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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1040

  • La France, menacée par al-Quaida au Maghreb islamique ?

    La France, menacée par al-Quaida au Maghreb islamique ?

     

    L’enlèvement de cinq Français au Niger, accompagné de celui de deux autres employés de la société Areva, marque sans doute un tournant dans l’engagement de la France contre le terrorisme. Ses conséquences seront incalculables, non seulement à l’extérieur mais aussi au sein même du territoire national. De tels actes, de telles menaces vont conduire la France à changer de politique et à s’engager encore plus fortement dans la défense de ses nationaux et de ses intérêts dans le monde.

    Que reproche t on à la France ? A l’évidence, un infléchissement sensible de sa politique intérieure et extérieure à l’égard de l’islam radical et des pays arabes ou islamistes (l’Iran, par exemple) depuis l’arrivée à l’Elysée de Nicolas Sarkozy. Il y a aussi l’engagement musclé en Afghanistan où la France opère sous mandat de l’ONU. Mais les terroristes islamistes, notamment ceux qui ont exécuté un vieil homme, n’en ont cure.

    Ce sont les mêmes qui ont enlevé les cinq Français travaillant au Niger. Aux reproches adressés à la France il faut ajouter l’interdiction de la Burka, votée par les deux assemblées et qui est mal vécue par les islamistes.

    Derrière ces actions terroristes, il y un vieux ressentiment qui ne passe décidément pas : celui hérité de la guerre d’Algérie et qui refait régulièrement surface, nourrissant des haines recuites. Ce n’est pas un hasard si le responsable de l’assassinat d’un vieil homme et aussi du rapt ds cinq Français est un Algérien.

    Que va faire la France ? Cette fois ci, le président de la République va sûrement riposter et en finir avec ceux qui menacent Paris. N’oublions pas que des sources concordantes accréditent la présence sur le territoire national de kamikazes susceptibles de se faire exploser à tout moment, soit dans le métropolitain, soit ailleurs….

    C’est un engrenage dangereux. Je ne suis pas inquiet mais je redoute les changements qui seront induits par de telles actions. L’attitude des Français à l’égard d’une certaine immigration va se durcir. Et c’est bien dommage car nous n’avions guère besoin de tensions nouvelles. Nous verrons bien, mais la France ne se laissera pas faire.

  • L’assemblée générale de l’ONU et l’ordre éthique mondial

    L’assemblée générale de l’ONU et l’ordre éthique mondial

     

    Réussirons nous à rétablir un jour un ordre éthique qui, en fait, n’a jamais existé précédemment ? Parviendrons nous à faire de cette terre une sorte de paradis perdu, alors que ce paradis n’a jamais existé nulle part et qu’il représente la frustration la plus vieille de l’humanité dans son ensemble. Relisez le Paradise lost de John Milton et vous verrez. Au fond, comment retrouver, ressusciter une chose, une ère, un temps qui n’a jamais été ?

    Sombres considérations que ces pensées : elles m’ont envahi en écoutant depuis hier et ce matin même les beaux discours à l’ONU où l’on parle de plus de 900 000 000 millions d’êtres humains, nos frères en humanité, souffrant de la faim.

    Il est vrai que l’ONU avait pris de sages résolutions qui ne furent pas suivies d’effet, en raison, nous dit-on, de la crise économique qui ravage la planète. Monsieur SARKOZY a proposé une sorte de taxe Tobin mais qui n’a que peu de chance d’être adoptée en raison de l’opposition de deux géants de la planète : la Chine et les USA.

    Derrière la question de l’éthique économique, de la juste répartition des richesses, d’un minimum de justice pour tous, ne butons nous pas, sans l’avouer, sur les aléas de la nature humaine, une nature axée autour de notre égoïsme, de notre volonté de puissance et aussi de l’inégalité des esprits…

    Je crois que ce dernier point revêt une importance cruciale : si les gens qui souffrent savaient se tirer de leur misère, se donner une bonne gouvernance, s’abstenir de trop procréer quand on n’a que peu de moyens, ne pas se lancer dans des dépenses somptuaires quand on est à court d’argent, les choses iraient un peu mieux. Je pense, par exemple, à des pays africains dont un habitant sur trois est privé d’eau potable et qui entretiennent à Paris et à Genève de somptueuses légations dans des immeubles de haut standing. Les voitures de luxe stationnées devant leurs maisons nous laissent rêveurs.

    Dans un poème de Jean de la Fontaine, on nous apprenait ce refrain, devenu proverbial : Aide toi le ciel t’aidera.

    J’ajoute : le sort et le destin des individus est entre leurs mains. Si les pauvres du monde entier, notamment en Afrique, se prenaient un tant soit peu en main, les choses iraient mieux pour tout le monde.

    L’Afrique est un continent jeune, encore intouché avec des ressources immenses. Pourquoi donc braver les dangers et la mort et venir à tout prix en Europe, un continent qui n’est plus, hélas, un eldorado ?

    Sind das Ketzrgedanken ? Est-ce mal de le dire ? L’éthique ne règnera pas sur terre par un coup de baguette magique. Il faut en préparer la venue comme se prépare le royaume de D- sur terre.

  • Les élections législatives en SuEde

    Les élections législatives en SuEde

    Comme l’annoncent les medias, la Suède était le dernier pays d’Europe du nord à avoir résisté à l’extrême droite. Aujourd’hui, cette barrière a été éventrée, et les députés d’extrême droite seront près de 20 au parlement.

    Il faut tenter d’analyser en profondeur cette évolution qui semble irréversible et cesser d’apporter une réponse en forme de condamnation idéologique, du style la xénophobie, le repli sur soi, la crise économique, le désarroi des classes moyennes. Non, ce n’est pas cela.

    Désormais, il faut se demander calmement comment des pays nordiques, ouverts et accueillants, ont progressivement changé de mentalité et de politique pour donner libre cours à leur volonté de rester entre eux chez eux.

    Pour quelles raisons ? Une , principalement. Lorsqu’on arrive chez les gens, on ne devrait pas avoir une mentalité d’occupant, de conquérant, mais plutôt la volonté de s’intégrer, dans se fondre dans la population. Et, par dessus tout : on dit respecter la loi. Ce n’est malheureusement pas le cas. Avec une certaine immigration, tous ces pays ont fait de très mauvaises expériences.

    Ce qui m’a frappé, ce sont les thèmes développés par les nouveaux venus au parlement suédois : l’immigration, la criminalité et la protection des personnes âgées. C’est comme si ces trois points étaient liés.

    Il y a quelques décennies, les gens qui venaient en Europe étaient presque tous animés d’une vision et porteurs d’un projet : évoluer, travailler, s’élever socialement, adhérer aux valeurs européennes de démocratie, de respect et de tolérance.