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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1111

  • Ibn Tufayl, un philosophe arabo-anadalou et l'islam libéral au Moyen Age

    Abou Bakr ibn Tufayl (1110-1185)

    un philosophe arabo-anadalou

    de l’islam libéral au Moyen Age

    Introduction

    L’Europe cherche presque désespérément un modèle d’intégration de l’islam. On peut peut-être trouver un modèle dans le passé, à une époque où régnait l’islam des Lumières, du moins dans certaines couches supérieures de la population. Avec sa célèbre épître mystique qui se lit comme un roman philosophique, intitulé Hayy ibn Yaqzan, ibn Tufayl, médecin-philosophe et protecteur du jeune Averroès à la cour du calife, sut montrer que le fondamentalisme n’était pas la bonne voie mais que l’examen critique du monde, guidé par les seules facultés humaines pouvait édifier les hommes de bonne volonté.

    Le roman philosophique d'ibn Tufayl a joué un très grand rôle dans l'évolution de la philosophie politique au Moyen Age la Risalat Hayy ibn Yaqzan fi asrar al-hikma al-mushrikiyya (Epître de Hayy ibn Yaqzan traitant des secrets de la sagesse orientale) a été écrite entre 565/1169 et quelques années précédant le décès de l'auteur qui eut lieu en 1185. En 1671 à Oxford, E. Pocock en fit paraître le texte arabe muni d'une traduction latine laquelle fut suivie de trois autres, toutes fondées sur la précédente: en anglais, en hollandais et en allemand (1726). La traduction hébraïque anonyme fut commentée en 1349 par Moïse de Narbonne.

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  • Simone Veil à l’acéadémie Française…

    Simone Veil à l’acéadémie Française…

    En écrivant ce billet ce matin et en voyant ce véritable festival Simone VEIL à la radio et à la télévision, j’ai pensé à une notion de la kabbale lourianique, celle qui a fleuri à Safed au cours du XVIe siècle, la notion de tikkoun, la restauration de l’harmonie cosmique.

    Cela tient, je veux dire cette association d’idées, à une toute petite chose mais qui a une grande valeur symbolique : sur cette épée d’académicienne, Madame VEIL a fait graver son numéro de déportée. C’est en quelque sorte, la violence, la discrimination, la honte, le racisme qui se trouvent battus par la paix, l’amour et l’harmonie. Certes, cela n’effacera pas le souvenir de millions et de millions de morts, ni même la simple souffrance de la surface de la terre. Mais cela montre que force reste au droit.

    Simone VEIL sous la Coupole, c’est aussi l’échec d’une certaine France maurrassienne, antisémite et frileuse. En fait, plus que jamais, le monde doit poursuivre, contre vents et marées, sur la voie de l’éthique.

  • L’INAUGURATION DE LA SYNAGOGUE DE LA HOURBA À JÉRUSALEM

    L’INAUGURATION DE LA SYNAGOGUE DE LA HOURBA À JÉRUSALEM

    Mais pourquoi tant de violence et d’émotion à l’occasion de l’inauguration d’une si vieille synagogue qui symbolise, à elle seule, le retour de l’âme juive dans sa patrie ancestrale ? C’est une synagogue, un lieu de prière, ce n’est ni une caserne ni une place forte, mais un lieu d’où se sont toujours élevées les prières d’hommes et de femmes, martyrisés et persécutés, alors qu’ils vivaient dans leur patrie…

    On parle d’une mise en danger de la mosquée voisine, c’est inexact : j’y vois plutôt un rapprochement de deux cultes, monothéistes, usant de deux langues sœurs, membres du groupe linguistique du sémitique nord. Après tout le mot Allah n’est jamais que la re-vocalisation du terme hébraïque (et par delà sémitique Eloha…

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