiée depuis, mais on ne parle jamais des nuisances que certains Roms occasionnent à la population française quotidiennement…

    Loin de nous l’idée de stigmatiser qui que ce soit mais que Madame Reding vienne donc voir sur la place Victor Hugo à Paris ou au Trocadéro ou sur le site de la tour Eiffel les enfants, les handicapés que certains Roms, dépourvus de scrupules, forcent à mendier du matin au soir, parfois selon un mode fort agressif. Les nationaux s’en sont plaints, les touristes aussi, qui sont importunés par cette avalanche d’enfants qui s’agrippent à eux

    Il y a moins d’un an, je sortais du restaurant en compagnie d’un amiral, ancien Pacha du porte avion le Clemenceau et une femme Rom s’est collée à nous, exigeant de l’argent. Je lui en aurai volontiers donné mais je n’avais plus que de gros billets et ma carte bleue. Je le lui ai dit et elle m’a répondu que je pouvais lui payer un sandwich ou un gâteau dans une pâtisserie… Vous devenez l’effet produit.

    Dois je aussi parler des Roms qui prennent des bébés, des nourrissons sur leurs genoux pour quêter plus efficacement ? Et ces mêmes qui ont parfois proposé de vendre des enfants dans des supermarchés de la région parisienne…Les Roms sont des hommes comme les autres mais ils doivent aussi respecter la loi s’ils veulent que les pays qui les accueillent les respectent.

    Je pense que le déplacement du ministre Pierre Lellouche à Bucarest a remis les choses en place. Madame Reding devrait, en fait, non plus exprimer des regrets, mais s’excuser. L’affaire ne restera pas sans conséquences. C’est la première fois qu’un commissaire européen commet un rel dérapage.

  • Le journal e Monde et l’Elysée : la guerre ouverte ?

    Le journal e Monde et l’Elysée : la guerre ouverte ?

    Il fallait s’y attendre. Mais pas à ce point. Je pense assurément à la situation intérieure de la France où un grand journal règle depuis plusieurs années son contentieux, un contentieux grave, avec le pouvoir et au-delà, avec M. Nicolas Sarkozy. Vu de l’extérieur, ce conflit ou cette guerre ouverte, peut paraître étrange, ou inattendue. Mais sur place, les choses se présentent autrement.

    Il y a d’abord eu les glissements progressifs de ce journal (que je lis, soit dit en passant depuis près de 40 ans !) qui est passé de la posture d’un contre pouvoir à celle d’un pouvoir. Ceci se fit nettement sentir pendant la décennie précédant la venue aux affaires d’Eric Fottorino, décennie au cours de laquelle le journal a été dirigé par des Trotskistes. En soi, ce n’est pas un crime, mais l’honnêteté eût commandé de le dire nettement.

    Acculé, Le Monde dut en rabattre, vendre une partie de ses actifs, enregistrer une baisse vertigineuse de ses abonnements, de sa publicité et de ses annonceurs… A l’orée de juillet 2010, on a même évoqué le spectre d’une cessation de paiements.

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  • Les résultats du referendum en Turquie

    V

    Les résultats du referendum en Turquie

    M. Erdogan peut se réjouir, les résultats de la consultation dans son pays ont bien renforcé son influence et sa popularité dans son pays. En effet, le corps électoral a répondu positivement aux demandes de réformes de la constitution turque. A cela plusieurs raisons.

    D’abord, la mauvaise tactique de l’opposition laïque qui a commencé par demander le boycott de ces élections et qui s’est ravisée peu avant le vote. Ensuite, les mauvais souvenirs laissés par le coup d’Etat du débat des années 80 lorsque l’armée a violemment pris le pouvoir et arrêté un certain nombre de gens.

    Mais les islamistes qui gouvernent aujourd’hui à Ankara ont surtout voulu conjuré un danger qu’ils espèrent avoir enfin éloigné d’eux : le corps judiciaire, le tribunal constitutionnel observait avec une vigilance accrue les agissements des islamistes soupçonnés de vouloir porter atteinte à la laïcité et ux alliances militaires du pays.

    L’AKP, le parti de M. Erdogan n’a échappé à la dissolution que par miracle, les juges de la cour suprême n’ayant dégagé qu’une ou deux vois de majorité pour l’épargner. Et encore, car une forte amende fut imposée au parti dont maints dirigeants de moindre importance furent sanctionnés.

    Avec les résultats de ce référendum, on pourra réécrire la constitution dans un esprit moins contraignant.
    Mais en réalité, ce que visent les islamistes, c’est l’armée turque dont on se demande comment elle va réagir.

    C’est là la grande inconnue de ce scrutin. L’armée a toujours été le rempart contre l’islamisme et la subversion dans ce pays. Se laissera t elle dépossédée de son pouvoir et de ses prérogatives ? Voire…

    Elle accepte déjà très mal la détérioration de ses relations avec Israël, l’alliance avec des pats à la sulfureuse réputation comme la Syrie et l’Iran, sans oublier les mauvaises relations avec les USA, premiers bailleurs de fonds du pays.

    Et ce n’est pas tout : il y a aussi l’Europe qui n‘entend pas intégrer en son sein un tel pays. Tout ceci conduit peut-être le régime actuel à se radicaliser et poursuivre une politique dont on se demande où elle va aboutir.

    Gageons que cette grande nation saura retrouver la bonne voie et retrouver son intérêt bien compris.